Walter Hallstein Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Walter Hallstein (né le 17 novembre 1901 à Mayence et décédé le 29 mars 1982 à Stuttgart) était un homme politique allemand démocrate-chrétien. Il est également considéré comme un des Pères de l'Europe. Biographie[modifier | modifier le code] Professeur de droit, il est juriste pendant le Troisième Reich, appartenant à diverses organisations professionnelles du régime nazi : Association National-Socialiste des Enseignants (Nationalsozialistischer Lehrerbund), Association des Juristes Nationaux-Socialistes (Nationalsozialistischer Rechtswahrerbund), Association Allemande National-Socialiste des Maîtres de Conférence (Nationalsozialistischer Deutscher Dozentenbund) sans toutefois être membre du Parti national-socialiste[1]. Walter Hallstein achève ensuite sa carrière politique comme député au Bundestag où il siège de 1969 à 1972. De 1968 à 1974, il est également président du Mouvement européen. Honneurs[modifier | modifier le code]
« Let Europe arise ! » – Winston Churchill This noble continent, comprising on the whole the fairest and the most cultivated regions of the earth; enjoying a temperate and equable climate, is the home of all the great parent races of the western world. It is the fountain of Christian faith and Christian ethics. It is the origin of most of the culture, arts, philosophy and science both of ancient and modem times. If Europe were once united in the sharing of its common inheritance, there would be no limit to the happiness, to the prosperity and glory which its three or four hundred million people would enjoy. And what is the plight to which Europe has been reduced? Some of the smaller States have indeed made a good recovery, but over wide areas a vast quivering mass of tormented, hungry, care-worn and bewildered human beings gape at the ruins of their cities and homes, and scan the dark horizons for the approach of some new peril, tyranny or terror. They may still return. What is this sovereign remedy? The process is simple.
Victor Hugo et les États-Unis d’Europe - I Fonds Victor Hugo. II -- ŒUVRES. Le Rhin. Manuscrit autographe Il voit dans le réveil des nations la promesse d’une unification européenne. Malheureusement, le « Printemps des peuples » est réprimé partout par les forces contre-révolutionnaires. Le contenu du discours d’ouverture du Congrès de la Paix de 1849 L’idée-force est que l’organisation politique de l’Europe engendrera inévitablement la paix. Il fait le parallèle avec la situation des anciennes provinces françaises, en conflit permanent, il y a quatre siècles. Les armées nationales n’ayant plus lieu d’être entretenues dans un contexte de paix pérenne, Victor Hugo met en avant, par ailleurs, que la fin des dépenses d’entretien de ces armées permettra la mise en œuvre de grands travaux qui concourront à éteindre la misère. Hugo évalue à quatre milliards ce que les nations européennes dépensent chaque année, au total, pour l’entretien de leurs armées. Il conclut en reconnaissant un rôle moteur joué par l’Angleterre et la France :
Plan Fouchet Le Plan Fouchet est un projet politique européen. Il a été élaboré par une commission intergouvernementale présidée par Christian Fouchet en 1961. Le travail de cette Commission aboutit à une première version présentée le 2 novembre 1961[1], puis à une seconde en janvier 1962[2]. Contexte[modifier | modifier le code] La réalisation de ce plan s'effectue dans un contexte troublé pour l'Europe communautaire. Histoire[modifier | modifier le code] Depuis l'échec de la Communauté européenne de défense (CED) en 1954, la communauté européenne avait relancé le processus de construction institutionnelle de l'Europe par l'intermédiaire des traités de Rome de 1957, qui instituaient la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA). Le projet, qui ne convenait pas aux pays de la CEE autres que la France, resta finalement lettre morte. Contenu[modifier | modifier le code] 1) Référence à l'OTAN, rejetée par la France ; 2) Réorganisation des institutions.
Les pères fondateurs de l’UE L’Union européenne dans laquelle nous vivons aujourd’hui a été créée sous l’impulsion de plusieurs dirigeants visionnaires. Cet espace de paix et de stabilité que nous tenons pour acquis n’aurait pas pu voir le jour sans leur énergie et leur motivation. Rassemblant aussi bien des résistants que des avocats, ces personnalités issues d’horizons divers étaient mues par un même idéal : une Europe pacifique, unie et prospère. Outre celles présentées ci-dessous, de nombreuses autres personnes ont travaillé sans relâche pour faire aboutir le projet européen. Cette section sur les pères fondateurs est donc encore amenée à s’étoffer. Konrad Adenauer, un démocrate pragmatique et un infatigable fédérateur Le premier chancelier de la République fédérale d'Allemagne, qui fut à la tête de ce nouvel État de 1949 à 1963, modifia plus que quiconque le visage de l'Allemagne de l’après-guerre et le cours de l’histoire européenne. En savoir plus sur Konrad Adenauer (685 kB) Joseph Bech, (531 kB) (145 kB) (616 kB)
Table ronde des industriels européens - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Table ronde des Industriels européens (European Round Table, ERT) est un groupe de lobbying créé en 1983 par Pehr Gyllenhammar (président de Volvo), Wisse Dekker (président de Philips) et Umberto Agnelli (président de Fiat) [1]. L'ERT rassemble les 49 plus grandes entreprises européennes, situées dans 18 pays de l'UE. Mission[modifier | modifier le code] L'ERT s'est donnée pour objectif de « stimuler la compétitivité mondiale de l'industrie européenne », notamment en prônant la baisse du salaire minimum, la réduction des dépenses de sécurité sociale et la privatisation de services publics [2]. Critiques[modifier | modifier le code] L’ERT a nettement influé sur le texte de l’Acte unique européen de 1986 et sur le texte du Traité de Maastricht de 1992[4], traité fondateur de l'Union européenne. Liste des membres actuels (Janvier 2011)[modifier | modifier le code] Président[modifier | modifier le code] Leif Johansson - Ericsson Brian Ager
Pères de l'Europe Les « Pères de l'Europe » ou « Pères fondateurs de l'Union européenne » désigne, par analogie avec les Pères fondateurs des États-Unis d'Amérique[1],[2], un groupe historiquement défini de sept à onze personnalités politiques européennes qui ont été les premiers promoteurs, avec les traités de libre-échange créant la CECA et la CEE, de la construction européenne au XXe siècle[3] conduisant à l'actuelle Union européenne. Au sens le plus restreint, il s'agit de l'Allemand Konrad Adenauer, du Luxembourgeois Joseph Bech, du Néerlandais Johan Willem Beyen, de l'Italien Alcide De Gasperi, des Français Jean Monnet et Robert Schuman et du Belge Paul-Henri Spaak. Liste[modifier | modifier le code] L'Union européenne considère que ses pères fondateurs sont : D'autres sources sont plus restreintes[1],[2]. Les motifs de l'engagement européen[modifier | modifier le code] Une volonté commune de réconciliation des Européens[modifier | modifier le code] Conclusion[modifier | modifier le code]
L'Europe, l'économie de marché et la concurrence, par Jean-Louis Andreani LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Louis Andreani La Constitution est-elle oui ou non "libérale" sur le plan économique ? Au-delà de la connotation de plus en plus péjorative de ce vocable, qui explique l'insistance du camp du non et les hésitations de celui du oui, les mêmes mots (économie de marché, concurrence...) peuvent recouvrir des réalités et des interprétations divergentes. L'objectif de l'établissement en Europe des quatre libertés de circulation (marchandises, services, capitaux, personnes) est fixé dès le traité de Rome, en 1957. Certaines dispositions de la Constitution sur les questions sociales, qui suscitent les critiques des partisans du non, viennent du traité de Rome. Pour Jean Monnet, commissaire général au Plan de 1945 à 1952, pragmatique et réaliste, comme pour Robert Schuman, ministre MRP (démocrate-chrétien) des affaires étrangères de 1948 à 1953, le choix de l'économie de marché était évident. Or les cartes ont été rebattues.
diploweb.com Geopolitique de l'Europe: Le partenariat transatlantique germano-americain, une nouvelle naissance,par Pierre Hillard, specialiste de l'Allemagne La nouvelle est tombée comme un couperet le 27 février 2004. En effet, le président Bush et le chancelier Schröder ont signé une déclaration commune qui résonne comme un défi : « L’Alliance germano-américaine pour le XXIè siècle » (Das deutsch-amerikanische Bündnis für das 21. Jahrhundert). Nous avons eu l’occasion d’évoquer la teneur des propos tenus le 18 juillet 2003 par de nombreuses personnalités internationales au sein d’un think tank allemand, la Fondation Bertelsmann, qui annonçait une refonte du lien transatlantique. L’élaboration d’une stratégie Dès l’échec du projet de constitution européenne, il s’est organisé sous l’égide de la Fondation Bertelsmann et en liaison avec le ministère des Affaires étrangères allemand un colloque de grande envergure les 9 et 10 janvier 2004 à Berlin sous le patronage du chancelier Schröder, de Joschka Fischer et du président irlandais du Conseil de l’Union européenne Bertie Ahern. 11.01.2001, H. Crédits: Ministère des Affaires étrangères G.
L’Europe fédérale des Eurorégions Ethno-linguistiques : vers un 4ème Reich germano-américain ? Haaaaaa… Les vacances, période durant laquelle c’est un peu tous les jours Noël pour nos élus tant il devient facile de faire passer n’importe quelle connerie au parlement. Seulement voilà, amis internautes, cette année un cap vient d’être franchi. En effet, le 23 Juillet 2013, nos députés ont osé avaliser l’amendement 745 – 9bisA, dit « amendement GAYMARD » ou « amendement 9B » visant à supprimer l’obligation de référendum en cas de remodelage des collectivités locales. Cet amendement qui passera à la rentrée au vote des sénateurs concerne plus particulièrement : – Le regroupement de départements (article L3114-1) – Le changement de limites d’une région (L4122-1-1) – Le regroupement de régions (L4123-1) – La fusion d’une région et des départements qui la composent (L4124-1). Dans cette vidéo, on peut voir Hervé Gaymard à l’œuvre au sein de l’hémicycle. Une saine « simplification du mille-feuille administratif » me direz vous? L’Europe, ce sera plus de démocratie; disaient-ils … « Ha !