Prêt de livre, accès à la culture et droit d'auteur. ActuaLitté en fait régulièrement écho dans ses colonnes : la rémunération des auteurs ne cesse d'interpeller, tous secteurs confondus, de la bande dessinée à la littérature générale.
Parallèlement, de plus en plus d'outils numériques permettent de diffuser plus largement le savoir et la culture, laissant entrevoir une transition délicate. À l'heure où l'on s'inquiète du piratage des livres numériques et du partage sans limites de l'œuvre de l'écrivain, mon esprit bouillonne et je ne sais plus où donner de la tête. Si, en tant qu'auteure et actrice de l'édition, je ne peux que prendre part à cette crainte, je me demande tout de même si le numérique est bien la source du problème. Le bookcrossing, ou le livre liiiiiiiiiiibre ! Une initiative m'avait déjà fait tiquer : celle du bookcrossing. (Alexandre Duret-Lutz, CC BY-SA 2.0) Boox up : In Gut(enberg) we trust Au Salon du livre de Paris, édition 2015, une autre initiative, dans le même esprit de partage gratuit, m'a interrogée. Références :
Bibliothèques européenes soutiennent rapport Reda. Dans la foulée de la publication du rapport de Julia Reda sur l'harmonisation du droit d'auteur en Europe, les parlementaires européens recevaient ce jeudi 12 février diverses organisations professionnelles du monde du livre.
Auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires ont été entendus quant aux impacts économiques d'une réforme du droit d'auteur. Le Bureau européen des bibliothèques et des associations d'information et de documentation (EBLIDA) a exposé sa vision des propositions de l'eurodéputée. Julia Reda, auteure d'un rapport discuté sur le copyright en Europe (Joachim S. Müller, CC BY-SA 2.0) La réunion était organisée par le groupe de travail sur le droit de la propriété intellectuelle et la réforme du copyright, qui rassemble des parlementaires européens sous la présidence de Jean-Marie Cavada. Un système qui ne satisfait pas en l'état Enfin, EBLIDA a souligné que les livres numériques doivent pouvoir être achetés aux mêmes conditions que celles du marché public. Droit d’auteur et propriété intellectuelle sur l’agenda européen. Droits d'auteur :Lettre ouverte de La Quadrature du Net à Fleur Pellerin, ministre de la Culture.
Paris, le 21 novembre 2014 — Suite au discours que la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a prononcé devant le Conseil Supérieur de la Propriété Intellectuelle et Artistique le 18 novembre sur la réforme du droit d'auteur, la Quadrature du Net publie ici la lettre qu'elle a envoyée à la ministre afin de lui rappeler que ses prises de position sont contraires aux droits et aux intérêts des créateurs et du public.
Madame la ministre, Nous avons pris connaissance du discours que vous avez prononcé le 18 novembre 2014 devant le CSPLA sur la réforme du droit d'auteur. La Quadrature du Net a élaboré à travers les ans un ensemble de propositions pour cette réforme qui ont été rassemblées dans les « Éléments pour la réforme du droit d'auteur et des politiques culturelles liées » dont nous sommes les co-auteurs. Fleur Pellerin, ministre de la Culture Vous vous réjouissez de l'adoption en conseil des ministres d'une ordonnance sur le contrat d'édition. Philippe Aigrain et Lionel Maurel 1. Le piratage, prochaine source de conflits diplomatiques ? La police britannique s'est efforcée, depuis plusieurs mois, de redoubler d'efforts contre le piratage et la contrefaçon.
Afin d'informer les citoyens et les organisations d'ayants droit, un IP Crime Report vient d'être publié : celui-ci revient sur les différents types d'action, qui touchent à de nombreux produits, des vêtements aux cigarettes. En passant par les ebooks. (Jaskirat Singh Bawa, CC BY-ND 2.0) Le rapport fait près d'une centaine de pages, et pour cause : la contrefaçon et le piratage ne concernent pas seulement les produits culturels partagés illégalement sur Internet, mais également toutes sortes de biens, imités ou vendus sans autorisation, comme les cigarettes, les vêtements ou les pièces détachées d'avion...
L'information majeure, sur le plan de la propriété intellectuelle sur le Web, c'est que l'autorité britannique accuse les États-Unis de fournir un refuge aux plus grands sites d'hébergement, qui participent aux partages illégaux.