TEDxIssylesMoulineaux. Jacques Attali critique la disparition du bureau fixe en open space. La disparition du bureau fixe pour le poste de travail provisoire n'avantage ni l'employé, ni l'entreprise, selon l'économiste.
Il s'agirait même d'une évolution dangereuse de la société. Photos, tasse, calepin et brosse à dents... devra-t-on un jour les ramener chez soi après sa journée de travail? Dans un billet publié sur son blog, Jacques Attali critique sévèrement «les entreprises [qui] se targuent d'être parvenues à la pointe de la modernité en n'affectant plus un bureau fixe à leurs collaborateurs, qui doivent désormais se contenter d'un poste de travail provisoire». Pour l'économiste, employés et entreprises doivent au contraire cultiver le sentiment d'appartenance et d'appropriation, qui passe par un bureau fixe.
«Quand le collaborateur apprend qu'il n'a plus de bureau fixe, il n'est déjà plus d'une certaine façon, dans l'entreprise», avance l'écrivain. Mais à long terme l'entreprise y perdrait. Jacques Attali prend la défense des « sans bureau fixe » dans les entreprises. Avec un chômage qui touche environ 10 % de la population active, une précarisation endémique et des salariés moroses, il est difficile de dire que le marché du travail est dans un bon état en France.
Comment améliorer les choses ? L'exécutif, qui a abandonné l'idée d'une "inversion de la courbe du chômage", évoque un "frémissement". Jacques Attali, lui, a d'autres idées. Plus concrètes. L'angoisse passe, selon lui, par la lente disparition des bureaux individuels dans les entreprises. "De plus en plus d’entreprises se targuent aujourd’hui d’être parvenues à la pointe de la modernité en n’affectant plus un bureau fixe à leurs collaborateurs, qui doivent désormais se contenter d’un poste de travail provisoire.Les sièges sociaux deviennent des sortes d’hôtel de passage, où les collaborateurs, incités à travailler de chez eux, ou de chez leurs clients, ne viennent que quand ils ne peuvent vraiment pas faire autrement.
Pour M. Réunions interminables et effondrement des sociétés Puis, M. Jacques Attali : « Je rêve d’une société où chacun pourrait exercer l’activité qu’il souhaite sans limite de temps » Jacques Attali, économiste et écrivain, détaille son rapport au temps.
Il estime notamment que la réduction du temps de travail est un échec de la société industrielle. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Anne-Sophie Novel C’est un signe qui ne trompe pas : il collectionne les sabliers. Les proches de l’économiste et écrivain Jacques Attali savent avec quelle minutie celui-ci organise son temps, une notion qui le rend philosophe. « Le temps ne passe pas, il n’y a que nous qui passons », affirme-t-il.
Pourquoi collectionnez-vous les sabliers ? Le sablier est un objet intéressant : le verre c’est du sable, un sablier n’est que du sable, qui renvoie à la mer… d’où tout vient. . « Je fais en sorte d’avoir la moitié de mes journées libérées » Comment s’organise votre quotidien ? Je n’ai pas de quotidien, ni de routine, aucune de mes journées ne ressemble à la suivante ou à la précédente. Comment faites-vous pour concilier obligations et moments de solitude ? Non. Oui. ER11-13-Jacques Attali. Conférence Jacques Attali - Peut-on penser le monde en 2030 ? Jacques Attali: "Prenez le pouvoir sur votre vie!" N’attendez plus rien de personne. J’avais donné rendez-vous ici au 2 octobre, parce qu’à cette date, on devait connaître le budget 2015, et l’essentiel des réformes nécessaires pour redresser le pays devaient être engagées.
Est-on enfin sur la bonne voie ? Peut-on espérer encore que ce quinquennat redresse le pays ? Tout était en place pour que je puisse espérer pouvoir donner une réponse positive à ces questions : un président enfin conscient de la situation et n’entretenant plus l’illusion que la croissance mondiale et européenne emporterait la France vers le haut ; un premier ministre décidé à agir sans chercher à plaire ni au président ni aux groupes de pression ; un ministre de l’économie compétent et préparé aux réformes à conduire et enfin une majorité parlementaire plus réduite mais soudée. De fait, quelques réformes ont été engagées, en particulier sur le logement, les mœurs, et la maîtrise des dépenses publiques.
Pourtant, le compte n’y est pas. Quant aux réformes, très peu sont engagées.