Le mythe de Gygès (La république, L. II, Platon) Le mythe de Gygès (Hérodote) (01) Quoique, du temps d'Hérodote, on regardât cette histoire comme l'ouvrage des Muses, cependant il parait qu'on n'a mis les noms des neuf Muses à la tête des neuf livres que dans les derniers siècles.
On ne les trouve, en effet, jamais cités de la sorte. (L.) (02) Quand Hérodote parle pour la première fois d'un peuple, il remonte presque toujours à son origine. Il nous apprend ici que les Phéniciens habitaient les côtes de la mer Rouge avant leur établissement dans le pays appelé de leur nom Phénicie. Et, en effet, on voit près d'Hippos, port du golfe d'Ailath, une ville qui avait nom Phaenicum oppidum, ville des Phéniciens. . (03) Les vaisseaux longs étaient des vaisseaux de guerre, et les ronds des vaisseaux marchands.
. (04) Les Perses s'attribuaient l'empire sur toute l'Asie, comme on le voit très clairement, livre IX, § CXV. . (06) La femme de Candaule, dont Hérodote tait le nom, s'appelait Nyssia. . (07) Cette aventure célèbre a été racontée de plusieurs manières. . (59) Voyez liv. L'anneau de Gygès (Bernard Suzanne) Le mythe de Gygès et la morale de Kant. La république de Platon: l'anneau de Gygès. L'anneau de Gygès République, II, 359b6-360b2 (Traduction (1) et commentaire de Bernard SUZANNE, © 1999) L'histoire de Gygès le Lydien fait partie du discours initial de Glaucon au livre II de la République.
Glaucon intervient après que Thrasymaque ait été réduit au silence par Socrate, pour soutenir l'opinion selon laquelle les gens ne pratiquent pas la justice pour elle-même, mais simplement par peur de ce qui leur arriverait s'ils ne le faisaient pas. Voici l'histoire. « [359b] Et que ceux qui la pratiquent [la justice], la pratiquent contraints par impuissance à agir injustement, nous le percevrions mieux si nous faisions ce que voici [359c] par la pensée : donnant à chacun le pouvoir de faire ce qu'il veut, au juste aussi bien qu'à l'injuste, suivons-les ensuite attentivement pour voir où son désir (hè epithumia) conduira chacun. Dans la « caverne », pour sûr, il voit et s'émerveille enfin (3). Dans le cas de l'histoire d'Er, les choses ne sont pas aussi simples. Le mythe de l’anneau de Gygès et la nécessité de l’interprétation.
Par Marie-des-Neiges Ruffo Le mythe de Gygès Avant d’en entamer l’interprétation, il paraît utile de proposer une brève narration de ce mythe et de ses origines.
Howland mentionne qu’il existait déjà un mythe de Gygès, mis par écrit par Hérodote, différent de celui de l’ancêtre de Gygès, raconté par Glaucon. Car l’une des particularités de ce mythe est qu’il est narré par Glaucon et non par Socrate. Nous verrons plus loin si nous pouvons donner une interprétation à ce choix du narrateur. Source : Fromoldbooks.org. » Peut-on vouloir le mal? La volonté est la faculté de se projeter consciemment et librement vers des fins.
Elle fait échapper l'homme au déterminisme qui régit les phénomènes naturels et dans la mesure où elle met en jeu la conscience ou la raison, elle implique la discrimination du bien et du mal. Envisager que l'on puisse vouloir le mal revient donc à prétendre que l'on puisse consciemment et librement choisir le mal, or cela ne va pas de soi. Au contraire, l'existence d'une telle volonté nous paraît proprement inintelligible. L'idée qu'un homme puisse être méchant volontairement, que son inhumanité puisse procéder d'un choix nous semble contradictoire. Une telle possibilité est d'ailleurs si ténébreuse pour la conscience humaine qu'on a toujours cherché à imputer la méchanceté, non à une volonté perverse mais à l'action sur une volonté, par nature définie comme inclination au bien, de quelque chose la dépossédant de son propre pouvoir.
On voit la difficulté à laquelle on est confronté. Conclusion : Platon : le seigneur de l’anneau.