Kit de démarrage du #muséogeek
Je reçois souvent des demandes d’étudiants en histoire de l’art, en muséologie, en communication, parfois même en marketing pour relire leur note d’intention ou leur mémoire – encore plus depuis que j’ai commencé à travailler pour le musée du quai Branly. Et tout comme des professionnels, des étudiants, des mentors m’ont aidé il n’y a pas si longtemps, je fais de mon mieux pour les aider. Aussi, j’ai pensé que le plus simple serait encore de rassembler quelques ressources qui me semblent fondamentales pour aborder le numérique au musée. C’est donc une approche très généraliste, non spécialisée que je propose ici. N’hésitez pas à en proposer d’autres en complément dans les commentaires. "So you want to become an apprentice?" Quelques lectures pour bien démarrer Les lieux pour échanger au quotidien Les blogs à suivre en France Les blogs et personnes à suivre à l’étranger Personnes à suivre sur Twitter Conférences et événements réguliers Conférences et événements passés Like this:
Techniques innovantes pour l'enseignement supérieur
De clients à citoyens : comment appeler vos visiteurs
Jon Alexander – DR Jon Alexander est directeur de The New Citizenship Project, un laboratoire d’innovation sociale, qui utilise la stratégie créative afin de promouvoir le rôle du public en tant que citoyen et de favoriser sa participation au sein de la société. Précédemment, Jon est passé par des agences de publicité à Londres où il a développé des stratégies de marque pour de grandes entreprises comme Orange et Sony. Jon sera l’un des invités de Communicating the Museum en septembre à Istanbul. Pour mieux comprendre ce que recouvre le mot citoyen et comment les institutions artistiques devraient s’intéresser au changement de comportement qu’implique ce glissement de terme (client à citoyen), nous avons rencontré Jon Alexander. Vous avez travaillé dans plusieurs agences et dans de grandes entreprises telles qu’Orange et Sony. Paolo Bona / Shutterstock.com Aujourd’hui, les mots «consommation» ou «client» font de plus en plus partie du monde public et institutionnel.
Présentation - MOOC CERTICEscol
Le MOOC CERTICE scol (pour Certification des compétences TICE en milieu scolaire) vise à former puis à certifier les enseignants du primaire, du secondaire et leurs encadreurs, dans les pays francophones en développement, aux usages des technologies de l’information et de la communication en éducation. Le dispositif s’appuie sur un référentiel élaboré par l’UNESCO qui se décline en 6 domaines : Connaissance des politiques TIC dans l’éducationConnaissance de base en programme et évaluationIntégrer les technologies au sein de la pédagogieOutils de base en TICOrganisation et administration de la classe standardCulture numérique pour la formation professionnelle des enseignants Vous pouvez vous inscrire à la formation en cliquant sur ce lien
La culture pour combattre l'échec scolaire
Hercule et le lion de Némée© The Yorck Project: 10.000 Meisterwerke der Malerei Le tonneau des Danaïdes. C’est l’image qui vient à l’enseignant qui explique la différence entre « et » et « est » à un élève de troisième. C’est celle qui m’est venue. Explication délivrée pour la 350ème fois, en classe, en cours de soutien, à l’étude… et qui ne se traduira par aucun progrès sensible quand cet adolescent devra rédiger un texte. Oui, les élèves les plus faibles, deux, trois parfois une dizaine par classe semblent comme bloqués dans leurs apprentissages. Alors que faire quand on a tout essayé ? S. Serge Boimare, psychologue et intervenant scolaire à l'initiative du projet "nourrissage culturel" qui articule le français avec la transmission de la mythologie et des contes au collège.
L'interview éco. "On peut se former entièrement en ligne, jusqu’au diplôme"
OpenClassrooms est devenue en trois ans l'un des leaders mondiaux des MOOC, les formations sur internet. La jeune start-up française a noué il y a un an un partenariat avec Pôle emploi pour ouvrir les cours en ligne au plus grand nombre. "Le but du partenariat avec Pôle emploi est d'attirer l'intérêt des demandeurs d'emploi sur le fait qu'il est possible de se former en ligne, a expliqué sur franceinfo Mathieu Nebra, cofondateur de l'entreprise, jeudi 22 septembre. C'est gratuit pour les demandeurs d'emploi. 30 000 ont bénéficié du dispositif. 30 000 demandeurs d'emploi ont bénéficié du dispositif "Notre mission, c'est d'aider les gens à trouver un emploi ou d'évoluer dans leur emploi, a précisé Mathieu Nebra au micro de Jean Leymarie. La formation en un an revient à 3 600€ "à comparer aux 21 000€ à débourser pour un Bac+3 dans une salle de classe physique, détaille la cofondateur d'OpenClassrooms, qui n'a pas pour ambition de faire disparaître les salles de cours.
La gestion de la culture
Institutions ou « entreprises » culturelles ? Les musées, les monuments, les centres culturels ou encore les bibliothèques ne sont pas des entreprises, n’ayant ni actionnaires ni objectif de profit. Néanmoins, comme toute organisation – et toute organisation publique en particulier (à l’instar des universités ou des hôpitaux) – ces institutions culturelles doivent être bien « gérées ». Cela implique la réalisation prioritaire des missions de l’institution (scientifique, culturelle, pédagogique, sociale, touristique…) avec la meilleure utilisation possible des moyens humains, techniques et financiers disponibles, y compris grâce à l’apport de partenariats et de coopérations. La réussite d’un équipement culturel se mesure par ailleurs à son degré d’insertion dans son territoire, à l’égard des publics de proximité (les autres seront attirés par le rayonnement de l’institution), du tissu culturel et associatif local, des opérateurs touristiques et des entreprises. Le management de la culture
"Les acteurs culturels doivent penser en termes de marketing et de stratégie"
Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle ère de l’économie de la culture ? Dans le secteur non marchand, on ne voit pas poindre de modèle économique alternatif capable de se substituer à celui que nous connaissons aujourd’hui, que ce soit en France ou à l’étranger. Il s’agit donc essentiellement de ressources complémentaires. Quelles que soient ces ressources, la baisse des financements publics se solde toujours pas une contraction des moyens généraux. Il faut donc toujours faire avec moins. Dans ce cas, chercher des mécènes est totalement vain… Pas nécessairement ! Restaurant de l’Eco-musée de l’Olivier, Volx (Alpes de Haute-Provence), CC BY 2.0 Pourquoi, malgré tout, beaucoup d’acteurs culturels publics restent-ils aussi méfiants face aux subsides privés ? Certes, il existe des réticences. Qu’apportent ces deux techniques ? C’est-à-dire ? Les difficultés viennent-elles d’un manque de professionnalisation ?
Financements privés de la culture : le donnant-donnant ne suffit pas-Frédéric Lafond
Comment abordez-vous la question des financements privés dans les politiques culturelles ? Nous devons prendre acte d’un contexte nouveau. D’abord, la place de la culture dans l’économie française, avec près de 700 000 emplois directs et une contribution proche de 60 milliards d’euros dans le PIB [selon le rapport de l'IGAC et de l'IGF de décembre 2013 sur l'apport de la culture au PIB de la France, ndlr]. Les fonds privés pourraient-ils donc avoir un effet levier ? Autant il faut affirmer la dimension économique de la culture, autant il ne faut pas la réduire à cette dimension. Comment concilier ce sens de l’argent public avec un soutien privé ? Le simple donnant-donnant, qui prévaut trop souvent, ne suffit pas. Un exemple pour illustrer ce type de partenariat responsable ? En 2013, le département du Doubs a racheté à un collectionneur japonais le Chêne de Flagey, le tableau de Courbet (image), aujourd’hui exposé au musée Courbet d’Ornans (1). Qu’est-ce qui n’est pas négociable ?