Bienveillance. La doxa néolibérale est à la bienveillance : gouvernance bienveillante, gestion relationnelle bienveillante, parentalité bienveillante, école de la bienveillance… Cette notion, répandue dès le XIXème siècle dans l’institution scolaire, revient en force dans les programmes de 2013, avec « l’école de la confiance et de la bienveillance » de Vincent Peillon.
Si elle peut apparaître comme une évidence alors que l’échec scolaire est de plus en plus ségrégatif, il est nécessaire de la situer en contexte pour identifier les intentions dont elle est porteuse et qui sont loin d’être… bienveillantes ! Ainsi un rapport de l’inspection générale affirme que « Si l’on veut diplômer davantage d’élèves, il faut passer d’un système d’enseignement qui trie pour que les meilleurs parviennent aux formations d’excellence à un système “bienveillant” qui décide de faire réussir de façon variée des élèves reconnus dans leurs habiletés plurielles ».
Christine PasserieuxCarnets rouges. Abécédaire de la "novlangue" De la difficulté d'apprendre seul : pourquoi la classe manque-t-elle tant aux élèves ? Ecole à la maison, comment faire ?
La question se pose encore puisqu'une grande majorité d'élèves suit toujours sa scolarité à distance... et que se mettre au travail et persévérer n'est pas facile quand on est seul. Mais sait-on pourquoi la classe et le groupe aident à apprendre ? Nous nous sommes posés la question dans l'équipe, nourris de nos expériences personnelles et parce que de nombreux témoignages nous parvenaient, attestant d'un certain découragement chez les élèves, même les plus assidus. C'est le chercheur et spécialiste de l'éducation Philippe Meirieu qui nous répond. Il a en effet beaucoup travaillé sur le rôle du collectif dans les apprentissages, et il fait aujourd'hui le point pour nous sur les savoirs disponibles sur le sujet.
Louise Tourret : Durant cette période de l’école à la maison, on s’est aperçu que pour beaucoup d’enfants, il était difficile de travailler seul. Le cartable des compétences psychosociales. Le cartable des compétences psychosociales. "Le maître, serviteur public"
Philippe Meirieu Le titre de cette conférence, « Le maître, serviteur public », a été donné par les organisateurs de l’École d’été et je l’ai repris bien volontiers.
Mais je dois dire que, s’il me séduit, il est assez étranger aux formulations francophones… et c’est, sans doute, regrettable. Il y a, en effet, dans le mot « serviteur », une grandeur trop souvent oubliée : « ministre » ne veut-il pas dire « serviteur » ? De plus, l’association des mots « maître », « serviteur » et « public » est particulièrement heureuse. Mais, une telle conception a beau être séduisante sur le plan théorique, elle n’en reste pas moins très difficile à mettre en œuvre. Je dois préciser, avant de m’engager plus avant, que je m’aventure aujourd’hui sur un terrain particulièrement délicat et que, le faisant dans le cadre d’une conférence, je serai contraint à quelques rapidités d’expression.
L’autonomie au secondaire. L’autonomie Comme quelques-uns des objectifs derrière la planification expérimentée sont de fournir une rétroaction fréquente aux élèves, de cibler leurs besoins et de rencontrer ceux qui éprouvent des difficultés, installer l’autonomie s’avère nécessaire.
Or, quand vient le temps de le faire, il n’est pas toujours facile de savoir par où commencer. Ce qu’il est important de retenir, c’est que la fréquence et la constance sont primordiales. Les enseignants qui ont tenté l’expérience dans le cadre d’un fonds coopératif ont également mentionné qu’il est important d’en faire une installation progressive (autonomie individuelle, en équipe et en îlot). Voici quelques documents et vidéos qui pourraient vous être utiles dans l’installation de l’autonomie en classe. Les neuromythes. Cone of learning or cone of shame? I'm sure you've seen a figure like this.
It is variously called the "learning pyramid," the "cone of learning," "the cone of experience," and others. It's often attributed to the National Training Laboratory, or to educator Edgar Dale. You won't be surprised to learn that there are different versions out there with different percentages and some minor variations in the ordering of acCertainly, some mental activities are better for learning than others. And the ordering offered here doesn't seem crazy. Most people who have taught agree that long-term contemplation of how to help others understand complicated ideas is a marvelous way to improve one's own understanding of those ideas--certainly better than just reading them--although the estimate of 10% retention of what one reads seems kind of low, doesn't it?
People remember 10%, 20%…Oh Really? Publication Note This article was originally published on the Work-Learning Research website (www.work-learning.com) in 2002. It may have had some minor changes since then. It was moved to my WillAtWorkLearning Blog in 2006, and has now been moved here in late 2017.
Updated Research Even after more than a decade, this blog post still provides valuable information explaining the issues — and the ramifications for learning. Introduction People do NOT remember 10% of what they read, 20% of what they see, 30% of what they hear, etc.
Coopération. Le plan de travail. Méthodes. Compétences. Dys difficultés. Classes inversées. Ilots.