59 millions d'Américains sans assurance-maladie. Santé : Obama victime de sa propre stratégie. De toute évidence, pour les progressistes, le combat sur la santé aux Etats-Unis va mal.
Les projets de loi les plus ambitieux sont coincés dans les comités, au Sénat et à la Chambre des représentants. Les républicains s’y opposent presque à l’unanimité et, avec le soutien des industries de la santé, ils ont lancé une campagne de mensonges et de demi-vérités (la réforme proposerait l’euthanasie et des «comités de la mort») contre tout plan qui élargirait le rôle de l’Etat. Obama, son extrême droite et le "modèle" de Sécu français. Les républicains se déchaînent contre le projet de réforme de l'assurance maladie de Barack Obama, avant même que celui-ci ne soit officiellement déposé à l'automne.
Les élus démocrates qui viennent le défendre dans les divers Etats, se heurtent à des assemblées de citoyens, animées par l'opposition, qui les insultent. La suprême injure est de les traiter de socialistes ou communistes, de les accuser de vouloir « “ nationaliser ” le système de santé, de transformer les Etats-Unis en Russie soviétique. A l'instigation d'un animateur radio ultraconservateur, Rush Limbaugh, Barack Obama lui-même est représenté en Hitler sur certaines affiches. Buter mamie. Chaque jour je reçois des lettres me demandant de peser dans la bagarre pour le système de santé. Comme si un écrivain beauf armé d'un clavier, d'un paquet de clopes et de toute la désinformation et tout le vitriol disponible sur l'internet pouvait contribuer en quoi que ce soit à la tempête de merde déjà en route. Par ailleurs, mon point de vue irraisonné mais bruyant sur le sujet est souvent aussi bienvenu qu'un prout dans une combinaison spatiale.
Rien de cela ne m'ayant jamais empêché de me faire passer pour un imbécile dans le passé. Alors voici. La réforme du système de santé américain expliquée aux nuls. Réforme du système de santé aux USA : Pourquoi donc la bande des. Pourquoi la décision échoie-t-elle à ces six là ?
Qui les a investis ? La nuit dernière, la soi-disant "bande des six" - trois sénateurs républicains et trois démocrates du comité des Finances - reliée par audio-conférence a, d’après le sénateur Max Baucus qui préside le comité, réaffirmé son engagement "vis-à -vis d’un projet de loi sur l’assurance maladie bipartisan" (comprendre : moins de couverture médicale et pas d’option d’assurance-maladie publique).
Le Washington Post rapporte que les sénateurs se sont raconté des anecdotes sur leurs états réciproques où certains ont été assiégés par des manifestants furieux d’une mainmise potentielle du gouvernement sur le système d’assurance-maladie du pays. Et tout cela repose uniquement sur les épaules de ces six sénateurs. Je ne comprends pas. Mais, attendez, cette colère a principalement pour origine les mensonges qui ont été débités, comme pour les "tribunaux de la mort", et que Grassley refuse, justement, de condamner. Robert Reich. Système de santé aux US: le mal, en pire - Des bassines et du zè. Vers une assurance médicale pour chaque Américain ?
Presque un an jour pour jour après la confortable élection de M.
Barack Obama à la Maison Blanche (53 % contre 46 % au sénateur républicain John McCain) et la consolidation d’une majorité démocrate dans chacune des deux assemblées, la Chambre des représentants a voté le 7 novembre, à l’arraché (220 voix contre 215), une importante réforme du système de santé américain. Ses principales dispositions marqueraient une avancée sociale pour le pays et une victoire politique pour le président des Etats-Unis. La plupart des 47 millions d’Américains privés actuellement d’assurance médicale — ceux qui ne sont ni assez vieux ni assez pauvres pour être couverts par un système public (Medicare pour les premiers, Medicaid pour les seconds), les salariés que leur employeur n’assure pas, les chômeurs dont le nombre ne cesse de croître (1) — ne vivraient plus dans la hantise d’une maladie susceptible de les ruiner.
Pourtant, rien n’est encore acquis. Pourquoi la réforme de la santé aux Etats-Unis nous concerne tou. C’est la mère de toutes les réformes d’Obama, celle qui signera notre entrée -ou non- dans un nouveau monde. La réforme du système d’assurance-maladie américain, celle-là même sur laquelle Bill Clinton s’était planté en 1993 , concerne les Américains, bien sûr, et au premier chef les dizaines de millions d’entre eux qui ne disposent d’aucune couverture. Mais elle nous concerne tous, car sa réussite -ou son échec- démontrera si la crise financière a fait sortir des esprits, y compris aux Etats-Unis, le mythe de l’efficacité du marché et de la concurrence privée. A ma gauche, dans le camp Obama, tous ceux qui veulent enfin mettre à niveau le système américain: l’un des plus chers du monde et qui laisse près de 17% des Américains sans assurance-maladie. A ma droite, tous ceux (Républicains, Démocrates félons, assureurs, laboratoires pharmaceutiques..) qui veulent maintenir le système en l’état: tout au privé, concurrence entre assureurs, liberté pour tous de crever sans soins.
Health Care: America and the World. Home | Login/Register RSS / Podcasts Close Home > Video Health Care: America and the World (Global Pulse: August 28, 2009) The U.S. health care debate is raging, and other developed countries are part of the argument -- though not always willingly.
SOURCES: CCTV, China; BBC, U.K.; KBS, S. Share on facebook Share on twitter Share on email More Sharing Services Download/Embed Video Global Pulse A fast-moving overview of international news and events comparing reports by national broadcasters and dissecting media spin - your global news positioning service. Comments (2) Dans le maquis du système de santé américain - SANTE POLITIQUE S.
Le lobby américain de la santé dépense sans compter pour protége. Une étude de l’université d’Harvard indique que plus de 44 000 Américains meurent chaque année faute d’assurance maladie.
Une victoire d’Obama ? Le plus dur reste à faire. La «loi sur la santé abordable», qui vient d’être adoptée aux Etats-Unis, est certes un beau succès politique pour Barack Obama, et sera sans doute vue par l’histoire comme l’une des plus importantes réformes de la protection sociale aux Etats-Unis.
Pourtant, elle est bien loin de répondre au véritable enjeu de l’assurance maladie : garantir un accès pour tous à des soins de qualité. Au sein de l’OCDE, les Etats-Unis sont, avec le Mexique et la Turquie, le seul pays qui n’assure pas une couverture universelle de la population. Malgré la réforme Obama, même sous les meilleures hypothèses, il restera aux Etats-Unis 23 millions de personnes sans assurance maladie.
On est loin du compte. Les Etats-Unis s’appuient sur une organisation dite concurrentielle de l’assurance. Autre pièce manquante du puzzle, et non des moindres : des mesures permettant d’améliorer l’efficience du système de soins. Pierre-Yves Geoffard est professeur à l’Ecole d’économie de Paris, directeur d’études à l’EHESS. Quand les Etats-Unis se refont une santé, par Olivier Appaix (Le. La bataille politique a duré plus d’un an.
Elle a failli couler la présidence de M. Barack Obama. A la fin mars 2010, enfin, la loi élargissant la couverture maladie à trente-deux millions d’Américains sur les cinquante millions dépourvus d’assurance (soit un sixième de la population) a été promulguée. Il n’était que temps : une étude de l’université de Harvard évalue à quarante-cinq mille le nombre annuel de décès imputables à une couverture médicale insuffisante (1). Dès cette année, les enfants seront les principaux bénéficiaires des dispositions de ce texte de deux mille sept cents pages, les adultes devant attendre 2014 pour en profiter.