Apprendre à apprendre. Leçon 2 : A quoi bon discuter ?
Par ElenaXLII Selon une théorie récemment proposée (par deux chercheurs en sciences cognitives: un anthropologue, Dan Sperber, et un philosophe, Hugo Mercier) le fait de discuter et d’argumenter joue un rôle fondamental dans notre capacité à raisonner. Dès lors, se dégage l’intérêt d’identifier des outils pédagogiques permettant de favoriser le débat, la discussion, l’argumentation (et donc le raisonnement) en classe. L’idée que raisonner tire avantage du fait de discuter et d’argumenter est peut être surprenante, mais pas irraisonnable, du moins à la lumière de deux constats : Le premier est que nous sommes moins performants que nous ne le croyons lorsqu’il s’agit de raisonner. On a beau représenter notre espèce comme une espèce « raisonnable » par excellence, lorsque nous raisonnons (par exemple pour prendre une décision « raisonnée »), nous commettons pas mal d’erreurs.
Guide technique de mise en place d’un parc de tablettes pour des activités pédagogiques
Comment mettre en place techniquement des activités pédagogiques avec des tablettes tactiles ? Le livre blanc Mobilité (27 pages, en pdf) mis à disposition par l’Académie de Versailles répond concrètement aux questions aux écoles, EPN, lieux culturels, organismes de formation, associations et institutions qui souhaitent mettre en place des activités pour apprendre avec des tablettes. Elaboré dans le cadre d’un groupe de travail porté par la même Académie, le livre blanc Mobilité définit le contexte d’apprentissage avec les tablettes et décrit l’écosystème nécessaire pour l’environnement technique : infrastructure et gestion des tablettes. Infrastructure, équipement, organisation et ressources humaines En fin de guide, il est fait un zoom sur les ressources humaines nécessaires et sur l’évidente nécessité d’accompagner les usagers par un dispositif de formation adapté à leur profil. Le transfert de compétences pour les référents et administrateurs des flottes de tablettes est très utile.
Le goût de l’archive à l’ère numérique
Les méthodes de recherche en histoire ont été bouleversées en moins de deux décennies. Comment préserver ou renouveler le « goût de l’archive » (selon l’expression d’Arlette Farge) à l’ère de l’ordinateur, de la photo numérique, des projets de numérisation, des réseaux sociaux et des moteurs de recherche ? Pour celles et ceux qui ont connu les salles de lecture des dépôts d’archives avant 2010, l’expérience des archives a fondamentalement changé.
Notre surcharge informationnelle en perspective
Une passionnante lecture de Xavier de la Porte nous a récemment présenté Anaïs Saint-Jude (@anaisaintjude), fondatrice et responsable du programme BiblioTech de la bibliothèque de Stanford. Elle était sur la scène de Lift 2012 pour mettre en perspective la question de la surcharge informationnelle, l’un des maux qu’on attribue aux nouvelles technologies. Mais est-ce si sûr ? Anaïs Saint-Jude, dans sa présentation intitulée de Gutenberg à Zuckerberg, a commencé par faire référence à L’homme sans qualité de l’écrivain autrichien Robert Musil. Cet épais roman qui se déroule en 1913, au crépuscule de l’empire austro-hongrois, montre comment l’individu passe sa vie dans ses propres sensations, pensées, perceptions. Dans l’un des chapitres du livre, le général Stumm visite l’ancienne bibliothèque impériale d’Autriche et est confronté à un ordre dont l’infinité dépasse ses capacités d’entendement.
Fabriquer des fiches de lecture grâce aux cartes heuristiques.
La carte heuristique permet d’organiser de manière logique une démarche alliant la recherche et la réflexion personnelle. On peut en effet demander plusieurs choses dans un compte rendu de lecture : • Des éléments concernant le texte et son appréciation directe par les élèves. • Des éléments de paratexte concernant l’auteur, la genèse de l’oeuvre, sa réception etc... Lorsque l’on demande aux élèves de préparer une présentation orale du livre, ils vont avoir tendance à rédiger l’intégralité de leur intervention orale, souvent de manière peu organisée. Il est très difficile de faire abandonner aux élèves cette habitude qui certes les rassure mais les handicape surtout en les enchaînant à une lecture souvent maladroite de leurs notes. La carte heuristique, si elle est utilisée comme document unique et projetée au tableau demande à l’élève de fabriquer son discours au fur et à mesure de sa progression avec pour seule aide sa mémoire et les éléments présents dans la carte.
Apprendre à apprendre. Leçon 1: L’art de la mémoire
Par ElenaXLII Découvrez le portail Synapses de la Fondation La main à la pâte : une passerelle établie sur l’intérêt réciproque des enseignants, des éducateurs et des scientifiques. Quelles sont les meilleures techniques pour apprendre ? Comment s’aider/aider à apprendre une leçon, à consolider un apprentissage, à retenir un nouveau concept ou un ensemble de faits et de procédures qui vont nous être utiles dans le futur ? Comment re-mobiliser une connaissance, en retrouver la trace dans notre mémoire pour résoudre un problème nouveau ?
La classe inversée n’est pas qu’une mode, c’est un bouleversement !
On parle beaucoup de classe inversée : »les leçons à la maison et les exercices en classe ». Ce schéma est réducteur mais il questionne l’organisation globale de la classe et je vois plusieurs raisons pour lesquelles cela ne passe pas comme une mode. Ancienneté du phénomène, re-définition du travail hors classe, nécessité de scénarisation des séquences, autant d’éléments qui justifient le développement de ce phénomène dans la durée. 1 – Ça n’est pas nouveau En effet, depuis longtemps des enseignants demandent de lire un document avant une séquence puis s’appuient sur cette lecture préliminaire pour construire leur progression.
Notre cerveau résistera-t-il à l’hyperconnexion ?
Apparus de manière concomitante dans les années 90 et devenus très rapidement des éléments indispensables de la vie quotidienne, internet, les téléphones portables et les ordinateurs portables (et autres tablettes) ont changé notre rapport aux autres et au monde. Omniprésents, ils s’infiltrent dans le milieu professionnel autant que dans le cadre domestique et occupent de plus en plus de notre temps – à tel point que certaines personnes ne se déconnectent jamais vraiment, y compris la nuit. Un tel changement comportemental induit aussi une évolution sur le plan du mental, le cerveau, soumis à un flux continu d’informations multiples, étant sollicité en permanence ou presque. C’est ce phénomène de société, d’une ampleur sans précédent, que prend pour sujet Hyperconnectés, le cerveau en surcharge. Risques de burn-out
Les cartes mentales
source Eduscol Une présentation (Canopé Troyes) Voir le support de formation (Canopé Troyes) Des ressources Usages des cartes mentales dans l'enseignement (Eduscol)La carte heuristique, un outil pédagogique (Eduscol)Des scénarios pédagogiques qui utilisent les cartes heuristiques (Eduscol)Apprendre avec les cartes mentales (Canopé Besançon)Cartes mentales et documentation (SavoirsCDI)Les cartes heuristiques pour tous (conférence de L. Gruez, Canopé Reims)
Les moyens mnémotechniques
Qu’est-ce que la mnémotechnie ? Quels sont les différents moyens ou procédésmnémotechniques ? Voici un petit aperçu des moyens mnémotechniques principaux. La mnémotechnie est « l’art d’aider la mémoire » Mnémotechnique signifie « capable d’aider la mémoire par des procédés d’association mentale qui facilitent l’acquisition et la restitution des souvenirs ».