SCIENCES COGNITIVES. [Boîte à outils] Quel impact ont les supports numériques sur l’apprentissage ? Apprend-on mieux avec ou sans technologies numériques ?
Les technologies numériques vont-elles nous rendre plus intelligents ? Que vont-elles changer pour notre cerveau, et pour celui de nos enfants et adolescents ? Il est bien difficile de répondre à ces questions, tant elles sont vastes et générales. Voici toutefois quelques éléments de réflexion. Une question préliminaire : nos enfants sont-ils des « natifs numériques » ? Autrement dit, les technologies numériques ont-elles changé de façon radicale et à jamais le cerveau (plastique) de nos enfants ? On entend souvent dire que les enfants de la nouvelle génération (et les adolescents aussi, puisqu’ils sont nés dans un monde post-Internet), ne sont pas comme les adultes.
Les enfants sont de vraies machines à apprendre, et pas seulement pour des raisons de plasticité cérébrale. Cette considération a des conséquences importantes sur notre relation avec les technologies électroniques. Des compétences parfois illusoires. [Interview] Qu'est-ce que la charge cognitive ? André Tricot est professeur de psychologie à l’Université Paul Valéry Montpellier 3, EPSYLON Lab.
Son travail de recherche concerne les apprentissages et la recherche d’information avec des documents numériques, selon une approche cognitive et ergonomique. Il s’intéresse à la théorie de la charge cognitive et à l’ergonomie des interfaces homme-machine. Nous l’avons interrogé pour vous à propos de la théorie de la charge cognitive et de ses conséquences pour l’éducation. Avant de nous donner une définition de la charge cognitive, pourriez-vous nous donner deux exemples concrets tirés de la classe ? Si je donne le mot « chenil » à lire à une élève, la charge cognitive va différer selon que cette élève sait lire, sait reconnaitre les lettres ou ne sait ni l’un ni l’autre.
De même, si je vous demande de calculer 3 x 7, vous aurez besoin de très peu de ressources pour trouver la réponse. 3 x 21 vous demandera un peu plus. 47 x 63 un peu plus encore. 638 x 823 est très exigeant. Petit glossaire. Formation neurosciences by Stéphane SALAMA on Genial.ly. Les neuromythes. Mémoire malléable ou apprendre en dormant ? « Comment améliorer votre mémoire ? » : cette formule publicitaire fleurit en général à l’approche des examens scolaires ou pour accompagner la vente de produits de parapharmacie censés nous aider à développer nos capacités de mémoire et, par analogie, nos capacités intellectuelles.
L’étude des processus mémoriels a montré que la mémoire est composée de plusieurs systèmes et qu’elle n’est pas située à un point unique du cerveau. On sait également qu’elle n’est pas infinie et que la capacité d’oubli est indispensable à une bonne mémorisation. Il existe des techniques pour améliorer sa mémoire mais elles opèrent sur certains types de mémoires seulement et chez certains individus.
Le mythe des 10 % d’utilisation du cerveau Les origines de ce mythe restent floues. Le mythe des périodes « critiques » Dire que l’on ne peut plus apprendre certaines choses après un certain âge se révèle aujourd’hui un neuromythe. Le style d’apprentissage VAK. Ateliers de Remobilisation cognitive – EPFF. 20/02/2019 - Sciences Cognitives et Neurosciences - Regard critique sur un certain neuroenchantement.
« Les neurosciences, d'un point de vue éducatif, ne servent à rien ! » « Depuis 2011, l’usage de l’imagerie cérébrale en justice ne cesse d’augmenter en France » Les neurosciences peuvent-elles devenir des auxiliaires de la justice ? Chiasma Paris. Les pouvoirs et limites de la neuroplasticité (2/2) : voyage au pays de l’amélioration cognitive. Caroline Williams (@ScienceCaroline) est une journaliste scientifique, qui a notamment travaillé au New Scientist.Elle s’est demandé comment « améliorer son cerveau ».
Par chance, elle était bien connectée. Plutôt que tenter de « hacker son esprit » chez elle en se basant sur les exercices et les techniques disponibles sur le marché, elle nous entraîne, dans son livre Override (également publié aux Etats-Unis sous le titre « My Plastic Brain ») dans divers laboratoires prestigieux à Berlin, aux Pays-Bas, aux USA et bien sûr dans son Angleterre natale. L’amélioration cognitive fait voyager ! Dès son introduction, elle nous précise cependant la méthodologie qu’elle a suivie pour effectuer son expérimentation. Selon elle, il n’existe pas de technique « générale » d’amélioration cognitive. La journaliste a donc décidé de tester différents exercices mentaux, dans lesquels elle se sent limitée ou handicapée.
Apparemment, pas mal de choses ont fonctionné… enfin, jusqu’à certaines limites. Les neurosciences et la psychologie. Les neurosciences peuvent-elles éclairer l'éducation? - Franck Ramus. Apprendre, est-ce que cela peut s’apprendre ?