Enfants dans la Shoah « La véritable partie plaignante à votre barre est la Civilisation », déclara le procureur américain Robert Jackson, devant le tribunal militaire international, à l’ouverture du procès de Nuremberg (20 novembre 1945). Mais de quelle Civilisation pouvait-il encore s’agir ? « C’est en Allemagne que se produisit l’explosion de tout ce qui était en train de se développer dans tout le monde occidental sous forme d’une crise de l’esprit, de la foi » concluait au sortir de la Seconde Guerre mondiale le philosophe Karl Jaspers. Le surgissement inédit dans le conflit démocratique d’un parti constitutivement criminel fut une éventualité qui n’avait jamais été envisagée par aucun des laudateurs ou détracteurs de la démocratie. Que le nazisme ait pu s’emparer de l’appareil d’État allemand et le mettre en affermage, constitue dorénavant un fait irréversible et irrémissible.
Chronologie du système concentrationnaire nazi (1933-1945) Chronologie des mesures antisémites nazies et des débuts de la Shoah 30 avril 1933 - loi instaurant un numerus clausus dans les écoles et universités allemandes 29 septembre - loi interdisant aux Juifs d'être propriétaires de terres allemandes 4 octobre - interdiction aux Juifs en Allemagne de publier des journaux 17 mai 1934 - les juifs sont privés d'assurance-maladie 22 juillet - interdiction pour les Juifs, en Allemagne, d'obtenir un diplôme de droit 21 mai 1935 - les juifs sont exclus du service militaire en Allemagne 15 septembre - lois de Nuremberg janvier 1937 - adoption de lois allemandes interdisant aux juifs l'exercice de dizaines de professions dont comptables, restaurateurs, pharmaciens, docteurs, banquiers, professeurs pour Allemands, infirmiers, suppression des allocations familiales pour les Juifs 26 avril 1938 - adoption dans le Reich d'une loi exigeant des Juifs qu'ils annoncent leurs propriétés et leurs biens 9-10 novembre - nuit de cristal D'après S. RETOUR au CATALOGUE
Territoire et trajectoire de la déportation (Tetrade) Jalons-INA L'agrandissement du canal de Panama Le projet MOSE : protéger Venise des inondations Le charbon, une source d'énergie massivement utilisée La remise du prix Nobel de la Paix à l'Union européenne en 2012 La décentralisation culturelle vue de Lens Le vieillissement de la population allemande Les centres d'appels délocalisés en Tunisie Jean Prouvé, un créateur à la croisée de l'architecture, de l'artisanat et du design La destruction des mausolées de Tombouctou au Mali Aucun document ne correspond à votre recherche ! Video Les camps de la mort notice archives video ina.fr
Les Einsaztgruppen Cette fiche sera complétée par les élèves grâce à trois types de documents : une vidéo (France 3) permet de contextualiser et la "Shoah par balles". L’abbé Desbois (le découvreur de cette Shoah) explique le sens de ses recherches. Soir3 par minchetrev (Attention à bien prévenir les élèves car certains ont été choqués par l’extermination des enfants et par les cadavres photographiés ou filmés par les bourreaux nazis). une carte des mouvements des Einsatzgruppen disponible dans la plupart des manuels un court extrait de livre de Stéphane Audoin-Rouzeau, « Les violences de guerre. 1914-1945 » Ed. Einsatzgruppen Enfin, l’activité s’achève par l’étude d’une carte des camps d’extermination nazis. Afin que les élèves appréhendent l’idée d’une "Guerre d’anéantissement", un tableau à double entrée (Einsatzgruppen et Guerre du Pacifique) est proposé en restitution finale. Ressources complémentaires : Shoah par balles (version française) - Juif.org par ben26ben
Il y a 70 ans, le massacre d'Oradour-sur-Glane Il y a soixante-dix ans jour pour jour, 642 civils, hommes, femmes et enfants, étaient massacrés à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) par la division SS Das Reich. Aujourd'hui, mardi 10 juin, le Premier ministre, Manuel Valls, va rendre hommage aux victimes de cet épisode tragique de la seconde guerre mondiale. Selon le programme communiqué par Matignon, Manuel Valls, accompagné par le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire, Kader Arif, arrivera à 15 heures dans le village martyr. Longtemps embryonnaires, les investigations relancées outre-Rhin ont débouché en début d'année sur l'inculpation d'un Allemand de 88 ans pour sa responsabilité dans ce qui restera comme la pire tuerie perpétrée sur le sol français par les troupes nazies.
Les expériences medicales dans les camps nazis Compte-rendu du Commandant RAPHAËL, du Service Cinématographique des Armées. « Le vendredi 1er décembre 1944, au cours d'une visite à l'Hôpital Civil de Strasbourg pour rechercher du matériel photographique provenant de l'Institut allemand, le Commandant Raphaël, du Service Cinématographique de l'Armée, a constaté la présence dans le sous-sols du bâtiment de l'Institut d'Anatomie de cadavres entassés, dans des cuves peines d'alcool. Ces cadavres étaient destinés aux expériences du Professeur Hirth, Directeur de l'Institut. D'après les déclarations des employés alsaciens : Peter, Wagner et Gabel, ces corps auraient été livrés à l'Institut, sur la demande du Professeur Hirth, par un camp d'internés politiques (Schirmeck ou Struthof). Sur 120 cadavres commandés, 86 ont été livrés (dans la même journée, en plusieurs fois) à 5h du matin. Les corps étaient transportés nus, à raison de 50 par camion. Mr Bong devait être fusillé, et n'a pas été exécuté, afin de servir de témoin.
Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky I. Des lettres oubliées dans une armoire II. Un lien très fort entre l’élève et son professeur III. IV. V. VI. Génocide tsigane Les Tsiganes ont de tout temps été persécutés par les Etats et ce tant en Europe Orientale qu'en Europe Occidentale. Ils ont été réduits en esclavage en Roumanie, mis aux galères en France et déportés dans les colonies en Angleterre. Ils étaient persécutés parce qu'ils étaient différents, différents par leur apparence, différents par leur mode de vie et différents par leur culture. Allemagne L'arrivée des Nazis au pouvoir ne marqua pas une rupture avec la politique précédemment poursuivie. Depuis le XIXème siècle, la "race tsigane" était présentée comme une race étrangère et inférieure.
VIDEO. Témoignage d'une survivante française d'Auschwitz Cet article date de plus de neuf ans. Publié le 25/01/2015 22:39 Mis à jour le 26/01/2015 12:40 Durée de la vidéo : 4 min À l'occasion des commémorations du 70e anniversaire de la libération des camps de concentration, une équipe de France 2 a rencontré une survivante française. Le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau était à la fois "un lieu où on acheminait des gens identifiés comme des opposants ou des gens dont on voulait se débarrasser et qui pouvaient être mis au travail et, d'autre part, un site où les gens étaient immédiatement assassinés", analyse l'historien Tal Bruttmann au micro de France 2. "On nous a mis nus, c'était affreux. Partager : l'article sur les réseaux sociaux La Quotidienne Monde Retrouvez tous les jours à 19h les événements marquants de l’actualité internationale France Télévisions collecte votre adresse e-mail pour vous adresser la newsletter "La Quotidienne Monde". les mots-clés associés à cet article
VIDEO. Auschwitz : les derniers survivants témoignent de l'enfer des camps d'extermination Sarah Montard avait 16 ans et Jacques Altmann à peine 20 quand ils furent déportés à Auschwitz-Birkenau (Pologne), durant la seconde guerre mondiale. Soixante-dix ans après la libération du camp de la mort, leurs souvenirs sont intacts. Ils les ont confiés à France 2 : Leur arrivée : "on entre par la porte, on ressort par la cheminée" Jacques Altmann : Il franchit les portes d'Auschwitz le 10 février 1944, par le convoi numéro 68. Sarah Montard : La vérité, Sarah et sa mère Maria l'apprennent, elles aussi, dès leur arrivée par des Polonaises qui font office de gardiennes du camp. Leur quotidien : survivre malgré la faim et la terreur Jacques Altmann : Il est affecté au tri des bagages : sortir les valises des trains, mais aussi sortir les corps de ceux qui sont morts durant le trajet. Alors que l'espérance de vie n'est que de deux mois, avec une soupe et 200 grammes de pain par jour. Sarah Montard : Si la culpabilité ronge Jacques, Sarah est quant à elle terrifiée par les gardiens.