Faut-il faire confiance aux sondages ? Pour beaucoup d’entre vous, 2012 c’est la fin du monde programmée au 21 décembre par une prophétie Maya. Mais dans le langage courant du journaliste, 2012 c’est un cyclone, un ouragan, un tsunami politique. Pas seulement pour l’élection présidentielle française du 6 avril et 22 mai, mais aussi pour les élections législatives qui suivent le 10 et 17 juin. L’Espagne renouvelle son parlement fin 2011, la Finlande aura un (nouveau) président début 2012 et les États-Unis s’y collent juste après nous le 6 novembre, ainsi que tant d’autres pays à travers le monde .
Alors un conseil, si vous voulez survivre à cette tempête (médiatique), accrochez-vous aux conseils avisés qui suivront. Heureusement que les sondages sont là ! Primaire PS : et moi, je peux venir ? Si au hasard d’une soirée bien arrosée, vous vous mettez à parler de politique, il serait presque courant, voir normal, qu’à un moment donné le mot « primaire » fasse son apparition. Alors non, il ne s’agit pas de la réforme de l’école primaire. Non, il n’est pas question de mélange de couleur (quoi que). Et encore non, on ne parle pas de Tarzan ou autre créature jugée moins intelligente. Primaire PS : entre le fond et la com’, la guerre est lancée.
Le deuxième débat des primaires citoyennes (et non pas socialistes) a duré plus de deux heures hier soir sur I>télé, Europe 1 et LCP.
Et qu’est-ce qu’on en retient ? Une répétition du premier débat La performance des candidats à la primaire mercredi n’a pas apporté beaucoup de nouvelles propositions par rapport au précédent débat sur France 2, le 15 septembre dernier. Jean-Michel Baylet est toujours un Européen convaincu, et veut relancer la croissance par les PME. Manuel Valls prône la gauche moderne avec une TVA sociale et veut « dire la vérité ». Les filles attaquent. Sept mois pour ré-apprendre à rêver. « De toute façon, c’est la faute à Sarkozy tout ça . » Cette phrase, il est facile de la dire. Elle n’a aucune valeur, ni aucune argumentation recevable dite comme ça… Et pourtant. En 2007, il est élu président de la République avec 53 % des votes. Cet homme était pourtant déjà connu des Français dès 2005, avec cette triste et célèbre expression « nettoyer les cités au Kärcher ». Il était ministre de l’Intérieur, le ministère qui agite les peurs. Le centre : un milieu porteur ! L’élection présidentielle 2012 s’annonce déjà pauvre au niveau politique.
Pourtant, on aurait vraiment besoin de dirigeants compétents en ces temps de crise économique, de crise sociale. L’université, un vrai champ de bataille. C’est toujours plus facile de penser d’abord à soi.
Pour 2012, chacun voudra qu’on augmente son salaire, payer moins d’impôts, avoir plus d’avantages, qu’on s’occupe de lui, etc. Aujourd’hui, c’est mon tour de râler et de venir vous proposer qu’on s’occupe de ma génération. Ce qui manque pour l’avenir ? Je pencherais pour une réforme de l’université. Dialogue difficile entre jeunes et politiques. Fin décembre, près de 80 jeunes des quatre coins de la France se sont réunis à l’initiative du Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne (MRJC) à La Rochette, près de Melun dans le 77 (Seine-et-Marne) pour traiter avec des responsables politiques des questions d’emploi. Deux journalistes jeunes étaient présents à ce « stage de recherche », l’un à la recherche d’un emploi, l’autre lycéen. Voici leurs regards croisés sur le difficile dialogue entre les jeunes et les politiques. Utopies contre politiques. La fausse polémique des 500 parrainages du FN. À presque un mois du dépôt des candidatures à la présidentielle, le Front National joue les victimes du système et affirme avoir des difficultés pour obtenir les fameux 500 parrainages obligatoires.
Chômeur, - de 25 ans, sans indemnité… de l’espoir quand même. Comme 25 % des jeunes actifs français de moins de 25 ans, je suis au chômage.
Cela dure depuis cinq mois désormais. Même si je suis plutôt de nature optimiste et opportuniste, voici les expériences qu’on peut avoir dans cette situation : l’énervement face au système de Pôle Emploi, la solitude malgré un large temps libre, subir la pression de la société. Un petit tour par Pôle Emploi et puis rien. Arrêtez de penser qu’à vos pompes, votez pour les autres ! Depuis quelques jours, la campagne présidentielle semble plate, morne, voire inintéressante.
Comment est-ce possible après tant de passions déchaînées ces six derniers mois ? Même les grands médias vont jusqu’à pousser cette analyse. Faut-il croire que les médias français manquent d’imagination ? La faute aux médias Qu’attendent t-ils donc pour organiser des grands débats télévisés, des grandes joutes verbales entre adversaire ? Les médias cherchent les petites phrases qui vont faire recettes, les attaques entre candidats et au final ont du mal à parler du fond des propositions. La faute aux gens qui ne s’intéressent pas Les médias ont vite invoqué la raison de cette pause de campagne. L’argent, grand malheur de l’humanité. L’autre jour en prenant le bus, je me suis laissé aller à une réflexion sur l’argent.
Car au final, ce simple principe d’acheter, de vendre, de mettre de la valeur chiffrée sur des objets, explique beaucoup de comportements dans notre société. Dans ce bus, une petite fille avec sa mère. Elle demandait à sa mère « Maman tu pourras m’acheter… ?