background preloader

Fnac face a virgin

Facebook Twitter

Virgin: la FNAC rachète finalement la base de données des clients. VIRGIN - Jusqu'au bout il a cru pouvoir s'offrir le fichier des 1,6 million de personnes possédant la carte Virgin.

Virgin: la FNAC rachète finalement la base de données des clients

C'était sans compter sur la FNAC, qui a acquis mercredi 3 juillet la base de données comprenant les coordonnées des clients. David Daddi, entrepreneur toulousain de 38 ans, était encore le seul mardi soir à s'être positionné publiquement sur son rachat, grâce à une enchère de 122,50 euros sur le site recensant les liquidations judiciaires. La FNAC l'a finalement arrachée mercredi pour 54.000 euros, soit plus de 400 fois la mise. L'idée de David Daddi était pourtant belle: contacter les clients fidèles afin de leur proposer d'investir quelques euros et relancer certains magasins Virgin. Et l'entrepreneur voyait même plus loin. Proposé par Ministère de l'Education Nationale. Pourquoi Virgin fait faillite. Le Parisien | 05 Janv. 2013, 07h00 Voilà des mois que Virgin Megastore tentait de remonter la pente, multipliant restructurations et changements stratégiques.

Pourquoi Virgin fait faillite

Mais cela n'a pas suffi. L'enseigne de produits culturels et multimédias, qui compte 26 boutiques en France et emploie 1000 salariés (lire ci-dessous), va déposer le bilan. Virgin, Fnac... Pourquoi la vente de biens culturels est devenue impossible en France. DISTRIBUTION - C'est un des symboles les plus marquants de la vente de produits culturels qui s'apprête à faire ses adieux à la France.

Virgin, Fnac... Pourquoi la vente de biens culturels est devenue impossible en France

Avec la déclaration en cessation de paiement des magasins Virgin, une page se tourne, même si les fameux "Megastores" sont toujours à même de se relever à travers une éventuelle procédure de redressement. Virgin est confronté depuis plusieurs années, comme d'autres distributeurs spécialisés, à la chute de ses marchés traditionnels, comme les CD et les DVD. En deux ans, le groupe a déjà réduit ses effectifs de 200 salariés. C'est désormais les 1000 autres qui travaillent dans les 26 derniers magasins français qui sont aujourd'hui sur la sellette. Pourquoi Virgin, et demain la FNAC, vont forcément fermer #BESTOF. Les brillants fondateurs des groupes Carrefour (Marcel Fournier) et Edouard Leclerc (Leclerc) avaient pour devise : "tout sous un même toit".

Pourquoi Virgin, et demain la FNAC, vont forcément fermer #BESTOF

Autrement dit, l'hypermarché a été innovant par son volume et par la profondeur des gammes d'articles proposés. Nous pouvons, depuis le début des années 60, y acheter un pamplemousse rose aussi bien qu'un tube de cirage bleu ou qu'un paquet de lessive. Plus récemment, nous pouvons y trouver des rayons dédiés aux micro-ordinateurs, écrans plats, etc. Le "tout sous un même toit" est à l'origine de la Fnac fondée notamment par André Essel et Max Théret qui ont su mettre à disposition de leurs clients des produits : appareils photo, lecteurs de cassettes – à l'époque -, et des disques et autres supports culturels tels que le livre.

Ce "tout sous un même toit" des produits culturels a rencontré un succès remarquable. Ce business-model a été très rentable mais désormais une tenaille impitoyable s'est refermée sur ce type de magasins. Virgin : la Fnac achète le fichier clients pour 54 000 euros. La Fnac est le "seul acquéreur" du fichier clients de Virgin, pour lequel elle a fait une offre de 54 000 euros auprès du juge commissaire, à la suite de la liquidation du distributeur culturel, a annoncé mercredi le représentant légal du liquidateur judiciaire.

Virgin : la Fnac achète le fichier clients pour 54 000 euros

Mardi, un entrepreneur toulousain de 39 ans avait affirmé avoir remporté le fichier sur un site internet d'enchères. "Le juge-commissaire (en charge de la liquidation) a retenu la Fnac comme seul acquéreur du fichier clients de Virgin" dans une ordonnance en date du 27 juin, a déclaré mercredi Me Dominique Wernert, avocat du liquidateur judiciaire de Virgin, affirmant qu'il n'y a jamais eu de mise aux enchères.

Il a "formellement démenti" les informations selon lesquelles un entrepreneur toulousain avait remporté aux enchères cette base de client pour 122,50 euros. Face à Virgin, la Fnac donne le la. Les erreurs stratégiques de Virgin et de la Fnac. Liquidation judiciaire de Virgin, introduction risquée en bourse de la FNAC : plus que le commerce en ligne, c'est l'absence d'une véritable stratégie de services qui explique le déclin des grandes surfaces culturelles.

Les erreurs stratégiques de Virgin et de la Fnac

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Vincent Chabault (Maître de conférences en sociologie à l'université Paris-Descartes) Virgin Mega Store : le naufrage d’une stratégie obsolète. Comment expliquer cette débâcle ?

Virgin Mega Store : le naufrage d’une stratégie obsolète

Le drame que vit cette société est un mal courant : l’incapacité à s’adapter à un changement brutal du marché. Les clients ont changé radicalement de comportement. Plutôt que d’acheter les livres, la musique ou les films dans des magasins, ils préfèrent les acheter sur internet, et plus récemment sur les smartphones. C’est une rupture profonde : ne pas s’y adapter, c’est s’exposer à ces conséquences dramatiques. Concrètement, les écueils rencontrés par Virgin sont les suivants - Virgin Mega Store a privilégié les points de vente physiques, pour se différencier des autres enseignes de magasins. . - Virgin a misé sur l’expérience client, le conseil sur le lieu de vente. . - Le business model est plombé par l’amortissement des investissements immobiliers conséquents et par des systèmes d’information inflexibles (les ERP, censés apporter un gain d’efficacité, rigidifient les processus et inhibent la créativité).

Nous vivons dans un paradoxe. Les leçons à en tirer. Virgin en faillite: les magasins de produits culturels sont-ils condamnés? Virgin Megastore a un genou à terre.

Virgin en faillite: les magasins de produits culturels sont-ils condamnés?

Le distributeur de produits culturels, dont le chiffre d'affaires a chuté de 25% entre 2008 et 2011, a annoncé aujourd'hui qu'il allait se déclarer lundi en cessation de paiement. Le groupe PPR a annoncé pour sa part, en octobre, qu'il comptait se désengager de la Fnac, autre fleuron du secteur, en l'introduisant en Bourse. Concurrencée par l'irrépressible ascension du numérique, la vente physique de produits culturels a-t-elle encore un avenir?