Que penser des pesticides bio et du biocontrôle ? Si l’agriculture biologique n’utilise pas de produits chimiques de synthèse, cela ne signifie pas qu’elle n’a pas recours à des substances actives.
Alors, que faut-il penser des pesticides « bio » et de ce que l’on appelle le biocontrôle ? Voyons tout ceci. Contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, la réglementation de l’agriculture biologique autorise le recours à certains composés phytosanitaires. Environ 27 % des pesticides vendus en France sont utilisables en agriculture biologique, à l’image du phosphate aluminocalcique, du sulfate de magnésium, du chlorure de sodium ou encore du polysulfure de calcium. Selon la fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (IFOAM), ces composés peuvent être utilisés dès lors qu’ils ont « fait l’objet d’une autorisation d’utilisation dans la production biologique » et doivent provenir essentiellement de « substances naturelles ou substances dérivées de substances naturelles»1. La bouillie bordelaise (4) INRA. "Les nouveaux marchands de peur. Voici un thread sur le secteur du bio."
Le « bio » nous a-t-il tous rendus fous ? « Tout d'un coup, il a monté le marchepied du tracteur et m'a donné une dizaine de coups de poing.
J'étais coincé dans la cabine et ne pouvais pas bouger. » Le témoignage de ce céréalier de l'Ain, sauvagement frappé par un riverain au début du mois, a ému la profession. L'agresseur voulait empêcher l'agriculteur d'épandre un herbicide sur son champ, persuadé qu'il procédait à un empoisonnement. Nombreux sont ceux qui ne comprennent plus ces consommateurs devenus fous, au point que certains en viennent aux mains.
Le lobby de l'industrie bio. L’Agriculture Biologique en France. Le bio est-il mauvais pour la planète ? GEO : Selon vous, les biocarburants représentent-ils une fausse bonne idée ?
Patrice Dumas : Ce que nous avons montré dans notre étude, en supposant une consommation mondiale constante et des rendements inchangés, c'est que la production des biocarburants émet plus de gaz à effet de serre que l'utilisation directe de combustibles fossiles. Nous avons construit un indice – le Carbon benefits index - qui nous permet de mesurer les impacts indirects des changements d'usage des sols. Par exemple, si vous passez d'un usage agricole des terres à la production de biocarburants, il faudra utiliser d'autres espaces naturels pour répondre à la demande alimentaire, donc couper des arbres, donc émettre plus de gaz à effet de serre. Le problème est le même quels que soient les biocarburants, qu'ils viennent du maïs, du soja, du colza, de l'huile de palme ou de plantes non comestibles. Bio : l'Europe valide l'utilisation du cuivre pour sept ans. Permaculture, agroécologie, agriculture bio : quelles différences.
Par Cyril Dion L’agriculture biologique recouvre potentiellement le nombre le plus large de pratiques.
Cultiver en bio veut dire ne pas utiliser d’intrans, ni de produits phytosanitaires issus de la pétrochimie. Pour autant, il existe un bon nombre d’agriculteurs bio, qui, à cette exception près, travaillent presque comme des agriculteurs conventionnels : cultures de plein champs, en rang, sur une terre dénudée, beaucoup de travail du sol, très peu de biodiversité, beaucoup de mécanisation. Agroécologie L’agroécologie (en tant que pratique agricole) va plus loin. Permaculture La permaculture n’est pas à proprement parlé un système agricole. L’agriculture biologique, son lobby, ses pesticides - dossier "Agriculture et pesticides" Par Stéphane Adrover - SPS n° 315, janvier 2016 « La France doit être à l’offensive sur l’arrêt des pesticides […].
Le grand avenir du vin, c’est qu’un jour tous les vins soient bios […]. Il y a maintenant des maladies professionnelles reconnues chez les ouvriers viticoles ». Ainsi s’exprimait Ségolène Royal dans une interview sur France 3 [1]. Ignorance ? L’écotoxicité de la bouillie bordelaise. Le naturel est chimique. Dossier - Les intoxications alimentaires par Kevin Moris - SPS n°322, octobre / décembre 2017 La chimie fait peur.
Elle évoque des mélanges dangereux, elle utilise des noms compliqués. Pourtant, dans la nature, tout est chimique. La chimie, en tant que science, étudie la composition de la matière, décrit ses propriétés, analyse les interactions et les transformations qui peuvent s’opérer et produit les connaissances nécessaires à une meilleure maîtrise de la matière pour les usages de l’être humain. Une fraise tout à fait naturelle Quoi de plus naturel qu’une fraise ? Ingrédients Source : Kennedy J, “Ingredients of an All-Natural Strawberry”, 2014. Les noms inquiètent. Faut-il s’inquiéter du monoxyde de dihydrogène ? Pour rire, l’Association pour le bannissement du MODH a été créée. Bien sûr, c’est une parodie. Une boîte de « petit chimiste »… sans produits chimiques Pour l’interdiction totale du monoxyde de dihydrogène. Manger bio.
Pesticides. Empreinte nutritionnelle. Agroécologie. Permaculture. Greenwashing. Agriculture biodynamique. Livres. Podcasts. Magasins. Le père bio [François Xavier Demaison] Scarlette le Corre, cueilleuse de la mer.