Ça vous regarde - Laïcité, j’écris ton nom… Laïcité, j’écris ton nom… Diffusée le 16/01/2015 L’article 1er de la Constitution définissant la France comme « une République indivisible, laïque, démocratique et sociale » a aujourd’hui une résonance toute particulière.
Ces valeurs ont en effet été fortement ébranlées par l’attentat à Charlie Hebdo le 7 janvier. Les terroristes revendiquaient le délit de blasphème au nom du Prophète Mahomet, qui a été caricaturé à de nombreuses reprises par le journal. La laïcité est la chose la plus simple du monde La laïcité dans la tourmente Entre la controverse Valls-Bianco autour de l'Observatoire de la Laïcité, les menus de substitution dans les cantines scolaires ou le "Hijab Day" à Science-Po, la laïcité se trouve constamment sous les feux de la rampe.
Disséquée par les intellectuels, scandée par les politiques ou instrumentalisée par des militants aux agendas de toutes sortes, la laïcité apparaît complexe, brouillée et finalement incompréhensible. Face aux attaques contre la République, le Printemps républicain commence aujourd'hui. 2015 fut une année tragique.
Les attentats qui ont par deux fois ensanglanté Paris ont introduit au cœur de notre pays ce terrorisme islamiste qui répand partout dans le monde son projet mortifère. Face à cette menace désormais pressante et permanente, la réaction de nos compatriotes a été admirable. Il n’y a eu ni panique ni fuite en avant. Seuls les faiseurs et défaiseurs identitaires de tous bords ont tenté de profiter de l’occasion pour faire encore progresser leurs idéologies délétères. Le Conseil d’Etat met un terme aux arrêtés « anti-burkini » Le Conseil d’Etat, saisi par la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Comité contre l’islamophobie en France (CCIF), s’est prononcé, vendredi 26 août, contre l’arrêté « anti-burkini » de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes).
L’ordonnance du tribunal administratif de Nice qui l’avait validé, le 22 août, est ainsi annulée par la plus haute juridiction administrative française. L’exécution de l’arrêté est suspendue. Dans cette commune, porter des vêtements religieux à la plage n’est donc plus interdit. Lire aussi Après la décision du Conseil d’Etat, Manuel Valls continue de dénoncer le « burkini » L’ordonnance du Conseil d’Etat précise notamment que « l’arrêté litigieux a (…) porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle ». » Lire ci-dessous : l’ordonnance complète du Conseil d’Etat. « Burkini » en France, bikini au Maroc : même combat ! La polémique française sur le « burkini » en a peut-être inspiré une autre, moins médiatisée et au propos inversé, mais tout aussi regrettable.
Cela se passe au Maroc et concerne aussi le corps des femmes. Omar Al-Kzabri, responsable religieux populaire dans le pays, et imam de la grande mosquée Hassan II de Casablanca, a lancé le 14 août sur sa page Facebook une charge contre la « nudité obscène » de certaines femmes dans son pays. Lire aussi : Maroc : l’imam Omar Al-Kzabri dénonce « la nudité obscène » Sur deux continents, le même phénomène : des hommes décident de ce que peuvent ou pas porter les femmes.
Ces polémiques ne sont pas anodines, elles découlent d’une volonté de restreindre leur liberté. Islam et « agressions vestimentaires » : le grand emballement des faits divers. C’est un scénario qui devient classique : des agressions ou altercations sur une tenue vestimentaire, présentées dans la presse comme liées à un motif religieux (l’islam, pour ne pas le nommer), suscitent des vagues de réactions politiques et militantes… jusqu’à ce que les faits viennent démentir toute l’affaire.
C’est le cas de « l’affaire des shorts ». L’agression d’un groupe de femmes au prétexte qu’elles portaient ce vêtement court, dimanche 4 septembre, à Toulon, s’avère dépourvue de connotation religieuse, selon Nice Matin. Dans le quotidien régional, l’une des mères de famille agressées le confirme : « Nous n’étions pas en short. Nous étions en tenue de sport. Un premier jeune nous a mal parlé et puis les choses ont rapidement dégénéré alors que nous étions en famille et avec nos enfants. » L’agression reste évidemment intolérable, mais dont le motif religieux est absent. Pas d’exemption de piscine mixte pr élèves musulmanes (Cour européenne des droits de l’homme) La CEDH avait été saisie par des parents turco-suisse qui s’étaient vu infliger une amende pour avoir refusé que leurs filles aillent à la piscine dans le cadre de leur scolarité.
Au nom de leur religion, les parents musulmans ne peuvent prétendre que leurs filles soient exemptées de cours de natation mixtes à l’école, a jugé mardi 10 janvier la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), donnant tort à la famille turco-suisse qui l’avait saisie. La censure de l'affiche du concert des Prêtres symbolise une France malade de sa laïcité. Article mis à jour lundi 6 avril à 19h: le président de la RATP, Pierre Mongin, a annoncé à l'AFP que les prochaines affiches du concert apposées dans le métro porteraient la mention «au bénéfice des chrétiens d'Orient».
La France est malade de sa laïcité. L’autre jour, c’est un élu socialiste qui décrochait un crucifix au conseil général du Haut-Rhin. Peu après, dans un bureau de vote de Toulouse, un rabbin était sommé de retirer sa kippa au moment d’accomplir son devoir électoral. "Envoyé spécial" : Vierge Marie, la statue de la discorde. En décembre, une crèche de Noël installée par Robert Ménard dans la mairie de Béziers avait fait polémique.
L'élu avait reçu une lettre du préfet de l'Hérault lui demandant de "reconsidérer son projet" parce qu'il contrevenait aux principes de laïcité. Depuis, en janvier, il y a eu les attaques terroristes de Paris qui ont meurtri la France et exacerbé les tensions autour de la laïcité et du "vivre ensemble". À Publier, petite commune de Haute-Savoie, une statue de la Vierge Marie surplombe les eaux paisibles du lac Léman. Une statue érigée par le maire Gaston Lacroix, il y quatre ans, dans un espace public. Laïcité à l'hôpital : un document rappelle les règles. La laïcité est-elle «battue en brèche à l’hôpital», comme l’affirme le titre d’un article du Figaro paru ce mardi ?
«Les récriminations des patients apparaissent de plus en plus fréquentes et incongrues. Tout comme, d’ailleurs, les revendications des personnels», écrit le quotidien, s’appuyant sur des exemples montrant des «incidents en majorité liés à l’islam», mais qui concernent aussi les autres religions. Sans pour autant apporter de données chiffrées qui permettraient de se faire une idée de l’ampleur du problème – lequel n’a d’ailleurs jamais été concrètement documenté dans une étude. Hasard du calendrier ? L’Observatoire de la laïcité présidé par Jean-Louis Bianco a adopté ce même jour, à l’unanimité des membres «présents ou représentés» selon son président, un «guide sur la laïcité et la gestion du fait religieux dans les établissements publics de santé» qui sera publié dans les prochains jours.
A lire aussiPourquoi les laïques de gauche se déchirent en public. Untitled. Loi Macron : cinq jours fériés pourraient être déplacés dans les départements d'outre-mer. Alors que la laïcité fait débat, un amendement dans ce sens a été adopté dans le cadre de la loi Macron. Il est passé totalement inaperçu. Le texte permet aux élus de substituer certains jours fériés à d'autres. L'amendement défendu par la députée PS de La Réunion Ericka Bareigts a été adopté le 14 février dernier.Le lundi de Pâques, l'Ascension, le lundi de Pentecôte, l'Assomption et la Toussaint, cinq fêtes catholiques, pourraient disparaître de la liste des jours fériés dans les départements d'outre-mer qui le souhaiteront. Le porte-parole des évêques proteste contre la mise en cause des jours fériés chrétiens outre-mer - La Croix.
Le porte-parole des évêques de France, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, a vu, mardi 17 février, une « attaque forte contre la religion catholique » dans l’amendement à la loi Macron prévoyant que des jours fériés chrétiens pourront être remplacés par d’autres fêtes outre-mer. Les députés ont voté samedi 14 février un amendement proposé par la députée socialiste de La Réunion Erika Bareigts selon lequel les jours fériés liés à des fêtes chrétiennes pourront être remplacés dans les départements et régions d’outre-mer, sur décision préfectorale, par des « jours fériés locaux ». » Lire aussi : Des députés de La Réunion veulent créer des jours fériés pour les musulmans et les hindous.
À Marseille, un lycée est intransigeant sur la laïcité. Au lycée Saint-Exupéry de Marseille, dans les quartiers Nord de la ville, on ne transige pas avec la laïcité. Marie-France Debras, conseillère principale d'éducation, demande à tous les jeunes de se découvrir, que ce soit une capuche ou un voile. Communique restauration scolaire. Communique 25 juin 2014 0.