Fabrice Nicolino. Le crime est presque parfait. Imaginez.
Les émotions de la Terre : nouveaux mots pour un nouveau monde. Le marché contre l'humanité - Dominique Bourg. La dictature des identités - Le Débat. Vous désirez ? écrit par Jean-Luc Nancy - Bayard. Chronique Page des libraires, rédigée par Florence Zinck Librairie Sauramps (Montpellier) À la question « vous désirez ?
», Jean-Luc Nancy tente de répondre, à travers ces « petites conférences » destinées aux enfants (à partir de 10 ans) et aux autres, en montrant que le désir entraîne bien souvent diverses attentes, envies et déceptions. Bad : définition de bad et synonymes de bad (allemand) Guillaume Mazeau. Les Livres de Philosophie: Murray Bookchin : Au-delà de la rareté - L'anarchisme dans une société d'abondance. Ecosociété - Février 2016 - Collection : Retrouvailles Enfin traduit dans son intégralité en français, voici l'un des plus influents ouvrages de l'intellectuel étatsunien et une référence incontournable pour comprendre les origines théoriques de la notion d'écologie sociale.
Pourquoi relire ou découvrir Murray Bookchin (1921-2006) aujourd'hui et plus particulièrement cet ouvrage de 1971? D'abord parce que c'est dans ce recueil de textes qu'il pose les premiers jalons de ce qu'il allait conceptualiser plus tard sous l'étiquette d'« écologie sociale ». Mais surtout parce qu'on y trouve une verve utopique qui fait grandement défaut à l'heure actuelle, nous rappelant que d'autres voies sont envisageables pour définir les règles du vivre-ensemble. Schöne neue Wirklichkeit. "Histoires de l'alimentation" de Jacques Attali. Pour Nourrir Demain 11 mai 2019 Actualité agro-alimentaire Que mangeaient les hommes il y a dix mille ans ?
Que mangeront les humains dans un siècle ? Comment et où sont apparus le feu, l’agriculture, l’élevage ? Que mangeaient les empereurs romains ? Les empereurs chinois ? Cette vaste fresque révèle comment nous sommes passés d’une nourriture variée, naturelle et abondante à des produits alimentaires standardisés, industriels et uniformisés, poisons pour l’homme et la nature. Elle nous dévoile la puissance immense, économique, idéologique et politique, de l’industrie agroalimentaire. Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce (Corinne Morel Darleux)
Réflexions sur l’effondrement. « Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim.
Elle est en train de s’effondrer sous son propre poids. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les conteneurs chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité.
Capitalisme fossile. De la farce des COP à l’ingénierie du climat par Jean-Marc Sérékian.
Vingt-quatre ans de COP[1]… Depuis un quart de siècle, les négociations sur climat font quasiment du surplace tandis que les émissions de GES poursuivent leur ascension. Fin 2018, la COP 24 s’est passée comme si le dernier rapport spécial du GIEC d’octobre de la même année n’avait pas existé. Pourtant l’urgence climatique y était réaffirmée et un agenda précis était proposé pour 2050.
Livre : Crépuscule, de Juan Branco. Serge Latouche, une sagesse contre la "religion de l'économie" Sortir de la société de croissance implique, selon lui, de se déprendre de ce qu'il appelle la « religion de l'économie », liée elle-même à la modernité et à cette philosophie formulée par Mandeville au XVIIIe siècle : « les vices privés font la vertu publique ».
Dans le prolongement de Dany-Robert Dufour, pour qui le récit libéral est religieux (le Divin Marché, Folio Essais, 2012), Serge Latouche juge que l'économie et la croissance « se substituent aux croyances ou “religions” antérieures et constituent une nouvelle “catholicité” ». Elles pénètrent aujourd'hui la totalité de la vie sociale. Cela s'explique, d'après l'auteur, par deux causes principales. La première tient à l'existence d'un « culte quasi universel, très ancien sinon transhistorique, de la valeur incarnée dans des objets fétiches (or, argent, biens précieux…) », ce que l'homme d'église et de lettres Alex Zanotelli appelle le « dieu Fric » .
Une autre fin du monde est possible, Pablo Servigne, Sciences humaines. La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer.
Lobbytomie - Stéphane HOREL. Dans son livre Lobbytomie, Stéphane Horel, journaliste d’investigation et collaboratrice du Monde, décrypte la manière dont certaines firmes travestissent la vérité pour maintenir sur le marché des produits pourtant jugés nocifs en s’assurant le soutien de scientifiques de renom.
L'obsession du bien-être - B.Heilbrunn. Toxiques légaux - Henri BOULLIER - Éditions La Découverte. Barbara Stiegler sur l’injonction à s’adapter / Maurizio Ferraris sur la post-vérité. Deux livres qui abordent par la philosophie la question de l’opinion publique.
Dans « Il faut s’adapter », publié chez Gallimard, Barbara Stiegler s’interroge sur les effets de cette injonction faite à chacun aujourd’hui d’épouser le rythme des mutations du monde. Elle retourne pour ça aux sources d’un débat qui a opposé deux grands philosophes américains dans les années 30 : Walter Lippeman et John Dewey sur l’avenir du libéralisme et de la démocratie. Il est aussi question des États-Unis, notamment, dans l’essai de Maurizio Ferraris Post-vérité et autres énigmes publié aux Presses Universitaires de France et traduit de l'italien par Michel Orcel. Allons-nous renoncer à la liberté ? - Carlo Strenger. Difficile de rendre compte en quelques phrases lapidaires de cet essai si érudit et foisonnant d'idées . Néanmoins , je vais essayer !