Trail : Êtes-vous prêt mentalement. 1 – En marche !
Pas de politique mais le stress se dilue dans l’action. L’important n’est pas de triompher mais d’aller au « combat » avec envie et plaisir, et en se donnant le droit d’échouer. Apprenez à relativiser les événements et à les mettre en perspective : votre vie ne dépend pas d’une course. Le plaisir doit demeurer central dans la performance, du débutant au sportif de haut niveau. Alors, en marche !! 2 – L’organisation matérielle, remède anti-stress Contrairement à la course sur route, la préparation matérielle en trail est un facteur de performance : tenues, ravitos, assistance, trajets…, tout doit être fixé.
Le matériel doit être prêt et checké une dernière fois 2-3 jours avant la course. Le jour de la course, vous devez savoir exactement à quelle heure vous lever, manger, faire une éventuelle sieste pour un départ le soir, à quelle heure vous rendre sur la ligne de départ et par quels moyens. 3 – Stocker le sommeil ! 4 – Respirer pour se contrôler 5 – Relaxation. Forces mentales : lesquelles travailler pour franchir un cap ? Scénario commun, notamment sur les épreuves de très longues distance (et en triathlon en particulier) où la réalité démontre le manque de confiance des athlètes en eux-mêmes.
L’entraînement dans ces disciplines est si engageant que la sérénité éventuelle de l’athlète est complètement contrebalancée par les sacrifices réalisés et la rareté de l’échéance. D’autant plus en groupes d’âge en raison du faible nombre de compétitions annuelles qui limite l’expérience. Il y a peut-être aussi dans le lot une part de trait de personnalité perfectionniste… Dans ce cadre, se rassurer passe par le plan de course. Un plan millimétré, un plan maitrisé (parfois à excès). Mais un plan est « idéal » alors qu’une course est authentique.
Imparfait. Les habiletés mentales sont toutes ces ressources/leviers qui permettent d’exploiter pleinement un potentiel ET qui se passent dans la tête : la confiance, la motivation, le focus, le control émotionnel, la résilience, la fixation de buts… en font partie. 1. 2. Ultra Trail : J’hallucine ! L’ultra trail, une torture moderne La privation de sommeil a été et est toujours utilisé comme moyen de torture.
De là à dire que les ultra traileurs sont masochistes, il n’y a qu’un pas. Depuis 30 ans, beaucoup d’études se sont intéressées aux effets de la privation de sommeil sur notre organisme, et ils sont très nombreux. Leurs nombre et intensité augmentent avec la durée (de 1 à 11 jours de privation selon les études). Tout d’abord, c’est l’humeur qui se dégrade, l’individu devient irascible, irritable, et alterne euphorie et dépression. Bien entendu, pour le traileur, ces effets sont accélérés en raison de l’activité physique qui engendre une fatigue périphérique mais aussi centrale importante.
Comment dormir avant, pendant, après ? La question de la préparation à la privation de sommeil revient en permanence, et c’est bien légitime. Et encore du fractionné. Trail : Comment savoir quand il faut abandonner. En trail en général et en ultra trail en particulier, la question est complexe et sujette à caution !!
En effet, il est fréquent pour un athlète, même parmi les meilleurs, d‘avoir des hauts et des bas, de vivre des moments difficiles, d’être au bord du renoncement puis de miraculeusement retrouver de l’énergie pour finir l’épreuve dans de bonnes dispositions. Dans cette perspective, on en conclut rapidement que tout se passe dans la tête et la performance est attribuée de manière magique pour 50% au mental.
Pourquoi 50% ? Que range-t-on dans le sac fourre-tout du mental ? En cherchant les réponses à ces questions, on comprend mieux le fonctionnement de l’individu à l’effort (physiologique + psychologique), on quitte le magique pour rejoindre le rationnel. Pourquoi abandonne-t-on ? Les causes de l’abandon sont multiples et cumulatives. Sur un ultra trail, il n’est pas rare de constater 1/3 d’abandons, soit environ 800 arrêts pour 2500 partants.
Quand abandonner ? Ultra Trail : comprendre les abandons pour mieux éviter leurs écueils. Sur un ultra trail, le taux d’abandons varie de 25 à 50% selon les conditions de courses et la distance.
A Chamonix, sur le format 100 miles, on recense en moyenne un tiers d’abandons. En 2015, sur 2500 coureurs, 800 n’ont pas atteint la ligne d’arrivée ! Ces chiffres paraissent très importants en comparaison à d’autres courses comme le marathon par exemple (3% d’abandons en moyenne sur le marathon de Paris). Pour en comprendre la raison, intéressons-nous aux raisons connues des abandons. Cerveau et activité physique. Force mentale. Objectif. Concentration. Anxiété de performance. Fatigue mentale.
Stratégies cognitives. Sommeil et récupération. Impact d'une blessure sur le sportif. Régénération. Compétences situationnelles. E-sport. Sport de haut niveau. Compétition. Course. Courses.