L'ange du bizarre : 5 mars au 9 juin 2013. Carlos SchwabeLa Mort et le fossoyeur© RMN (Musée d'Orsay) / Jean-Gilles Berizzi Dans les années 1930, l'écrivain et historien d'art italien Mario Praz (1896-1982) a mis en valeur pour la première fois le versant noir du romantisme, désignant ainsi un vaste pan de la création artistique qui, à partir des années 1760-1770, exploite la part d'ombre, d'excès et d'irrationnel qui se dissimule derrière l'apparent triomphe des lumières de la Raison.
Cet univers se construit à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre dans les romans gothiques, littérature qui séduit le public par son goût du mystère et du macabre. L'Art russe dans la seconde moitié du XIXe siècle : en quête d'identité. Victor VasnetsovIvan Tsarevitch et le loup gris© A.
Sergeeva, 1998 Durant la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux artistes se détournent, totalement ou partiellement, des modèles Occidentaux enseignés dans les académies de Saint-Pétersbourg et de Moscou pour élaborer un art national. Le retour aux sources slaves, entre mythe, histoire et art populaire mais aussi la prise en compte de la réalité sociale et politique contemporaine favorisent l'émergence d'un art et d'un style "russe". Les peintres, notamment Répine, Kramskoï, Savistsky, aussi bien que les photographes tels que Boldirev, Dmitriev, Mazourine adhèrent à ce mouvement. Cette quête d'identité trouve son apogée dans le mouvement néo-russe qui touche l'ensemble des disciplines artistiques. Commissariat général.
Italies - L'Art italien à l'épreuve de la modernité, 1880-1910. Le mystère et l'éclat. Pastels du musée d'Orsay. William Degouve de NuncquesNocturne au Parc Royal de Bruxelles© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski Le musée d'Orsay abrite plusieurs centaines de pastels réalisés de 1850 à 1914.
Parmi eux, des chefs-d'oeuvre, exécutés par les plus grands pastellistes de la période : Millet, Manet, Degas, Redon ou Lévy-Dhurmer. Dans l'histoire du pastel, le XIXe siècle aura été le temps de la renaissance et de la révolution permanente. Alors que les générations qui suivent Quentin de la Tour (1704-1788) se détournent, pour la plupart, de ce médium et de ses charmes suspects, les romantiques et les premiers réalistes retrouvent sa pratique. Autour de 1850, le pastel revient en force.
La restauration des oeuvres a été rendue possible grâce au mécénat de la Fondation BNP Paribas. Commissaire. La collection Havemeyer. Quand l'Amérique découvrait l'impressionnnisme... La collection prestigieuse constituée par Louisine (1855-1929) et Henry Osborne Havemeyer (1847-1907) a été léguée en grande partie au Metropolitan Museum of Art de New York.
Outre des antiquités asiatiques, des objets d'art, des peintures d'écoles étrangères (hollandaise, flamande, italienne, espagnole), elle rassemble aussi de nombreuses toiles de peinture française du XIXe siècle (Ingres, Delacroix, Decamps, Daumier, Barye, Millet, Théodore Rousseau, Troyon, Corot ...). Les Havemeyer se passionnèrent pour Courbet et les impressionnistes. Grâce à leur amie Mary Cassatt, qui figure dans leur collection, ils furent parmi les tout premiers collectionneurs américains d'œuvres de Degas, Manet, Monet, Cézanne ..., ainsi que Pissarro et Sisley. Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux et le musée d'Orsay avec le concours du Metropolitan Museum of Art et réalisée grâce au soutien d'Aerospatiale. Commissaires Publications. Aux couleurs de la mer. Aux origines de l'abstraction (1800-1914) Vassily KandinskyTableau à la tache rouge© Adagp, Paris - photo CNAC/MNAM, RMN Bien que centrale dans l'histoire de l'art, la question des sources de l'abstraction n'a curieusement jamais fait l'objet d'une importante exposition en France, où se sont pourtant retrouvés les grands pionniers de la peinture non figurative.
Le musée d'Orsay, dont la programmation couvre le passage du siècle (1848-1914), se révélait le lieu idéal pour proposer cette archéologie. La forêt de Fontainebleau. Un atelier grandeur nature. De Corot à Picasso. Camille CorotUn artiste passant dans un chaos de rochers© Musée d'Art et d'Histoire de Neuchâtel Dès la fin du XVIIIe siècle les artistes se rendent en forêt de Fontainebleau pour y réaliser leurs premières études "d'après nature".
A mesure que la peinture de plein air de développe, les peintres de Barbizon, puis les impressionnistes, investissent ce lieu pour "aller au motif", et en font le site le plus fréquenté par le monde de l'Art durant tout le XIXe siècle. Ce succès donne naissance à des centaines d'oeuvres qui, tout en représentant la forêt, illustrent les transformations de l'art du paysage. Au-delà du simple rassemblement d'un ensemble d'oeuvres signées des plus grands noms, de Corot à Picasso, cette exposition permet de s'interroger sur les raisons qui firent de la forêt de Fontainebleau un pôle d'attraction pour les peintres et les photographes, mais aussi pour les écrivains et les poètes. Commissaire.