Neurosciences : quelles stratégies pour les enseignants ? (brochure pédagogique à télécharger)
Rémi Samier et Sylvie Jacques sont orthophonistes et ont réalisé une brochure dans laquelle ils ont compilé les dernières données au sujet de la neuropsychologie appliquée à la pédagogie. Ils se sont inspirés des travaux de Serge Tisseron, Pascale Toscani, Alain Pouhet, Philippe Lachaux, Olivier Houdé et Stanislas Dehaene (pour ne citer que les noms déjà présentés sur le blog -> suivre le lien sur chaque nom pour accéder aux articles qui y font référence). Chaque double-page concerne un thème différent associant texte et schéma.
Fondements cognitifs des apprentissages scolaires - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 06 janvier 2015 09:30
Le cours 2014 a été consacré aux liens qu’entretiennent ou que devraient entretenir les sciences cognitives avec les sciences de l’éducation. Ces liens sont nombreux et réciproques. Comprendre comment l’éducation parvient à transformer le cerveau humain est l’un des grands problèmes ouverts en neurosciences cognitives, qui soulève de nombreuses questions passionnantes : comment les apprentissages scolaires (langues première et seconde, lecture, écriture, mathématiques) s’inscrivent-ils dans les circuits de notre cerveau ? Quels rôles respectifs jouent l’organisation précoce et la plasticité cérébrale dans ces modifications ?
Apprendre à enseigner des années 1970 aux années 1990 : d’une forme de domination scolaire à l’autre ?
Viviane Isambert-Jamati, Crises de la société, crises de l’enseignement : sociologie de l’enseignement secondaire français, Paris, Presses universitaires de France, 1970, vol. 1 ; Évelyne Héry-Vielpeau, Les pratiques pédagogiques dans l’enseignement secondaire au 20e siècle, Paris, L’Harmattan, 2007 ; Yves Verneuil, « Identités et compétences professionnelles dans les années 1920 », Histoire de l’éducation, janvier 2009, n° 121, p. 43-66. Relayés notamment lors du Colloque d’Amiens de l’AEERS, tenu en mars 1968 : André D. Robert, « Autour de mai 1968, la pédagogie en question. Le colloque d’Amiens », Les Sciences de l’éducation - Pour l’Ère nouvelle, vol. 41, n° 3, p. 27-45 ; Antoine Prost, « Le colloque d’Amiens » dans La formation des maîtres : de 1940 à 2010, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014, p. 121-132. Marlaine Cacouault, « Prof… c’est bien pour une femme », Le Mouvement social, 1987, no 140, p. 107-119. Définis par B.
17 conditions pour créer la motivation - sciences cognitives
Condition 1 Un but Correspondant à un sens pour l’apprenant Accessible, donc lié aux compétences acquises et potentielles. Condition 2 Des objectifs
Mémoire
Dossier réalisé en collaboration avec le Pr. Francis Eustache, Directeur de l'unité Inserm-EPHE-UCBN U1077 "Neuropsychologie et neuroanatomie fonctionnelle de la mémoire humaine" – Octobre 2014 La mémoire repose sur cinq systèmes de mémoire © Inserm, G. Auzias/S.
ANAE N° 139 - Apprentissages, cognition et émotion
Vol 27, tome VI, décembre 2015 Parution 10 janvier 2016 Apprentissages, cognition et émotion De la théorie à la pratique Dossier coordonné par Édouard Gentaz Professeur à l’Université de Genève et Directeur de Recherche au CNRS Éditorial J.
L’inspection scolaire en Suède – CFCPE
Le rôle de l’inspection suédoise est de contrôler et d’examiner les établissements scolaires selon un démarche d’audit de qualité, de donner des avis et des recommandations aux directions d’établissement et aux équipes pédagogiques sur la base des textes officiels et nationaux en vigueur. Comme le système est fortement décentralisé, l’inspection doit aussi respecter l’autonomie des établissements scolaires et elle n’a pas de rôle automatique de conseiller auprès du ministère parce qu’il existe une Agence Nationale de l’Education pour cela. L’inspection suédoise comprend environ 300 inspecteurs répartis dans des bureaux régionaux et délivre des inspections régulières des établissements scolaires. Trois types d’inspection sont possibles : – de base, une visite qui dure environ une demi-journée- intermédiaire, une visite entre 1 et 3 jours qui dépend de la taille de l’établissement- détaillée : une visite qui dure au maximum 3 jours. Source : de la Motte, P. I. (2014). 8.
[Neurosciences] 4 éléments clés pour comprendre le fonctionnement de la mémoire et améliorer l'apprentissage
1.L’attention Pour qu’une information entre dans la mémoire, il faut qu’elle soit captée et encodée (associée à des perceptions sensorielles et/ou à des souvenirs ou des connaissances déjà en place). L’attention joue donc un rôle déterminant au service de la mémorisation : pour comprendre et réviser, on doit se mettre en état d’attention soutenue, de “vigilance”.
10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre
Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ?
Mon Cerveau à l’école
L’équipe de Stanislas Dehaene, chercheur en neurosciences cognitives, a lancé en 2014 un site de vulgarisation scientifique à destination des parents et éducateurs visant à faire le lien entre les neurosciences cognitives et les pratiques pédagogiques. Plusieurs entrées thématiques sont proposées : Cerveau, Bébé, Langage, Lecture, Calcul, Dys, Jeux, Vidéos, Laboratoire, Nouveaux. Concernant par exemple la lecture, les auteurs émettent des recommandations relatives à son enseignement en s'appuyant sur les travaux de recherche en psychologie expérimentale et imagerie cérébrale. Les troubles DYS sont traités dans une catégorie spécifique, notamment la dyscalculie, la dyslexie ou la dyspraxie.
Plasticité – pour le meilleur ou pour le pire.
Dans notre dernier article, nous avons évoqué les effets dramatiques d’une privation d’interactions sociales sur le cerveau du bébé : réduction de l’activité électrique cérébrale, capacités cognitives et sociales perturbées, baisse de QI, allant même jusqu’à une diminution du volume global du cerveau… Mais la question que nous souhaitons aborder aujourd’hui est pourquoi ce manque d’interactions précoces lèse si gravement le cerveau de l’enfant ? Voyons comment le cerveau se développe. L’être humain qui vient de naître commence par emmagasiner les informations du monde extérieur par le canal des sens. Chaque image, chaque interaction, chaque évènement – aussi quotidien soit-il – se fixe dans les fibres de son cerveau en connectant des neurones. Ces connexions de neurones commencent dans le ventre de la mère puis augmentent de façon extrêmement rapide dès la naissance : 700 à 1000 nouvelles connexions par seconde se créent pendant les cinq premières années de la vie.