Vandana Shiva : « Le libre-échange, c’est la dictature des entreprises » Basta ! : Les combats que vous menez sont liés à la souveraineté – alimentaire, sur les terres, l’eau, les semences. Qu’est-ce que la souveraineté ? En quoi est-ce un enjeu majeur du 21e siècle ? Vandana Shiva : La redéfinition de la notion de « souveraineté » sera le grand défi de l’ère post-globalisation. La mondialisation était fondée sur l’ancienne notion de souveraineté, celle des États-nations héritée de la souveraineté des monarques et des rois. Pour garantir cette souveraineté, faut-il fermer davantage les frontières ? Aucune frontière n’est jamais totalement fermée. Nous ne disons pas « non au commerce », mais « non au commerce dérégulé ». Le protectionnisme peut-il être une solution face à cette exploitation du vivant, en empêchant les multinationales d’avoir accès à ces ressources qu’elles exploitent ? Tout comme nous devons redéfinir la notion de souveraineté, nous devons repenser la notion de protectionnisme. La protection de nos paysans est un « protectionnisme vital ».
Reconstruire une gauche en France Combien faudra-t-il d’échecs électoraux cuisants et de désaffection populaire pour se mettre au travail, sérieusement, et faire du neuf à gauche ? Je le dis avec une bonne dose de colère car la responsabilité collective est engagée pour ne pas laisser la sidération, le cynisme ou la routine l’emporter. Oui, nous sommes au pied du mur. À la croisée historique des chemins. Car, contrairement à l’ambiance médiatique du premier tour des élections départementales, le PS et la gauche sont en déroute. Nous sommes des millions À l’instar des autres partis de tradition social-démocrate en Europe, le Parti socialiste mène une politique qui rompt chaque jour un peu plus avec les fondamentaux de la gauche. Le ministre de l’Économie a ainsi résumé le sens de la politique gouvernementale menée au nom de la gauche : « Les jeunes doivent rêver d’être milliardaires ». Comme le disent les Indignés espagnols, nos rêves ne rentrent pas dans leurs urnes. Faire du neuf pour conjurer le pire
L’économie décolle sur ARTE › Temps forts Du 7 octobre au 4 novembre, ARTE explore toutes les facettes de l’économie moderne : mainmise du capitalisme financier sur la production, évolution des modèles économiques, blanchiment d’argent, alternatives à la croissance… Des patrons et des hommes « Fortunes et bijoux de famille » - Mardi 7 octobre à 20h50.Les belles années du capitalisme productiviste et glorieux. C’est l’époque de l’Etat-Providence en France et du miracle économique allemand. « Capitalistes sans entreprises » - Mardi 7 octobre à 22h05. Le capitalisme « Adam Smith : à l’origine du libre marché ? « La richesse des Nations, nouvel évangile ? « Ricardo et Malthus, vous avez dit liberté ? « Et si Marx avait raison ? « Keynes / Hayek, un combat truqué ? « Karl Polanyi, le facteur humain » - Mardi 28 octobre à 23h35 L’économiste hongrois Karl Polanyi était en avance sur son temps. l’économie collaborative « Echange, troc et partage, bien plus qu’une mode ? « Echange, troc et partage, un business comme les autres ?
Sans impôts, le service public serait hors de prix "j'aime bien les gens qui parle sans savoirdeja un fonctionnaire peut etre licencier pour faute grave , il peux etre muter d'office aussi pour faute , ils ont aussi des objectifs qui leur sont donnés."... Mais combien sont réèllements virés, ou s'ils sont mutés c'est dans des postes bien dorés..! "les fonctionnaires cotisent pour le chomage alors qu'ils n'en beneficient pas meme en cas de licenciment pour faute."Combien se sont retrouvés aux chômage ? "concernant leur retraite, il ne faut pas oublier que leur prime( part importante du salaire) ne compte pas pour la retraite" Encore heureux, comme vous l'avez dit, prime par-ci, prime par-là, prime de ci, prime de ça, et prime à tout va... "je pense que si certaine personnes devait vivre avec un salaire ou une retraite de fonctionnaire il changerait vite d'avis." Là où l'on est d'accord..."
TSCG - Une playlist sur Dailymotion Dailymotion Sign in Playlist created by Mediapart | 11 videos Le débat TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (Bonus finances publiques) Create a Videozap Create a Videowall Create a Jukebox Grid List now playing Le débat TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (Bonus finances publiques) By Mediapart Le débat du TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (3/3) TSCG-Debat Trautmann Romagnan 3 TSCG-Debat Trautmann Romagnan 2 TSCG-Debat Trautmann Romagnan 1 TSCG : Cazeneuve - Joly, leurs désaccords sur le pacte budgétaire Bernard Cazeneuve sur les 3% de déficit Bernard Cazeneuve pour un "nouveau traité" européen Joly-Cazeneuve : la majorité et le TSCG Le débat du TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (2/3) Le débat TSCG: Pierre Laurent - Karine Berger (1/3) Added by Mediapart last year 625 views 564 views Débat entre deux socialistes en désaccord sur le TSCG : l'eurodéputée Catherine Trautmann le défend tandis que la députée nationale Barbara Romagnan s'y oppose. 355 views 361 views 887 views 554 views 250 views 224 views
La gauche ne peut pas mourir, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, septembre 2014) Dans le débat public ne circulent pas que des sottises : également des poisons. De toutes les navrances complaisamment relayées par la cohorte des experts et éditorialistes, la plus toxique est sans doute celle qui annonce avec une gravité prophétique la fin des catégories « droite » et « gauche », et le dépassement définitif de leur antinomie politique. On n’a pas assez remarqué la troublante proximité formelle, et la collusion objective, du « ni droite ni gauche » de l’extrême droite et du « dépassement de la droite et de la gauche » (« qui ne veulent plus rien dire ») de l’extrême centre. Passe alors un premier ministre qui vaticine que « oui, la gauche peut mourir (1) », trahissant visiblement sous la forme d’une sombre prédiction son propre sombre projet, et la cause semble entendue. A plus forte raison quand lui emboîtent le pas quelques intellectuels : « La gauche est déjà morte ; ce qui en survit est soit pathétique, soit parodique ; si on s’occupait d’autre chose ?
Pourquoi la fondation Gates finance Total, Coca et McDo Où les bons samaritains placent-ils leur argent ? Chez McDo, BP, Coca-Cola, Exxon Mobil et même dans une société de prisons privées. C’est ce qu’ont découvert les journalistes du magazine américain Mother Jones en épluchant la déclaration fiscale 2012 (en pdf) de la fondation Bill et Melinda Gates. Officiellement, les 36 milliards de dollars (26,24 milliards d’euros) de cet empire aussi riche que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont censés « lutter contre la faim et l’extrême pauvreté ». Sylvain Lefèvre est chercheur à la chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’université du Québec à Montréal (UQAM). Terra eco : Pour une fondation qui dit œuvrer pour la santé, investir 2,2 milliards de dollars (1,5 milliard d’euros) dans l’entreprise McDonald’s, c’est normal ? Sylvain Lefèvre : Ce n’est pas vraiment surprenant. Une fondation américaine a donc deux visages ? Ce système n’est-il pas schizophrène ? C’est déjà arrivé. Pour aller plus loin :
Mélenchon : « Il est venu le temps des hologrammes » par Malika Butzbach | Politis O ù je suis ? À Lyon et maintenant… à Paris ! » Dans une lumière bleue, l’hologramme de Jean-Luc Mélenchon apparaît sur scène. « On dirait Obiwan Kenobi dans Star Wars », rigole Taddéo. Dans le public massé dans une salle des anciens Magasins généraux, à deux pas du périphérique parisien, l’étudiant en informatique est aux anges : « Il a parlé de mes sujets préférés ! À lire aussi >> Mélenchon : Le sens d'un programme Dans la salle, les tubes de Damien Saez sont repris par des nombreux jeunes, les plus vieux, eux, fredonnent les chansons de Jacques Brel. Alors, que sont venus voir les 6 000 personnes présentes, l’homme ou l’hologramme ? Une prouesse technique Bluffant, c’est le mot qui revient souvent dans la bouche des personnes présentes. « J’avais peur qu’il soit moins charismatique qu’en vrai, rigole Nicolas, 20 ans. À lire aussi >> Mélenchon se dédouble pour combattre le FN Une campagne tournée vers la technologie et les jeunes À lire aussi >> Mélenchon 2.0
Entretien avec Olivier Berruyer : La fin d'un monde Des écologistes d’EELV choisissent La France insoumise et Mélenchon Les signataires de cet appel sont adhérents ou anciens adhérents à EELV. La liste des noms est à la fin de la tribune. Le score sans appel de la consultation des électrices et électeurs de « la primaire des écologistes » pour un rassemblement des candidats Mélenchon, Jadot, Hamon a montré leur aspiration majoritaire à l’union de toutes les forces de gauche opposées à l’extrême droite, à la droite et au libéralisme. Il marque aussi la sortie l’une conception boutiquière de l’autonomie politique dont le fétiche était une candidature à l’élection présidentielle, dans une soumission à la logique de la Ve République. Pour la majorité des électrices et des électeurs de « la primaire de la Belle Alliance populaire », le bulletin Hamon a été l’occasion de tourner la page du quinquennat Hollande. L’annonce du retrait du candidat écologiste avec celle d’un accord législatif avec le seul Hamon referme brutalement le piège tendu sur cette double aspiration à l’union et au dépassement.
Le balai comme la moindre des choses Seuls ceux qui portent sur la politique le regard scolastique des logiciens auront du mal à comprendre qu’on puisse dire d’un même événement — comme l’affaire Cahuzac — qu’il est à la fois secondaire et principal. Péripétie fait-diversière et crapoteuse, bien faite pour attraper le regard et le détourner des choses importantes (accord sur l’emploi « ANI » [1], austérité, chômage, etc.), la bouse soudainement posée n’en a pas moins le mauvais goût de tomber au plus mauvais moment — il est bien vrai que le spectacle de la cupidité déboutonnée, lors même que le corps social en bave comme jamais, donne quelques envies de coups de fourche. Lire aussi Martine Bulard, « Social-défaitisme à la française », avril 2013. 1983, 2012 : d’un basculement l’autre (de la « politique de terrain » à la « politique de service ») Les contresens du « socialisme de l’offre » Impasse de la « compétitivité » Impasse de la « flexibilité » L’ANI promet pourtant d’avoir des effets bien réels !
Venezuela : la pensée mi-figue mi-raisin de la gauche intellectuelle -- Romain MIGUS Ce n’est évidemment pas un hasard : il s’agissait de créer un climat favorable dans l’opinion publique pour justifier un changement de régime par la force. Celui ci n’ayant pas eu lieu, et le Peuple vénézuélien ayant donné une légitimité par les urnes à l’Assemblée constituante, en dépit du boycott de l’opposition et des menaces qui pesaient sur les électeurs, le Venezuela disparaît progressivement de nos médias, laissant la place à l’arrivée de Neymar au PSG et à celle d’un bébé panda au zoo de Beauval. Comme les nuages se sont désormais retirés (attention tout de même à la queue du cyclone), nous pouvons désormais constater l’ampleur des dégâts laissé par le typhon médiatique au sein de l’opinion publique, et particulièrement parmi les sympathisants et militants de la transformation sociale. Depuis quatre mois, une opération de déstabilisation antidémocratique était en cours dans le pays caribéen. Cette invocation permanente du « chavisme critique » n’est pas le fruit du hasard.
16 mars 2021 Mélenchon : Débat à HEC - #JLMHEC Le vendredi 12 mars 2021 se tenait la 2e édition des forums de L’Avenir en commun, émission consacrée au programme de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2022. Ce 2e numéro était dédié aux questions écologique alors que sortait en librairie la même semaine le 2e Cahier de l’Avenir en commun consacré à la planification écologique. Dans cette émission animée par Clémence Guetté et Ludovic Delaherche, Jean-Luc Mélenchon a d’abord présenté sa vision de la planification écologique : un moyen de requérir le temps long quand la loi du marché impose le court-terme permanent. Il a aussi expliqué qu’elle devait être accompagnée d’une mobilisation citoyenne à plusieurs niveaux et se décider, dans sa mise en oeuvre concrète, au niveau de la commune. Il a également indiqué la place centrale des travailleurs pour organiser cette planification écologique.