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Environnement

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L’Europe fait-elle fuir ses émissions de gaz à effet de serre ? Le 12 décembre 2015, 196 délégations ont approuvé l’Accord de Paris lors de la COP21.

L’Europe fait-elle fuir ses émissions de gaz à effet de serre ?

Les États participants ont alors confirmé l’importance de limiter l’augmentation de la température moyenne en-deçà de 2°C, afin de réduire les risques et les impacts du changement climatique. L’Union européenne s’est alors fixée comme objectif pour 2030 de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % par rapport à 1990. Dès lors, les secteurs couverts par le système d’échange de quotas d’émissions de l’Union (SEQE-UE) – c’est-à-dire la production d’électricité, les réseaux de chaleur, les industries de l’acier, du ciment, du raffinage, du verre, du papier, etc., soit 45 % des émissions de l’Union – doivent réduire leurs émissions de 43 % (par rapport à 2005), et les secteurs non couverts de 30 %, sans que cet objectif soit contraignant pour les États membres. Savoirs experts et profanes dans la construction des problèmes publics - Chapitre 3. La construction du changement climatique comme problème public – débat médiatique et expertise climatique en France et en Allemagne - Presses de l’Université Saint-Louis.

Stefan C.

Savoirs experts et profanes dans la construction des problèmes publics - Chapitre 3. La construction du changement climatique comme problème public – débat médiatique et expertise climatique en France et en Allemagne - Presses de l’Université Saint-Louis

Aykut p. 77-114 La « convention cadre des Nations unies sur le changement climatique » adoptée le 9 mai 1992 et entrée en vigueur en 1994 (par la suite : Convention climat), et le « protocole de Kyoto » adopté le 11 décembre 1997 et entré en vigueur en 2005. Beck (U.), La société du risque. Sur la voie d’une autre modernité, Éditions Aubier, Paris, 2001(1986). Ces thèmes sont présents déjà dans la « société du risque », notamment dans l’introduction, où Beck décrit le nuage de Tchernobyl, objet hybride ni complètement naturel, ni entièrement anthropique, qui ne respecte pas les frontières étatiques (voir aussi : Beck (U.), World Risk Society, Polity, Cambridge, 1999.) Comme le fait depuis longtemps le courant de la « géographie critique » : Harvey (D.), The Condition of Postmodemity. Miller (C. Le GIEC est l’organe d’expertise de la Convention climat.

Recherches Lexis-Nexis, Europresse et dans un cas en utilisant l’archive en ligne du journal (Spiegel). M. Mccright (A. Ibidem. Avec le Covid-19, une décrue historique des émissions mondiales de CO₂ est amorcée. La crise sanitaire provoquée par la diffusion du Covid-19 a changé d’échelle.

Avec le Covid-19, une décrue historique des émissions mondiales de CO₂ est amorcée

Le 11 mars, l’OMS reconnaissait l’état de pandémie mondiale. Tous les pays du monde sont désormais concernés, le principal foyer de propagation du virus étant, à l’heure qu’il est, l’Europe. Cette extension s’est accompagnée d’un dévissement des marchés financiers qui constitue un nouveau vecteur de propagation de la récession dans le monde. À court terme, celle-ci générera une réduction des rejets atmosphériques de CO2 d’une ampleur inédite. Notre anticipation est que 2019 va constituer le pic d’émissions mondial car la crise sanitaire sera, à moyen terme, un vecteur d’accélération des transformations structurelles des économies.

Hypothèses sur la durée la pandémie… D’après les travaux de l’épidémiologiste Antoine Flahault, le monde contemporain a connu trois pandémies : la grippe espagnole de 1918-19 et deux épisodes de grippe, en 1957 et 1968. . … et hypothèses sur son ampleur. Coronavirus : une décrue historique des émissions de CO2 est-elle amorcée ? Populations confinées, usines à l’arrêt, aéroports paralysés : le Covid-19, en provoquant une grave crise économique, entraîne un répit pour la planète.

Coronavirus : une décrue historique des émissions de CO2 est-elle amorcée ?

Depuis le début de la pandémie, les émissions de gaz à effet de serre et la pollution ont chuté. Une accalmie qui pourrait toutefois n’être que temporaire. La Chine, premier pollueur mondial, a vu ses émissions s’effondrer d’au moins un quart entre le 3 février et le 1er mars comparé à 2019, selon une estimation du Centre de recherche sur l’énergie et la qualité de l’air publiée sur le site spécialisé Carbon Brief. La pandémie aurait ainsi entraîné une réduction de 200 millions de tonnes des rejets de CO2 du pays sur la période. En cause : une baisse de 15 % à 40 % de la production dans les principaux secteurs industriels, limitant l’utilisation du charbon, du pétrole ou de l’acier.

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