Rohingyas : où sont passés les musulmans de Birmanie ? Depuis le 30 mars 2016, un président démocratiquement élu, Htin Kyaw, est à la tête de la Birmanie (Myanmar1).
On célèbre la victoire du parti de la prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (NLD). L'espoir est-il permis de tourner la page d'une histoire faite de conflits interminables et de guérillas sécessionnistes qui, depuis l'indépendance en 1947, ont permis à l'armée de tenir le pays sous sa botte ? L'avènement d'une contrée en paix demeure fragile, tant les divisions sont encore profondes entre les 134 ethnies minoritaires et les Bamars (ou Birmans), l'ethnie bouddhiste2 majoritaire, qui représente deux tiers des 53 millions d'habitants du pays.
Les tensions les plus grandes concernent la minorité musulmane, qui n'occupe pourtant qu'une place marginale (sans doute 8 à 10 % de la population). D'après le dernier recensement de 2014, l'Arakan compterait 2,1 millions d'habitants. Mariages mixtes interdits. Méditerranée x Turquie – L’emprise d’Erdogan sur la Méditerranée orientale — NeoGeopo. Les tensions en Méditerranée Orientale se multiplient au risque de cristalliser les différends entre la Turquie et des pays européens.
Ainsi, les rivalités séculaires sont ravivées par Erdogan dont le néo-ottomanisme le mène à revendiquer territoires et ressources. Comme la Turquie est plus vulnérable qu’elle n’apparaît dans la sous-région, l’Union européenne gagnerait à apaiser cet espace stratégique. Les tensions en Méditerranée Orientale se multiplient au risque de cristalliser les différends entre la Turquie et des pays européens. Une Leçon de géopolitique du Dessous des cartes - Erdogan au cœur du conflit entre Arméniens et Azéris ? (07/10/2020) - Regarder le documentaire complet.
Cette zone montagneuse à majorité arménienne enclavée en plein Azerbaïdjan cristallise en effet les tensions entre les deux États.
Mais comment le Haut-Karabagh a-t-il hérité d’une situation géographique si particulière ? Pourquoi l’Arménie et l’Azerbaïdjan entretiennent des relations aussi conflictuelles ? Quel est le rôle joué par les puissances régionales turque, russe et iranienne dans les événements actuels ? Doit-on encore craindre une aggravation de la situation ? Pour répondre à toutes ces questions, Émilie Aubry s’entretient avec Tigrane Yégavian. Interview et réalisation : Émilie Aubry Assistée de : Pierre Simon Montage et étalonnage : Mohammed Zemmar Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard ARTE France - Octobre 2020.
Twitter. Le projet de « swap » territorial entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans la région du Haut-Karabagh en 2000. En 2000, l’Arménie et l’Azerbaïdjan considéraient le vieux projet d’échange territorial que les États-Unis avaient élaboré en 1992 : Ce plan, modifié à plusieurs reprises, prévoyait la reconnaissance par l’Azerbaïdjan de l’indépendance de la République du Haut-Karabagh et le transfert à l’Arménie du corridor de Latchine qui la relie à cette enclave, en échange du district de Meghri, qui aurait été octroyé à l’Azerbaïdjan. [...]
En janvier 2000, au lendemain de la rencontre de Davos entre les présidents Robert Kotcharian et Gueïdar Aliev, cette tentative de troc a été accueillie favorablement par le ministre des affaires étrangères azerbaïdjanais, M. Vilayat Guliev, qui l’avait qualifiée de « percée historique ». Mais du côté arménien, les réactions officielles ont été tardives et embarrassées : le chef de la diplomatie, M. Le Haut-Karabagh, territoire en voie d'étatisation - Mathieu Petithomme.
Les États de facto sont souvent présentés comme des zones grises isolées des relations internationales formelles, faisant face à d’importants problèmes internes et à des menaces extérieures [1].
Ces entités contestées sont largement perçues comme des territoires séparatistes illégitimes, si bien que les élites locales de Transnistrie ou des Républiques d’Ossétie du sud, d’Abkhazie, du Haut-Karabagh et de Chypre du nord sont toujours marginalisées lors des négociations de règlement des conflits. Considérées comme de marionnettes dans les mains de leurs États-parents, elles ne sont pas considérées comme des acteurs autonomes. Pourtant, bien qu’ils ne puissent faire entendre leurs voix au sein des forums internationaux, ils influencent plus ou moins directement les positions des États qui les protègent, tout en maintenant des revendications de souveraineté fondées sur leurs assises militaires, sur l’existence de populations permanentes et de capacités locales de gouvernance. Le Haut-Karabagh en état de guerre. Combats meurtriers au Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan et l’Arménie au bord de la guerre, au moins 24 morts.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan prisonniers de leur passé. L’hostilité entre Arméniens et Azéris ne date pas d’hier.
Déjà, de 1918 à 1920, au lendemain de la chute de l’Empire russe, les deux peuples se sont affrontés sans merci. Pour finir par tomber l’un et l’autre sous la coupe des bolcheviques. Depuis plusieurs jours, forces arméniennes et azerbaïdjanaises se livrent à des échanges de tirs d’artillerie, à des tentatives d’infiltration et à des attaques de drones. La communauté internationale redoute une aggravation de la situation, voire un embrasement du Caucase. L’autonomie empêchée. FD Routes de la soie. Carte. Des frontières chinoises intégrées ou exploitées ? À travers le monde occidental, les inégalités territoriales s’expriment aujourd’hui dans la sphère politique avec vigueur.
Cette dynamique existe aussi en Asie, à Hong Kong par exemple. Est-ce différent en République Populaire de Chine (RPC) ? Préoccupé par sa légitimité et sa position de parti unique, le Parti communiste chinois (PCC) réfléchit depuis deux décennies à la question de la stabilité sociale. À ses frontières, souvent peuplées de minorités ethniques, la question de la stabilité sociale locale peut se doubler d’enjeux sécuritaires.
C’est le cas à la frontière sino-birmane. Cartes. Cliquer sur la vignette pour agrandir les cartes. Vous trouverez en pied de page un affichage maximum I. Inde-Pakistan : un conflit religieux ? - Vidéo Spécialités. Le 14 août 1947, l’empire colonial britannique de l’Inde accède à l’indépendance.
Il est scindé en deux pays distincts : d’une part, le Pakistan qui a vocation à regrouper la population musulmane, avec un territoire consistant en deux blocs : l’un à l’ouest, l’autre à l’est ; et d’autre part l’Inde, à majorité hindoue. 1947 : la partition de l'Empire britannique des Indes Ces deux pays comptent chacun d’importantes minorités religieuses, en particulier une forte minorité hindoue au Pakistan, et une forte minorité musulmane en Inde.
D’autres minorités religieuses sont cependant présentes : sikhs, bouddhistes, chrétiens… La partition en deux États ne se fait donc pas sans heurts, même si du côté indien on met en avant l'idée de sécularisme : un système de régulation des relations entre l’État et les religions qui s’apparente à une sorte de « laïcité » à l'indienne. Avant même la partition, on assiste à de grands déplacements de population. Une multitude d'ethnies débordant les frontières, par Philippe Rekacewicz (Le Monde diplomatique, février 1994) Et l’Inde créa 2 millions d’apatrides. Inde : des frontières sous tension. Les élections générales ont débuté jeudi 11 avril en Inde. Elles se tiendront jusqu’au 19 mai et s’annoncent comme un scrutin pour ou contre le premier ministre, Narendra Modi. Rarement dans l’histoire du pays un premier ministre indien n’avait concentré autant de pouvoir et polarisé à ce point la société au cours des cinq dernières années.
Durant son mandat, les incidents avec ses voisins se sont multipliés. Le Cachemire, zone géopolitique sensible.