http://monnaie-locale-romans.org/
« La dette a été créée artificiellement » Les monnaies locales, déjà très présentes dans le monde depuis plusieurs décennies, se multiplient aujourd’hui, en France. À la place de l’euro, des centaines de commerçants, artisans, entreprises, agriculteurs, particuliers, etc. payent en sol violette (Toulouse), en abeille (Lot) ou en luciole (Rhônes-Alpes). C’est au tour de la Gaume en Belgique et au Pays-Haut, et peut-être bientôt du reste de la Lorraine de s’y mettre, avec l’arrivée espérée de l’épi lorrain. Philippe Derudder, grand spécialiste national de ces petites « révolutions », proposera à ce sujet deux conférences intitulées « Pour que la monnaie serve au lieu d’asservir » : ce soir, à 20h, au centre culturel et sportif de Virton, et jeudi, à 20h15, salle Victor-Hugo à Mont-Saint-Martin. Entrée libre. Parlez-nous de votre parcours atypique.
"La proximité, nouvel enjeu de société" par Philippe Lalik Récemment, la situation de la Grèce et de l’Irlande ont retenu notre attention et fait grandir nos inquiétudes. La crise financière et économique n’en finit pas. Désormais, les citoyens impuissants et les marchés apparemment tous puissants attendent les prochaines victimes. Eco-Iris, une monnaie complémentaire pour Bruxelles Cela fait des années que des projets de monnaies alternatives émergent ici et là. Des projets bourrés d’idées et d’idéaux, plein de bonne volonté, mais rien de très structuré jusqu’ici. Une situation qui évolue pourtant radicalement ces derniers temps, notamment sous l’impulsion du Réseau Financement Alternatif (RFA), qui a mis en place une stratégie de groupes locaux développant des projets d’économie alternative. Il a aussi contribué à la réflexion sur une monnaie complémentaire pour la Région bruxelloise : l’Eco-Iris.
"Pour une monnaie complémentaire dans le Gâtinais" par Philippe Lalik Généralement ignorées par le grand public, les expériences mettant en pratique des monnaies complémentaires aux monnaies officielles se multiplient à travers le monde depuis une quinzaine d’années à la faveur des crises économiques et financières successives. L’épi lorrain s’installe à côté de l’euro L’épi lorrain vient de prendre place aux côtés de l’euro. Les personnes (ouvriers, professeurs, journalistes économiques etc.), Français, Belges et Luxembourgeois, qui travaillent depuis plus d’un an et demi à l’installation de cette monnaie complémentaire ont lancé leur expérimentation, jusqu’au 31 décembre. « Ce sont les banques qui créent la monnaie à notre époque, les États leur ayant cédé ce droit régalien. Le privé n’a pas pour intérêt l’intérêt général, ce qui conduit à des crises comme nous en connaissant aujourd’hui. L’épi, c’est un nouveau facteur de création d’emplois et de développement local, puisque les entreprises et artisans du secteur seront concernés », explique Daniel Cano, l’un des Français du groupe affilié à Financité, un réseau belge de financement alternatif. Deux conférences sont programmées, avec l’un des plus grands spécialistes mondiaux des monnaies locales, Philippe Derruder.
Montreuil en Transition » Dynamique locale pour changement global Monnaie Locale en Pays Basque