Le dico des drogues - Protoxyde d’azote. Toute consommation expose à des risques.
Il est toujours préférable de s’abstenir, en tout cas de reporter la consommation quand on se sent fatigué, stressé, mal ou qu’on éprouve de l’appréhension. Il est également préférable de consommer avec des gens de confiance, dans un contexte rassurant. Le protoxyde d’azote en consommation récréative. En consommation ponctuelle, la grande différence entre l’usage médical et l’usage détourné de N2O tient à sa présentation.
En usage médical, en France, le gaz est présenté sous forme de mélange 50% N2O 50% oxygène. Dans les ballons ou les cartouches de gaz des siphons, la concentration est proche de 100% : le N2O est inhalé sans oxygène, ce qui peut causer, en cas d’inhalations répétées et rapprochées sans reprise d’air, une asphyxie. Le risque de survenue est majoré si l’utilisateur a consommé d’autres produits dépresseurs du système nerveux central comme l’alcool ou le cannabis.
Un décès par cette cause est survenu en France en 2016. L’usage détourné du protoxyde d’azote, une pratique à risques de plus en plus répandue. Plusieurs dizaines de cas graves ont été rapportés au cours des deux dernières années.
Pour poursuivre le travail de sensibilisation et d’information, vous trouverez, en libre utilisation, plusieurs supports de communications (vignettes diffusables sur les réseaux sociaux et affiches à imprimer). Associations, collectivités locales, encadrants et personnes en lien avec les jeunes, utilisez-les ! Ces messages seront également publiés sur tous les réseaux sociaux de la MILDECA : Twitter : Facebook : LinkedIn :
Recommandations ANSES. L'actualité a été ajouté à votre bibliothèque Actualité du 09/07/2020 Le protoxyde d’azote est un gaz employé dans le domaine médical pour son action analgésiante.
Également utilisé et commercialisé comme gaz propulseur dans les cartouches pour siphons à chantilly, il est accessible à tous librement sur internet et dans le commerce. Le bulletin des vigilances de l’Anses. Rapport d'étude ANSES (juin 2020) Synthèse du rapport d'expertise Addictovigilance. Proposition de loi nº 1590 visant à encadrer la vente de protoxyde d'azote et à renforcer les actions de prévention. Usages dangereux du protoxyde d'azote - Sénat. Le protoxyde d’azote de plus en plus détourné de son usage originel à des fins toxicomanes… Originellement utilisé comme gaz de pressurisation d'aérosol alimentaire, notamment d'usage courant pour les siphons culinaires à chantilly, ou bien en milieu hospitalier pour ses propriétés anesthésiques et analgésiques, le protoxyde d’azote (N2O), également dénommé "gaz hilarant", est aujourd’hui massivement utilisé comme drogue récréative par les jeunes.
Il ressort en effet du rapport de l'observatoire français des drogues et des toxicomanies (décembre 2018) que des "usages détournés de protoxyde d’azote sont observés de façon discontinue depuis 1999 (…) ; [qu’à] partir de 2015, on constate qu’il devient très disponible sur les scènes festives alternatives (…). [Et qu’en] 2017, la visibilité du protoxyde d’azote dans l’espace public s’accroît dans la métropole lilloise où les cartouches vides jonchent les trottoirs de certains quartiers, témoignant du caractère massif des consommations. Proposition de loi tendant à protéger les mineurs des usages dangereux du protoxyde d'azote.
Développement des usages de protoxyde d’azote : retour sur une panique morale. Depuis fin 2017, articles de presse et reportages télévisés consacrés au protoxyde d’azote, un gaz utilisé dans le milieu médical et industriel dont l’usage est détourné à des fins récréatives, se multiplient.
Ce déferlement médiatique a pour point de départ la présence dans les rues de plusieurs villes françaises de petites capsules métalliques vides, des cartouches pour siphon à chantilly, qui contenaient ce gaz dont l’inhalation procure un intense, mais bref, état d’euphorie. Après un rapide détour par l’histoire des usages de ce produit afin d’en resituer la diversité, cet article revient sur la «panique morale» qu’ont suscité les usages juvéniles récents de protoxyde d’azote et donne quelques pistes afin de mieux comprendre le phénomène. Un détour historique sur les usages de protoxyde d’azote Les usages récréatifs de protoxyde d’azote ont précédé son utilisation dans le champ médical. Le gaz hilarant. Vous avez aimé cet article ?
Partagez le sur votre réseau ! Avec son nom, ça peut faire penser à quelque chose de drôle… et pourtant ! Vertiges, nausées, maux de tête, vomissements, troubles neurologiques… Les effets secondaires du gaz hilarant sont nombreux et parfois durables. Ville de la Madeleine. Appelé aussi « gaz hilarant » ou « proto », son usage est détourné à des fins récréatives et consiste à inhaler le gaz des cartouches à l’aide d’un ballon.
De quoi s’agit-il ? Ces petites cartouches grises et métalliques sont utilisées en cuisine (dans les siphons à chantilly, par exemple). Leur usage détourné constitue un réel danger pour la santé pouvant entraîner des atteintes irréversibles. Chaque prise entraîne des risques, quelque soit la fréquence de l'usage : asphyxie (manque d'oxygène), trouble du rythme cardiaque trouble neurologique étouffement brûlures par le froid perte de connaissance, perte de mémoire hallucinations visuelles douleurs musculaires vertiges trouble de l'érection baisse de la tension artérielle anémie troubles psychiques ... Ville de Lomme. Protoxyde d’azote, vous dites ?
Un usage détourné chez les jeunes Le protoxyde d’azote, aussi appelé « gaz hilarant » ou « proto », est un gaz incolore, se présentant dans des cartouches métalliques grises. « On l’appelle "gaz hilarant" en raison de son effet euphorisant à l’inhalation », précise Sébastien Lose, sociologue du dispositif TREND (Tendances Récentes Et Nouvelles Drogues) pour l’association CedrAgir, interrogé par la rédaction. À l’origine destiné à un usage culinaire, pour les siphons à chantilly, il peut parfois être employé en médecine, chirurgie et soins dentaires pour ses propriétés anesthésiantes et analgésiques.
ROUBAIX. Lors du dernier Clean Up Day, de nombreuses capsules de protoxyde d’azote ont été retrouvées dans les rues.
Pour sensibiliser les jeunes sur les dangers de ce gaz euphorisant, la Ville réalise une petite vidéo dans laquelle un médecin urgentiste du centre antipoison du CHU de Lille répond à des adolescents. A notre tour, nous avons posé deux questions au Docteur Ramy Azzouz. Quelles sont les séquelles du gaz hilarant ? Ville de Villeneuve D'Ascq. Pourquoi un arrêté ? Le protoxyde d'azote, produit de consommation courant utilisé en cuisine sous forme de cartouches, se développe massivement en France et, depuis plusieurs années, sur le territoire de la commune de Villeneuve d'Ascq. Depuis 2018, la ville a mis en place en partenariat avec le Cédragir (Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA)), une campagne de sensibilisation sur la consommation du protoxyde d’azote par le biais d’un flyer en direction des professionnels (écoles, collèges, lycées, CAL enfance, CAL jeunesse, Centres Sociaux, maison de quartier, Hôtel de Ville, Mairie de quartier, etc.), des parents et des jeunes.
Une proposition de loi a été adoptée par le Sénat pour interdire la vente ou l'offre gratuite à un mineur, dans tous commerces ou lieux publics sous peine de 3750€ d'amende. Cette proposition n'a toutefois pas encore été adoptée par l'Assemblée Nationale. Protoxyde d’azote : l’ARS mobilise 200 000 euros pour lutter contre l’usage détourné de ce « gaz hilarant » dangereux pour la santé. Pour lutter contre les conséquences sanitaires graves liées à l’usage détourné du protoxyde d’azote, consommé en particulier par de jeunes usagers à des fins récréatives, l’ARS mobilise une enveloppe d’urgence de 200 000 euros à destination des collectivités et communes les plus touchées.
Un soutien qui fait suite à une mobilisation précoce de l’Agence pour l’information et la sensibilisation des professionnels des champs sanitaire, médico-social, social et éducatif au contact des jeunes publics. Protoxyde d’azote : un usage détourné aux conséquences graves pour la santé Le protoxyde d’azote N20, communément appelé « gaz hilarant » ou « proto », est un gaz comburant (se combinant avec un combustible), incolore, d’odeur et de saveur légèrement sucrées.
Il est utilisé dans le champ médical, mélangé à de l’oxygène pour son action anesthésiante/analgésiante, ou dans le domaine alimentaire, pour les siphons à chantilly. Le point sur la situation régionale. Protoxyde d’azote : le Nord, département le plus touché de France, selon un rapport. Ce sont de petites cartouches grises en métal qui traînent sur les trottoirs depuis trois ans.
Des cartouches pour siphon à chantilly qui contiennent du gaz hilarant, que les jeunes transfèrent dans un ballon avant de l’inhaler. Certains en consomment plusieurs centaines par jour. Et, selon le dernier rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) qui a étudié les cas traités par les centres antipoison, c’est dans le Nord que l’on en compte le plus, entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019. Protoxyde d'azote : le Nord, département le plus touché de France. D'après une étude réalisée par l'ANSES, le Nord occupe la triste première place du classement des départements les plus touchés par la consommation de protoxyde d'azote. L'âge moyen des consommateurs s'élève à 21 ans. Ces cartouches, vous les apercevez tous les jours au bord des trottoirs. Elles sont petites, grises, métalliques et jonchent l’espace public par dizaines. D’ordinaire utilisées dans les siphons pour créer sa propre chantilly, leur usage a été détourné par les jeunes à des fins récréatives pour inhaler le gaz hilarant se trouvant à l’intérieur, à l’aide d’un ballon de baudruche.
Brochures & flyers. Vidéo.