Gaz de schiste Le gaz de schiste est un gaz naturel retenu à grande profondeur dans certains schistes des bassins sédimentaires. Il n’est donc pas retenu sous une couche imperméable, comme c’est le cas pour les gisements dits « conventionnels » de gaz ou de pétrole, mais emprisonné dans la roche elle-même. Pour l’en extraire, il faut opérer une fracturation de cette roche, obtenue par injection d’eau sous pression, mélangée à quelques additifs (on parle d'hydrofracturation, ou fracturation hydraulique, ou fracking). L’exploitation de ces gisements est coûteuse et présente des risques pour l’environnement, dans le sous-sol, dans les nappes phréatiques et en surface. La concentration en gaz est plus faible que dans les gisements conventionnels mais les zones concernées sont plus étendues. La potentialité de ces gisements, qui sont exploités depuis plusieurs années, surtout aux États-Unis, est énorme.
rts.ch - découverte - science et environnement - terre et espace - gaz de schiste L'extraction du gaz de schiste n'est pas aisée. [© Thibault Renard - Fotolia] Le gaz de schiste est composé principalement de méthane. Ce gaz est une énergie fossile qui tire son nom des roches sédimentaires où il se trouve, les schistes. Le gaz de schiste est un gaz "non conventionnel", au contraire des gaz "conventionnels" comme le gaz naturel qui se trouve dans une roche poreuse d'où on peut facilement l'extraire. Parfois, on parle aussi de "shale" ou de "gaz de shale", une expression qui vient de l'anglais "shale gas". Les Républicains relancent le débat sur les gaz de schiste Les Républicains (LR) ont relancé, dimanche 14 février, la polémique sur les gaz de schiste et les organismes génétiquement modifiés (OGM). LR doit « être le parti du principe d’innovation plus que du principe de précaution, le parti du gaz de schiste, le parti des OGM, le parti des biotechs, j’ai cette intime conviction », a déclaré Luc Chatel, le nouveau président du Conseil national du mouvement. Si cette prise de position n’engage pas les candidats à la primaire de la droite, elle est cohérente avec les propos de Maud Fontenoy, déléguée à l’environnement des Républicains, en faveur de ces hydrocarbures.
Arctique: pétrole, gaz et voies navigables suscitent les convoitises Mer de Barents, été 2018. Température extérieure : moins 30 degrés. Une sirène retentit sur la plate-forme pétrolière. Un iceberg est en vue, il risque de percuter l'installation dans deux ou trois heures. Juste le temps de détacher les "flexibles" qui remontent le gaz du sous-sol et de s'écarter de quelques miles, pendant que le bloc de glace s'éloigne. Voilà le genre de danger auquel seront confrontés les ingénieurs de Total et de Gazprom lorsqu'ils commenceront l'exploitation du gisement géant de Chtokman, au large des côtes russes.
Les routes potentielles de l’Arctique Les deux routes Nord-Ouest et Nord-Est La récession progressive de la banquise d’été permet d’envisager deux routes maritimes à l’Est et à l’Ouest du pôle Nord : le passage du Nord-Ouest, long de 1 500 km, comporte plusieurs chemins possibles entre les îles arctiques du grand Nord canadien, longe l’Etat américain de l’Alaska, et débouche dans le Pacifique par le détroit de Béring. La voie, qui reste parfois bloquée par les glaces tout au long de l’année, a encore été très peu utilisée et quelques rares navires marchands l’ont empruntée en 1969, 1970 et 2008. le passage du Nord-Est, part de la mer de Barents, traverse l’archipel russe glacé dit de « la Terre du Nord », longe la côte de Sibérie orientale et rejoint le Pacifique par le même détroit de Béring.
Arctique: les enjeux de l'ouverture de la route du Nord Depuis plus d'une décennie, un 'nouvel Arctique' est en train de prendre forme. Le compte à rebours a bel et bien débuté, aussi posons-nous sans plus tarder la question des enjeux, des opportunités et des défis pour l'Europe. Quand l'Arctique s'éveillera Quand l'Arctique s'éveillera - fiévreux - le monde aura les pieds dans l'eau.
L’Arctique, soumise au réchauffement climatique, résistera-t-elle à la convoitise des pétroliers Impossible, dans l’Arctique, d’échapper à la réalité du changement climatique. La région située à l’intérieur du cercle polaire se réchauffe deux fois plus vite que le reste de l’hémisphère nord. Chaque année, les médias internationaux font leurs grands titres sur le nouveau record de fonte de la banquise. D’ici deux décennies, l’océan Arctique sera totalement libre de glaces durant l’été.
OGM - risques pour l'environnement 1. réduction de la biodiversité due à l’agressivité des caractères compétitifs que les plantes OGM (dites PGM) expriment vis à vis de la flore et de la faune. 2. dispersion des transgènes par voies de pollinisation, avec risque de dissémination de gènes de résistance à des herbicides par exemple. Des « mauvaises herbes » résistantes aux herbicides totaux apparaîtront alors qui nécessiteront l’emploi de pesticides encore plus toxiques pour s’en débarrasser. Environnement et OGM : risques, coexitence, contamination Les plantes se croisent et disséminent leurs gènes Le transgène est présent dans l’ensemble des cellules d’une PGM. Il est donc présent également dans le pollen. Or le pollen voyage… poussé par le vent ou emporté par des insectes pollinisateurs.
La pollution marine L’excès de fertilisant provenant des égouts et des rejets agricoles ont entrainé une multiplication des zones à faible teneur en oxygène (hypoxiques) aussi appelées zones mortes, où la majeure partie de la vie marine ne peut pas survivre, entrainant la destruction de certains écosystèmes. Il existe actuellement près de 500 zones mortes, dont la surface totale couvre plus de 245 000 km², soit environ la surface du Royaume-Uni. L’excès d’azote peut également amplifier la prolifération d’algues et de microorganismes. Ces proliférations peuvent être nocives (efflorescences algales nuisibles, HAB), provoquant la destruction massive de poissons, la contamination par toxines des produits de la mer et altérant les écosystèmes.