Être une fille dans une classe de garçons
Comment les jeunes filles qui ont choisi des filières masculines vivent-elles leur scolarité ? La sociologue Julie Thomas a étudié le cas de jeunes filles en BEP électronique, CAP métiers de l’automobile, première scientifique… Elle relève chez elles trois stratégies différentes pour vivre ce moment particulier de leur existence. À coups de poing - Il y a d’abord celles qui réussissent à « s’imposer » avec une apparence masculine acquise durant l’enfance. Au sein de leur établissement scolaire, elles se font leur place à coups de poing, si besoin. Mais il peut arriver que leurs camarades masculins et le personnel encadrant leur reprochent d’être trop viriles.
Meufs
Où l’on apprend que le culture du viol est si bien ancrée en Allemagne qu’elle est inscrite dans la loi, qui considère que si la victime ne riposte pas, c’est qu’elle se laisse un peu faire, quand même. Des violeurs jamais condamnés parce que meuf, entre nous, si vraiment t’avais pas eu envie, t’aurais pu lui foutre un bon coup de pied dans les couilles et t’enfuir, il était même pas armé ! Sans parler des viols conjugaux et là c’est le pompon : “En mars 2012, la Cour de cassation avait rejeté le recours d’une femme qui s’était refusée à son conjoint, avant de lui céder par peur de violences, sans crier, pour ne pas réveiller ses enfants.
Eduscol - Égalité filles-garçons - Les enjeux de l'égalité filles-garçons
Une obligation légale L'École compte parmi ses missions fondamentales celle de garantir l'égalité des chances des filles et des garçons. C'est le sens des articles L. 121-1 et L. 312-17-1 du code de l'éducation qui disposent que l'École contribue, à tous les niveaux, à favoriser la mixité et l'égalité entre les femmes et les hommes, notamment en matière d'orientation, ainsi qu'à la prévention des préjugés sexistes et des violences faites aux femmes. La loi du 8 juillet 2013 est venue rappeler que la transmission du respect de l'égalité entre les femmes et les hommes se fait dès la formation dans les écoles élémentaires. Elle a en outre introduit un nouvel enseignement moral et civique, qui « fait acquérir aux élèves le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l'égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que de la laïcité » (article L. 311-4 du code de l'éducation). Les objectifs
En finir avec la fabrique des garçons
Pour ce premier Top10 de l'été, on se demande si les difficultés scolaires des garçons au collège ne trouvent pas leur origine dans les messages paradoxaux qu'ils reçoivent pour la construction de leur identité masculine. Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération. Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80 % des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86 % des élèves des dispositifs Relais qui accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire.
Monoprix : Stop aux produits plus chers pour les femmes ! #Womantax
Chez monoprix, les prix n’ont rien d'unique ! En effet, pour des produits similaires, les femmes payent plus cher que les hommes ! Les femmes payent 1€80 pour 5 rasoirs jetables Monoprix. Les hommes, eux, payeront 1€72 pour 10 rasoirs Monoprix avec les mêmes caractéristiques. Quand les femmes payent 2€87 pour 200 ml de gel de rasage, les hommes ne déboursent que 2€39. L’enseigne profite que les produits d’hygiène pour femmes et ceux pour hommes soient dans des rayons différents pour appliquer des tarifs différenciés sur des produits pourtant similaires voire identiques.
Des livres jeunesse qui luttent contre le sexisme
*slogan utilisé par l’association Mix-cité Ça faisait longtemps que nous n’avions pas parlé de livres qui combattent les clichés sexistes, et vous savez à quel point ça me tient à cœur. Voici trois albums devenus des classiques et un livre pour les parents pour aller plus loin. Marre du rose ! Elle c’est le noir qu’elle aime alors pourquoi elle mettrait du rose ?
«Les élèves qui réussissent le mieux sont les moins marqués par les stéréotypes»
Alors que la loi sur l’égalité hommes-femmes portée par Najat Vallaud-Belkacem vient d’être adoptée au Sénat, la sociologue Marie Duru-Bellat explique pourquoi les questions de genre divisent la société. Pour cette spécialiste de l’éducation, les stéréotypes rattachés aux filles et aux garçons influencent significativement la vie des classes et nuisent à la réussite. Au nom de l’égalité, la mission de l’école est d’en réduire le poids. On l’a vu avec les défilés de la Manif pour tous : l’égalité hommes-femmes ne fait pas l’unanimité. Comment l’expliquez-vous ?
Les femmes et la science, une vieille histoire de stéréotypes du 13 février 2014 - France Inter
Les femmes et la science, une vieille histoire de stéréotypes La sous représentativité des femmes en science est un problème global qui touche à toute l’organisation de la société Quelles sont les causes de ce triste constat? Les stéréotypes et les idées reçues . Les stéréotypes sont: des représentations schématiques et globalisantes, des croyances sur ce que seraient ou ne seraient pas les filles ou les garçons. Ils sont intériorisés et agissent de façon inconsciente sur nos pensées et décisions.
Précieuses études de genre
Même si l’égalité entre femmes et hommes est aujourd’hui un engagement de la République, les chiffres révèlent une réalité toujours accablante. L’origine de ces inégalités, c’est l’existence tenace de stéréotypes qu’il faut s’efforcer d’éradiquer. C’est là que s’inscrivent les sciences du genre, abordées dans ce dossier de CNRS Le journal.
Rapport – Lutter contre les stéréotypes filles-garçons
Ce rapport « Lutter contre les stéréotypes filles-garçons. Un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance. » a été remis à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du Gouvernement. Rapport – Lutter contre les stéréotypes filles-garçons Les inégalités entre les femmes et les hommes sont connues : les femmes comptent pour 46 % des salariés du privé mais 20 % des cadres dirigeants et 20 % des membres des conseils d’administration du CAC 40.
Les filles sont meilleures que les garçons à l'école. Depuis 100 ans et dans toutes les matières
Temps de lecture: 2 min Depuis quelques années, de nombreuses études montrent que les filles ont de meilleurs résultats à l'école que les garçons, à tel point qu'aux Etats-Unis, les discussions tournent aujourd'hui autour de ce «nouveau» déséquilibre éducatif et des moyens d'aider les garçons à combler leur retard. Le constat est aussi une des raisons pour lesquelles Hanna Rosin, contributrice de Slate.com, annonçait récemment le déclin masculin et l'arrivée d'une ère dans laquelle les femmes accèdent enfin au pouvoir dans son livre The End of Men (voici venu le temps des femmes). Mais la «crise» des performances des garçons à l'école part de l'idée que les garçons étaient meilleurs à l'école avant que les filles n'arrivent à refaire leur retard et à les dépasser.