TumerFue LIGNE livre. Mathieu Rigouste, La domination policière, une violence industrielle. 1 Stephen Graham, Villes sous contrôle : la militarisation de l’espace urbain, La Découverte, Paris (...) 1Comment la violence policière est-elle encadrée, orientée et utilisée ?
Quels en sont les objectifs et à quelles fins est-elle utilisée ? Quels mécanismes sociaux sont engendrés par celle-ci ? C’est ce que Mathieu Rigouste propose d’analyser de manière très précise dans son ouvrage. En décrivant rigoureusement l’histoire des pratiques policières dans certains quartiers populaires qui découlent de logiques politiques, économiques et médiatiques depuis les années 1970, il dénonce un système de ségrégation endocolonial néolibéral français. 2L’auteur développe sa théorie de l’industrialisation de la violence policière envers les « damnés de l’intérieur » au long de sept chapitres complémentaires. 3À travers son livre, on découvre également une vision de l’histoire de la mise à l’écart de certains quartiers et populations au cours du XXe siècle.
Sans titre. Be critical of the media you love Soyons critiques des œuvres que nous aimons. — Feminist Frequency Introduction Il y a un an, le 18 avril 2019, sortait le très attendu nouveau roman d’Alain Damasio, Les Furtifs, aux éditions La Volte.
Il arrivait quinze ans après son précédent, La horde du contrevent. Le lancement s’est fait avec une énorme promotion, et le roman est un succès commercial, avec au moins 95 000 livres vendus. Les Furtifs aborde de nombreux sujets sur lesquels nous travaillons quotidiennement : les enjeux de la société de contrôle, le hacking, les logiciels libres, l’organisation collective, l'éducation populaire, les communs, les zones autonomes en lutte, la guerre des imaginaires… Autant de thèmes qui font partie de nos vies et dont la perspective de mise en récit nous réjouissait. Lecteur⋅ices assidu⋅es d’imaginaire, nous avons plongé dans ce nouvel univers avec une curiosité certaine et… nous ne nous sommes absolument pas retrouvé⋅es dans les projections proposées. Sans titre. Sans titre. Sans titre. Atelier des Territoires, session 4 par Thierry Paquot, philosophe de l’urbain Thierry Paquot, Anne-Solange Muis, février 2020 Représenter un territoire n’est pas chose aisée. « Représenter » c’est rendre présent ce qui est absent, au moyen d’une ambassade, de l’artifice théâtral, d’une peinture, d’un poème… Au Moyen-Âge, les représentations relèvent davantage de l’archétype que de la reproduction soignée d’une ville particulière.
A partir de la Renaissance, la ville devient dessinée, gravée, représentée comme des « cités idéales ». L’image d’une ville ou d’un territoire à la recherche d’une « identité » pour représenter sa singularité, se perd dans les regroupements intercommunaux et s’efface dans le temps. Un territoire n’est pas imagé, il est imaginé. Ainsi, représenter ne consiste pas à « rendre présent » ce qui n’est pas là, mais à faire émerger le là où la présence se déploie. À télécharger : cr_atlier4.pdf (140 Kio) Interview de Thierry Paquot Conférence.
Carlos Marighella Manuel du guerillero urbain. Counterinsurgency rc.pdf fr. « Les algorithmes organisent massivement l’autoexploitation. » Travail à la tâche sous-payé et sans protection sociale, enfants livrant illégalement pour Uber ou Deliveroo, subordination aux algorithmes qui imposent un rythme de travail toujours plus effréné… Sous couvert d’une soi-disant révolution numérique, les plateformes et les tenants de la « start-up nation » imposent des conditions de travail dignes du XIXe siècle.
Comment font les plateformes pour contourner leurs obligations sociales ? Pourquoi leur offensive nous oblige à reconsidérer en profondeur le droit du travail ? En quoi la « loi Travail » de 2016 et le gouvernement Macron encouragent-ils ce modèle économique ? Quelles règles pour les radicaux. Critique de Rules for radicals de Saul Alinsky. Féminisme Et Puterie. Sans titre. This is not an atlas. Intersectionnalité. À l’automne 2018, l’historien Gérard Noiriel a publié sur son blog personnel1 un long texte particulièrement relayé et discuté parmi les chercheur.e.s en sciences sociales sur les réseaux sociaux.
Il y commente la controverse entre Mark Lilla et Eric Fassin au sujet du concept de « gauche identitaire » et élargit son propos à l’écriture de l’histoire des classes populaires. Il reprend notamment une idée développée dans l’introduction de son nouveau livre, Une histoire populaire de la France : « la crise du mouvement ouvrier a considérablement affaibli les luttes sociales au profit des conflits identitaires. M. Bookchin - Le municipalisme libertaire. Les deux sens du mot "politique" Il existe deux manières de comprendre le mot politique.
La première et la plus répandue définit la politique comme un système de rapports de pouvoir géré de façon plus ou moins professionnelle par des gens qui s'y sont spécialisés, les soi-disant "hommes politiques". Ils se chargent de prendre des décisions qui concernent directement ou indirectement la vie de chacun d'entre nous et ils administrent ces décisions au moyen des structures gouvernementales et bureaucratiques. Ces "hommes politiques" et leur "politique" sont habituellement considérés avec un certain mépris par les gens ordinaires.