Alcool et confinement : « Certains risquent d’avoir des problèmes à la fin de cette période » Confinement et prise de psychotropes : ce que nous apprend la guerre du Vietnam. Les situations de confinement tel que ce que nous vivons depuis plus d’un mois déséquilibrent, de manière souvent brutale, les rituels de vie et les relations sociales.
Or, les consommations de substances addictives dépendent de l’équilibre dynamique permanent qui existe entre un sujet et son environnement. Beaucoup se demandent donc quel sera l’impact du confinement sur les consommations d’alcool, de tabac, ou d’autres drogues, dans la population française en générale, mais aussi chez les sujets les plus vulnérables, qui ont, ou ont déjà eu, des problèmes d’addiction, ou sont sujets à des troubles psychiatriques. Ce qui se passe en ce moment avec le Covid-19 est inédit et n’a bien évidemment pas pu être étudié antérieurement. Mais des situations passées de « confinement » peuvent servir de modèle, ou au moins donner matière à penser, face à cette situation sans précédent. C’est par exemple le cas de l’histoire des soldats américains au cours de la guerre du Vietnam. Tabac et alcool au révélateur du confinement - Les données de Santé publique France.
Les données de Santé publique France confirment que la relation des consommateurs aux substances addictives est plus complexe qu’il ne l’est parfois dit.
Loin des « vagues » ou « déferlantes » d’un fléau inévitable, l’alcool, la « drogue » … les évolutions de consommation en temps de confinement, parfois contradictoires, dévoilent la diversité des facteurs causaux : les produits bien sûr dont le pouvoir addictif spécifique est variable selon les substances (tabac fumé plus addictif que l’alcool par exemple), l’environnement avec les effets de groupe, le marketing, le marché, l’accessibilité, l’image (l’abus d’alcool plus « pénalisant » socialement que le tabagisme).
Le poker en ligne, grand gagnant du confinement. La gestion des addictions en temps de confinement et d'épidémie. La situation particulière du confinement peut fragiliser ou accentuer les addictions chez certaines personnes dépendantes ou en sevrage.
Quel est l’impact du confinement sur nos addictions et sur les personnes fragilisées ? Nous en parlerons avec Jean-Michel Delile, psychiatre addictologue et Président de la Fédération Addiction. On peut définir l'addiction quand un objet de plaisir, un produit, commence à devenir un besoin dont on ne peut se passer, quand ce produit commence à créer un état de manque. Tous les objets d'addictions sont des objets de plaisir mais pour différentes raisons il y a des personnes qui perdent le contrôle face à ces plaisirs. La période de confinement qui crée un contexte d'enfermement et de stress peut déclencher à nouveau ces addictions passées ou rendre difficile un sevrage. Pour aller plus loin : Le Monde : Addictions et confinement : « Les problèmes commencent quand on consomme pour apaiser une tension »
L’impact de la crise COVID sur le fonctionnement de l’addictologie : quelques réflexions. 1er secteur impacté : l’addictologie de liaison.
Que ce soit aux urgences générales, en milieu psychiatrique, en maison d’arrêt ou dans les services de médecine, l’addictologie de liaison, par nature mobile et dans l’échange, n’est pas vraiment « COVID-friendly » et a dû arrêter un peu partout les consultations en face-à-face, trop dangereuses. Certaines ELSA donnent des avis téléphoniques aux équipes. Certaines, dans des petits établissements notamment, ont mis en place un système de consultation par téléphone (les soignants des équipes donnent un téléphone au patient si celui-ci arrive à se déplacer). 2e secteur impacté : les prisons.
En maison d’arrêt se pose la même problématique : peut-on maintenir les prises en charges malgré le risque de contagion dans un milieu qui a été qualifié de bombe à retardement pour le COVID? 3e secteur impacté : les unités hospitalières. Ambulatoire : l’avènement des téléconsultations. Charles LESCUT Benjamin ROLLAND. "Le confinement n’a pas aidé à calmer les addictions" Cohabiter avec un malade alcoolique pendant le confinement. CoP’MA , association de Proches de Malades Alcooliques, a participé au Grenelle des Violences faites aux femmes.
Elle a publié dans les médias un courrier de soutien, repris par les professionnels. Nous vivons ou avons vécu avec un.e malade alcoolique. Nous souhaitons partager notre expérience et vous proposer quelques suggestions, ce ne sont en aucun cas des conseils. Chaque situation est particulière mais on retrouve souvent des similitudes de fonctionnement familial. Nous nous excusons de cette parution tardive mais comme chacun d’entre nous, nous avons vécu un effet de sidération. Dans ce message, nous n’abordons pas les situations de violences conjugales avec alcool mais les situations en amont où l’alcool est dans la famille et rend la vie quotidienne très difficile.
Nous vous proposons deux cas de figure possibles : Vous ignoriez que votre proche présentait des problèmes avec l’alcool. Notre Vie, dans les circonstances actuelles est avant tout un mode de survie. Cconfinement et risque d'addiction : l'action de l'arjel, des opérateurs et des chercheurs. Dans le contexte actuel, c'est-à-dire propice ni aux loisirs en extérieur ni aux paris hippiques et sportifs, les joueurs ont tendance à se reporter massivement sur l'offre de poker en ligne.
Les addictions au temps du Coronavirus. COVID-19, tabac, alcool et drogues : risques et précautions. Si vous habitez une zone où l’utilisation des transports collectifs est soumise à autorisation durant les heures de pointe, vous devez vous munir d’une attestation dérogatoire et cocher la troisième case : « Déplacements pour consultations et soins spécialisés ne pouvant être assurés à distance ou à proximité du domicile », pour vous rendre chez votre médecin, dans un CSAPA, un CAARUD ou une SCMR.
Munissez-vous également de tout document attestant de la nécessité du déplacement (ordonnance, rendez-vous de consultation, etc.) et d’un justificatif de domicile. En dehors des recommandations essentielles rappelées ci-dessus, l’épidémie de covid-19 amène à s’interroger sur les interactions entre l’infection et les consommations de substances psychoactives. Tabac et autres produits inhalés. Addiction.