Les espaces maritimes : entre affrontements et coexistence. La France est la deuxième puissance maritime mondiale juste derrière les États-Unis.
Sa façade maritime, héritée de ses conquêtes coloniales notamment, lui assure ainsi une présence sur toutes les mers du globe. Le contrôle des mers et des océans Pour asseoir leur pouvoir commercial et politique, de nombreux pays n'ont eu de cesse de vouloir contrôler les océans qui représentent 70 % de la surface de la Terre. Avec l’ouverture des frontières et l’exploitation croissante des ressources océaniques, les espaces maritimes sont devenus un enjeu géostratégique majeur. (185) COMPRENDRE LA GÉOPOLITIQUE DES OCÉANS EN 10 MINUTES. Thème 3 : Étudier les divisions politiques du monde : les frontières, Axe 2, Jalon : Reconnaître la frontière : la frontière germano-polonaise de 1939 à 1990, entre guerre et diplomatie. Mister Geopolitix A qui appartient la mer ? 1SP8. 1SP8 docs. 01.10.2011 (Arte) Le dessous des cartes Un Cachemire, trois nations.
Terres perdues et récupérées : l’expulsion des Allemands et la venue des Polonais. Terres perdues et récupérées : l’expulsion des Allemands et la venue des Polonais A l’inverse de la majeure partie des frontières situées en Europe de l’Ouest, celle située entre l’Allemagne et la Pologne est un cas particulier dans la mesure où elle ne possède pas une histoire longue.
Elle est le résultat d’une décision prise pendant la conférence de Postdam (17 juillet-2 août 1945), après la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, les anciennes provinces allemandes de Poméranie, de Silésie, de Prusse et l’est du Brandebourg furent traversées par de tragiques et profonds processus sociaux. Ces immenses régions, situées de l’autre côté des fleuves Oder et Neisse, formèrent alors un vaste territoire de 103 000 kilomètres carrés, plus grand que le Portugal. Il fut intégré au sein de la nouvelle République Populaire de Pologne et plus de huit millions d’Allemands en furent expulsés, devant partir plus à l’Ouest. Le Cachemire, zone géopolitique sensible.
L’Etat du Jammu-et-Cachemire comprend la vallée du Cachemire, à majorité musulmane, le Jammu, une zone à majorité hindoue, et le Ladakh, à majorité bouddhiste.
Au moment de l’indépendance, le Jammu-et-Cachemire était un Etat princier peuplé essentiellement de musulmans mais dirigé par un maharajah hindou. Le Pakistan, qui se conçoit comme la terre d’accueil des musulmans de l’Inde, le convoite et orchestre une offensive armée qui sera à l’origine de la première guerre indo-pakistanaise en 1947. Le cessez-le-feu qui la clôt en 1949 instaure une ligne de contrôle, l’actuelle frontière de facto entre les deux pays. L’Inde, se considérant victime d’une agression, porte l’affaire devant le Conseil de sécurité de l’ONU, qui ordonne le retrait des troupes pakistanaises et l’organisation d’un référendum au Cachemire indien. Le Pakistan refuse et crée avec les territoires conquis une nouvelle province, l’Azad Cachemire (le Cachemire libre). Mer de Chine, la guerre des archipels ARTE.
Reconnaître la frontière : la frontière germano-polonaise de 1939 à 1990, entre guerre et diplomatie. Lisez l'extrait du traité suivant : « La République fédérale d'Allemagne, la République démocratique allemande, les États-Unis d'Amérique, la République française, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et l'Union des Républiques socialistes soviétiques, convaincus que l'unification de l'Allemagne en un État aux frontières définitives représente une contribution importante à la paix et à la stabilité en Europe, [...] reconnaissant que, par là et avec l'unification de l'Allemagne en tant qu'État démocratique et pacifique, les droits et responsabilités des Quatre Puissances relatifs à Berlin et à l'Allemagne dans son ensemble perdent leur fonction, [...] sont convenus de ce qui suit : Article ler-1.
L’Allemagne unie comprendra le territoire de la République fédérale d'Allemagne, de la République démocratique allemande et de l'ensemble de Berlin. 2. 3. Traité signé le 12 septembre 1990. Question 1 : Question 2 Pour approfondir voir. Mer de Chine : bataille navale ? Le Dessous des cartes. Ces îles qui attisent les tensions entre le Japon et la Chine. Ishigaki, ses plages de sable blanc, ses cocotiers, ses eaux émeraude, son climat tropical… En descendant de l’avion de la Japan Transocean Air décoré en requin souriant rose bonbon, le visiteur est accueilli par de gigantesques aquariums, aux poissons multicolores et aux coraux rouges, posés au beau milieu de l’aéroport. « 80 % des passagers viennent ici en vacances », assure Nagata, l’hôtesse de l’air qui parle une des cinq langues de cet archipel situé à l’extrême sud du Japon.
Ces « Caraïbes nippons » séduisent plus de 1,3 million de touristes chaque année. Une fréquentation qui a doublé en quatre ans. Pourtant, l’avenir de ce paradis touristique, où vivent 50 000 habitants dont deux tiers d’insulaires, pourrait bien être… militaire. Les îles Senkaku, une zone disputée En effet, le destin géographique d’Ishigaki a voulu qu’elle soit l’île la plus proche (à 170 km) des Senkaku, territoire insulaire japonais contesté depuis 2012 par la République populaire de Chine.