Sans titre. Sans titre. Dans votre vie, à quel moment s’est produit la rencontre avec la prospective ?
Depuis que je suis enfant, je m’intéresse au futur, ce qui a fait de moi, vers ma douzième année, une lectrice de science fiction. Lors de mes études à Science po, je n’ai pas trouvé la dimension du futur présente, ceci jusqu’au moment où un professeur de droit, Charles-Alexandre Kiss, m’a orienté vers le Centre National des Arts et Métiers (CNAM). La prospective m’est apparue comme la seule discipline qui intégrait cette question du futur de manière pragmatique, opérationnelle, et pouvait faire de mon intérêt pour le futur un véritable métier. Comme vous l’avez compris, c’est donc moins la prospective en tant que telle qui m’a toujours intéressée que la question du futur. Sans titre. Comment la « prospective du présent » est-elle née ?
Tout part de la RATP je crois… L’équipe de prospective à la RATP été créée en 1981. Elle a donc 30 ans, une longévité remarquable pour une équipe de prospective ! 1981 est le moment de l’arrivée de la gauche au pouvoir, de la nomination d’un président communiste à la RATP, de la relance de la recherche au niveau gouvernemental. Le contexte a joué un rôle important. Sans titre. Née en France dans les années 1950 sous l'impulsion de Gaston Berger, développée ensuite au sein de l’appareil d’État et des grandes entreprises, la prospective a connu une traversée du désert dans les années 1980 avant de connaître un renouveau à partir des années 1990 à la faveur notamment de la décentralisation administrative.
Sans titre. Élu local : une mission impossible ?
Cette question, qui aurait paru incongrue il y a encore dix ans, témoigne du malaise autour de la place des élus dans l’action publique locale et leur capacité d’action. Que ce soit au niveau communal, régional ou métropolitain, tous les élus locaux sont confrontés au même paradoxe : la remise en cause de leur autorité cohabite avec une vision quasi-sacrée de leur fonction. Beaucoup de citoyens pensent pouvoir se passer des élus, raillent leur impuissance ou dénoncent leur clientélisme.
Mais c’est toujours vers eux qu’ils se tournent lorsqu’il s’agit d’éviter la suppression d’une école ou d’une maternité, de réagir à un attentat ou à une inondation, d’organiser les solidarités ou d’assurer la transition vers d’autres modèles de développement. Et ce décalage semble s’accentuer. Sans titre. Dans le cadre de l’association Futuribles international, nous avons en effet produit un certain nombre de scénarios qui donnent lieu régulièrement à des révisions et à des compléments.
La prospective ne peut pas avoir comme prétention de prédire les événements à venir, et ce n’est pas notre objectif. En revanche, ce que peut faire une bonne réflexion prospective, c’est essayer de réfléchir sur les incertitudes. On est plongé aujourd’hui dans des incertitudes à la fois de court, moyen et long termes. Sans titre. Gaston Berger, philosophe en action, est directeur général de l’enseignement supérieur au ministère de l’Éducation nationale quand il jette les premiers éléments de la prospective, à partir de 1955.
Il élabore pour cela une « anthropologie prospective », destinée à étudier les différents « aspects de la situation de l’homme dans le monde de demain » et dont l’objectif est de conduire à la construction d’une « société efficace mais [...] heureuse ». How the Future Happens * Journal of Futures Studies. * Web Text version of each JFS paper here is for easy reading purpose only, for the valid and published context of each article, please refer to the PDF version.
Discuss Japan-Japan Foreign Policy Forum. Professor Sakura Osamu (left) and Professor Saijo Tatsuyoshi There are various matters, such as climate change, energy issues, social security, and government debt, which need to be dealt with using a long-term perspective.
At the core of these issues is conflict between the interests of different generations. « Years and Years » donne à voir le pire du futur pour mieux l’éviter. Saga familiale, anticipation dystopique, fiction politique… Years and Years, la nouvelle série de la BBC disponible sur MyCanal et Canal+ Séries, mélange les genres.
Au bout de six épisodes bien flippants, elle nous laisse, paradoxalement, avec pas mal d’espoir : le futur y apparaît sombre, très sombre, mais nous contrôlons quand même encore un peu la situation. Daniel Lyons fait partie de ces personnes – nombreuses – qui ne veulent pas avoir d’enfant. À quoi bon dans ce monde ? Ma très petite bibliothèque du cyberespace. Redonner de la perspective au futur. Les récits d’anticipation sont peut-être moins définitifs qu’ils ne paraissent, suggère Yannick Rumpala dans son ouvrage Hors des décombres du monde (1).
Regardés comme des « expériences de pensée », les accidents qui arrivent aux protagonistes et les solutions que ceux-ci imaginent pour s’en sortir pourraient même nous aider à imaginer un monde plus écologique. LaSpirale.org, un eZine pour les Mutants Digitaux ! Rencontre avec Laurent Courau. Re-designing the aesthetic of the future – Gemic. Le Giscard-Punk expliqué aux générations X, Y et Z. Souvent, les plus jeunes d’entre vous me demandent des explications sur le Giscard-Punk. Loin d’être un spécialiste de la question, je vais tout de même tenter de vous donner quelques éclaircissements. VIDÉO. Le tour de magie parfait pour piéger les voitures autonomes. Limits18 eriksson. Is Ornamenting Solar Panels a Crime? Is Ornamenting Solar Panels a Crime? Letemps. Ce que la science-fiction nous raconte du futur des administrations.
Complice de la première heure de La 27e Région, Yoan Ollivier, designer formé à l’ENSCI et co-fondateur de l’agence Vraiment Vraiment, est un très grand fan de science-fiction. Cet été, pendant que la communauté des praticiens engagés dans la transformation désirable du secteur public se réunissait à Sète, je lui ai proposé de faire un entretien avec lui pour essayer de comprendre ce que les auteurs et les (trop rares) autrices de science-fiction peuvent nous apprendre sur le futur des administrations.
Utop/dystop(IA) : Interrogeons les futurs de l'intelligence artificielle par le design fiction. Les scénarios d’utop/dystop(IA) sont une invitation à la réflexion et au débat. Il nous a semblé important que cette rétrospective des fictions imaginées au long du projet ne soit pas une parenthèse qui se referme, mais qu’elle constitue bel et bien le point de départ de nouveaux échanges. Nous vous proposons de nous faire part des réactions et des commentaires que les scénarios présentés vous inspirent. Nous vous invitons également à nous suggérer des pistes d’enrichissement, avec de nouvelles idées de produits ou services prospectifs et critiques.
Les interfaces de science-fiction vues par l'ergonomie. SPECULATIVE VISIONS AND IMAGINARY MEALS: Food and the environment in (post-apocalyptic) science fiction films: Cultural Studies: Vol 22, No 3-4. Futu #1 - astrid de la chapelle. Engineered for Dystopia. Some of the first people to be called “engineers” operated siege engines. A siege engine is a very old device used to tear down the walls of an enemy city. Black Mirror, quand la technologie vire au cauchemar. Virtual Futures Salon: Radical Technologies, with Adam Greenfield - Luke Robert Mason, Adam Greenfield. Luke Robert Mason: For those of you who are here for the first time, the Virtual Futures Conference occurred at the University of Warwick in the mid-90s, and to quote its cofounder it arose at a tipping point in the technologization of first-world cultures. Now, whilst it was most often portrayed as a techno-positivist festival of accelerationism towards a posthuman future, the “Glastonbury of cyberculture” as The Guardian put it, its actual aim hidden behind the brushed steel, the silicon, the jargon, the designer drugs and the charismatic prophets was much more sober and much more urgent.
What Virtual Futures did was try to cast a critical eye over how humans and nonhumans engage with emerging scientific theory and technological development. This salon series—and it has been a series, we’ve been running for it for about two and a half years now—completes the conference’s aim to bury the 20th century and begin work on the 21st.
So, let’s begin. Letemps. Accélérer le futur - Post-travail & post-capitalisme. # Exiger l’avenir. Le “design fiction”. Une méthode pour explorer les futurs et construire l’avenir ? - Le “design fiction”. Une méthode pour explorer les futurs et construire l’avenir. Une série a été ouverte, dans Futuribles, sur les relations et apports de la science-fiction à la prospective, afin de discerner si, et dans quelle mesure, les auteurs de science-fiction ont eu une influence sur les imaginaires collectifs et sur les réflexions prospectives (numéros 413 de juillet-août 2016, 416 de janvier-février 2017 et 420 de septembre-octobre 2017). L’illusion du futur (est) absolu(e) Le passé et le futur sont comme les deux pôles d’un aimant où chacun de nous est parcouru par la mise en tension de l’avenir qui appuie sur l’accélérateur du progrès tandis que le souvenir du passé freine les débauches technologiques, nous rappelant aux paradis (soi-disant) perdus.
Dépassée, la science-fiction ?, par Catherine Dufour (Le Monde diplomatique, juillet 2017) Le Comptoir Prospectiviste: ARBORESCENCE SIMPLIFIEE DES THEMES DE LA SCIENCE-FICTION. Avons-nous besoin de mieux raconter notre futur ? Pourquoi démocratiser la prospective ? Rogue One's Killer UI Designs. De retour des Utopiales. Science fiction about AI never seems to talk about the interesting stuff, tax and geography and… – Medium. An Ikea Catalog from the Near Future.