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Objet de travail conclusif

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La Chine : à la conquête de l'espace, des mers et des océans

Comment la Chine cartographie le fond de l’océan Indien. Le navire Xiang Yang Hong 03 a été repéré ces jours derniers par des images satellite disponibles en source ouverte, à l’ouest de Sumatra, dans les eaux territoriales indonésiennes.

Comment la Chine cartographie le fond de l’océan Indien

Ce bâtiment gouvernemental chinois est dédié à la recherche océanographique. Pourtant il avançait masqué, comme l’a écrit le journal spécialisé The Print vendredi 22 janvier : intercepté par les gardes-côtes autour du 11 janvier, le même Xiang Yang Hong 03 est accusé de naviguer en ayant coupé son système d’identification. « Le gouvernement chinois conduit une opération massive et systématique de recherche dans l’est de l’océan Indien », quadrillant une zone gigantesque de 500 000 km2, affirme H. I. Sutton, du site Covert Shores, un expert qui surveille la zone. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Des drones chinois dans les eaux indonésiennes Avec le Xiang Yang Hong 03, trois autres navires similaires ont conduit des campagnes de cartographie des fonds et des eaux depuis deux ans. Selon H. Les ambitions géopolitiques de la Chine.

Pour la réalisation de ses ambitions, la Chine repense ses espaces maritimes, réactive les routes de la soie et recompose ses alliances comme le montre le géographe Emmanuel Véron.

Les ambitions géopolitiques de la Chine

L'avènement de Xi Jinping marque une nouvelle ère dans la construction de la puissance chinoise. Misant sur son potentiel maritime, la Chine n'en a pas moins conscience de son retard dans la compétition spatiale mondiale qu'elle entend combler rapidement. Caricature Chine. La Chine achève son « GPS », instrument d’autonomie et de puissance. Au moment où les Américains veulent le « découplage » avec la Chine, Pékin lance le 59ème satellite de son système de géolocalisation global, attribut de puissance au XXI° siècle.

La Chine achève son « GPS », instrument d’autonomie et de puissance

La Chine a apporté une nouvelle fois la démonstration de sa volonté, et de sa capacité, à être une superpuissance au XXI° siècle. Elle a achevé cette semaine le déploiement global de l’équivalent du GPS américain, le système de géolocalisation indispensable à la fois aux économies et aux armées modernes. Ce n’est pas une petite affaire : la Chine a lancé le 59ème et dernier satellite de son système de géolocalisation baptisé BeiDou, la Grande ourse en chinois. 35 de ces 59 satellites appartiennent à la dernière génération ; et le tout a été déployé en moins de deux décennies. La Chine rejoint ainsi un club extrêmement restreint, composé des États-Unis avec le GPS, longtemps hégémonique, de la Russie avec son système Glonass, et de l’Europe avec Galileo.

Les ambitions géopolitiques de la Chine. L’Arctique dans la politique de la Chine : une région convoitée comme les autres ? - FDBDA. L’Arctique dans la politique de la Chine : une région convoitée comme les autres ?

L’Arctique dans la politique de la Chine : une région convoitée comme les autres ? - FDBDA

Asie, Espaces maritimes, Général Article, Etudes 29 avril 2020 Emmanuel Veron Partager sur facebook Partager sur linkedin Partager sur twitter Partager sur email Le 10 mai 2019, Shanghai accueille le forum Arctic Circle 2019. La stratégie de la Chine en Arctique est longtemps restée floue, et le gouvernement chinois se drape d’un discours à l’allure pacifique et respectueux du droit international dans la zone. Organisations internationales : le spectre d’une hégémonie chinoise se concrétise. La République populaire de Chine (RPC) semble en position de force pour imposer ses vues au sein des principales organisations internationales.

Organisations internationales : le spectre d’une hégémonie chinoise se concrétise

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) – deux instances dont l’absence de neutralité a accéléré la plus gigantesque pandémie du XXIe siècle – se trouvent déjà sous son influence. L’OACI, et trois autres agences de l’ONU sur quinze au total – l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), et l’Union internationale des télécommunications (UIT) – ont à leur tête des ressortissants chinois, soit trois de plus que n’importe quel autre pays, et sept Chinois y occupent des postes de directeurs généraux adjoints, un chiffre également record. Enfin, début avril, la RPC a intégré un important groupe consultatif du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU constitué de seulement cinq pays.