Les alternatives au glyphosate existent déjà mais restent peu utilisées pour des raisons économiques. La transition vers l’arrêt de l’utilisation des herbicides ne peut se faire sans l’appui des consommateurs, des industriels et des politiques.
L’Anses à propos du glyphosate. Le glyphosate est un désherbant dont l’utilisation inquiète toujours une partie de la population 1, comme le montre la médiatisation des alertes d’associations comme les « pisseurs volontaires », qui font analyser les urines des gens pour y détecter la présence de glyphosate ou de son principal métabolite, l’AMPA (acide aminométhylphosphonique).
C’était par exemple le cas dernièrement à La Réunion, où il a été précisé que « en moyenne, les urines testées lors de cette première campagne contiennent 11 fois la quantité de glyphosate recommandée dans l’eau potable par l’Organisation mondiale de la santé » [1]. Il n’est évidemment pas judicieux de comparer une concentration dans des urines avec une norme pour l’eau potable, puisque les urines contiennent la plus grande part des déchets liquides du métabolisme de l’organisme ! Preuve est faite : les glyphotests sont bidons. Faut-il interdire le glyphosate ? [Interdit d'interdire] Glyphosate : Patrick Cohen, Mac Lesggy et Géraldine Woessner visés par une plainte en diffamation.
Effet collatéral des affaires autour du glyphosate de Monsanto, trois journalistes sont visés par une plainte en diffamation, comme le révèle ce vendredi 26 avril le site Puremédias.
Les journalistes ne sont pas n’importe qui : Patrick Cohen, de « C à vous » sur France 5, Mac Lesggy, d’« E = M6 » et Géraldine Woessner, d’Europe 1. L’homme qui se sent diffamé ? Gilles-Eric Seralini, auteur, en 2012, d’une étude controversée . Tout commence le jeudi 17 janvier dernier, quand le magazine présenté par Elise Lucet, « Envoyé spécial », consacrait l’un de ses reportages au glyphosate. Soulignant les dangers de cet herbicide utilisé notamment par la firme Monsanto, l’enquête s’était notamment appuyée sur une étude controversée du professeur Gilles-Eric Seralini parue en 2012.
Le glyphosate, un faux problème de santé publique. "#glyphosate @EnvoyeSpecial #science. L’émission Envoyé spécial sur le glyphosate - Quand des contrevérités sont encore diffusées en prime time ... Communiqué de presse de l’Afis - Paris, le 25 janvier 2019 - Contact 07 82 62 69 82 Le magazine Envoyé spécial présenté par Élise Lucet et diffusé le 17 janvier 2019 sur France 2 était entièrement dédié au glyphosate.
Tout comme l’émission Cash Investigation consacrée aux pesticides diffusée il y a trois ans [1], également présentée par Élise Lucet, les différents reportages constituant l’émission ont diffusé un discours partisan au détriment d’une information référencée et complète. À l’époque, le CSA avait rappelé à l’ordre la chaîne de télévision en demandant « aux responsables de France Télévisions de veiller à respecter, à l’avenir, leurs obligations en matière de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information, telles que prévues à l’article 35 du cahier des charges » [2]. Visiblement, cet avis est resté totalement ignoré. L’Afis a procédé à une analyse précise et circonstanciée du reportage [3].
Glyphosate sur France 2 : décryptage de deux heures de désinformation. Jean-Paul Krivine et Hervé Le Bars, avec la commission agriculture de l’Afis - janvier 2019 Introduction.
Glyphosate : « De l’obscurantisme naît la théorie du complot » Entretien avec Emmanuelle Ducros Emmanuelle Ducros (Twitter / @emma_ducros ; arrière-plan captures d’écran Francetvinfo.fr) Le glyphosate est devenu un sujet de discorde brûlant mêlant politiques, médias, ONG et scientifiques.
Le dossier consacré par le magazine « Envoyé spécial » à la molécule commercialisée par Monsanto sous le nom de Roundup, diffusé jeudi 17 janvier sur France 2, a suscité de nombreuses critiques publiques, de la part de journalistes comme Géraldine Woessner (Europe 1), Mac Lesggy (M6), Emmanuelle Ducros (L’Opinion) et de scientifiques comme Marcel Kuntz (CNRS). Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a reçu plusieurs centaines de signalements en quelques jours selon Ozap.com. Conspiracy Watch : Vous avez vu la série de reportages qu’« Envoyé spécial » a consacré au glyphosate. Glyphosate : info ou intox [Élise Lucet] Glyphosate : comment s'en sortir ? [Envoyé Spécial] Loi Alimentation : la victoire des lobbys ? [C à Vous] Le glyphosate est-il cancérogène.
Par Hervé Le Bars - SPS n°322, octobre / décembre 2017 Le glyphosate est une substance active d’herbicide couramment employée en agriculture et qui est au centre d’une âpre controverse quant à sa dangerosité.
Depuis sa mise sur le marché en 1974, il a fait l’objet d’un très grand nombre d’études scientifiques à travers le monde concernant son mode d’action, son efficacité, sa toxicité, son écotoxicité, son caractère mutagène, cancérogène, reprotoxique (toxique pour la reproduction) ou perturbateur endocrinien. Le moteur de recherche d’articles scientifiques Google Scholar renvoie à plus de 200 000 résultats sur la requête « glyphosate », ce qui indique que la recherche scientifique mondiale a été très active autour de cette substance. Le glyphosate, un tissu de mensonge ? Glyphosate & Cancer [Médifact] Bayer-Monsanto. Cancer. Les "glyphosato-sceptiques", ces nouveaux relativistes. Le 17 septembre, j’étais invitée par l’Essec (Ecole supérieure des Sciences économiques et commerciales) à m’adresser aux étudiants de première année, en même temps qu’un chef d’entreprise.
On était en droit d’attendre de cette personne, qui affiche a priori un sans-faute social et environnemental dans sa société, une prise de parole progressiste et ambitieuse. Surprise : on eut droit à une leçon de relativisme scientifique en bonne et due forme. Les grandes tendances menant à la destruction du monde naturel et du climat, sur lesquelles je m’évertuais à alerter les étudiants, étaient balayées d’un revers de main. Le monde selon Monsanto - Un film de Marie-Monique Robin (2007) Par Marcel Kuntz - Avant-propos de Michel Naud Marie-Monique Robin est journaliste d’investigation.
Elle a atteint la notoriété avec la réalisation en 1995 du reportage controversé « Voleurs d’yeux » sur la légende urbaine des trafics d’enfants afin de réaliser des prélèvements illégaux d’organes12. Elle a réalisé depuis de nombreux autres reportages. Une de ses productions précédentes, diffusée sur CANAL+ en 2004 puis rediffusée sur ARTE en 2006, « Le sixième sens : science et paranormal »3, avait de nouveau attiré notre attention, en ce qu’il témoignait pour le moins d’une grande complaisance pour les pseudo-sciences et de difficultés réelles pour distinguer ce qui relève de l’imposture et ce qui relève de l’évaluation scientifique. Décodons Les Décodeurs du Monde sur le glyphosate. Décryptage Média.
Podcasts. Elise Lucet (et les pesticides)