Dictionnaire des Géographes - La GéothèqueLa Géothèque. Plus de 400 fiches disponibles sur des auteurs en sciences sociales, et près d’un millier de références bibliographiques !
Info : Nous avons décidé de laisser ce dictionnaire en ligne, même si cette base de données n’est aujourd’hui plus mise à jour, considérant qu’elle pouvait continuer à donner une vision large de la géographie par ses auteurs. Complément d’un dictionnaire de géographie classique, notre base de données en ligne et gratuite invite à voyager dans les thématiques de la géographie en partant de ceux qui les pensent et les conceptualisent. Vous pouvez aussi suivre les branches de la géographie avec notre arbre des géographes Remerciements Aux géothéquaires, La Géothèque reconnaissante… On remercie également tous ceux qui ont contribué spontanément à enrichir ce dictionnaire par leurs précieux conseils et remarques : M.
Introduction Le Dictionnaire des Géographes recense quelques auteurs afin de faciliter les recherches des étudiants en géographie. Contribuer. Une infographie pour enseigner le raisonnement géographique - Site de enseigner-la-geographie ! L'utilité de la géographie : entre territoires et sociétés. Enseigner la géographie : pour une citoyenneté active et critique. La géographie est inscrite dans les programmes scolaires depuis si longtemps – en fait depuis que des textes définissant les contenus à enseigner existent – que sa légitimité, même fortement dépendante de celle de l’histoire, n’est plus discutée.
Cet enseignement comme d’autres apparaît comme une sorte d’ « objet naturel » dans les cursus scolaires en France. Pourtant, il semble salutaire d’interroger ce type d’évidence, de bousculer les certitudes tranquilles, de remettre en cause des formes de naturalisation de la pensée : pourquoi enseigner la géographie ? À quoi est-ce que cela sert ? Pourquoi cette discipline et ses programmes depuis environ deux siècles dans les cursus de l’enseignement primaire et secondaire en France ? Et in fine, doit-on continuer à proposer cet enseignement aux élèves et sous quelle forme ? La situation évolue vers le milieu du siècle. Vers la fin du siècle, dans un contexte de compétition coloniale, l’impératif d’une éducation géographique va s’imposer.
Le rôle de l’historien est-il de ressusciter le passé ? Il existe en France aujourd’hui au moins quatre écoles historiques différentes.
Fondées sur des visions du monde différentes (historicisme-providentialisme) et des méthodes divergentes (identité-altérité), elles jettent des regards opposés sur l’histoire de France. Comme la récente période électorale l’a montré, leurs désaccords trouvent des prolongements dans les positionnements des principaux candidats à la présidence de la République non seulement en rapport avec le « roman national » mais bien plus encore sur l’avenir de la France en Europe et dans le monde. Pourquoi faire aujourd’hui de l’histoire? Magali Reghezza-Zitt : « Faire de la géographie, c’est d’abord une façon de regarder le monde » Maître de conférences HDR à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm et membre du Laboratoire de géographie physique de Meudon, Magali Reghezza-Zitt revient pour nous sur son parcours, son rapport et sa manière de concevoir la géographie.
Les hyper-lieux : une nouvelle espèce d’espace. A l’encontre des analyses qui voient le monde comme de plus uniforme et indifférencié, le géographe et anthropologue Michel Lussault oppose les “hyper-lieux”.
Des espaces intenses et divers où s’exprime la créativité et la volonté d’engagement social et politique de ceux qui les occupent. Aux “non-lieux“, autrefois théorisés par Marc Augé, le géographe et anthropologue Michel Lussault oppose aujourd’hui les “hyper-lieux“, comme régime spatial dominant à l’heure de l’urbanisation généralisée des espaces. À l'école de Clio. Histoire et didactique de l'histoire. Présenté par Charles Heimberg (Université de Genève) Deux prises de position publiées récemment sur le site du journal Le devoir, de Montréal, rendent compte d’un problème qui se pose en amont de toute histoire scolaire : passe-t-elle d’abord par un récit ou par une forme de problématisation ?
Le caractère nuancé de ces deux textes montre bien que la réalité se situe souvent quelque part entre ces deux alternatives, tout comme l’histoire se situe elle-même entre des récits et des tableaux, selon l’expression d’Antoine Prost [1]. Par ailleurs, il est sans doute dommage de ne pas prendre en compte tout ce que le récit peut apporter en termes de découverte, d’étrangeté ou d’éveil de la curiosité, spécialement pour les petites classes [2]. Source : Patrick Boucheron : « Faire de l’Histoire, c’est lutter contre l’arrogance du présent » [Série] A une époque de profondes mutations, le rapport au temps est chamboulé.
Nous avons invité des personnalités et des anonymes de tous horizons à se confier sur ce sujet. Cette semaine, l’historien Patrick Boucheron. A 50 ans, l’historien entré au Collège de France en décembre 2015 est titulaire de la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle ».