« Caminante no hay camino, se hace el camino al andar », par Franck Janura#more-27760 Billet invité Le 14 septembre prochain, Edgar Morin et Stéphane Hessel publieront ensemble « les chemins de l’espérance ». Après « indignez-vous ! » véritable bible des indignés à travers l’Europe c’est donc avec Edgar Morin, lui aussi figure emblématique de la résistance française que Stéphane Hessel a choisi de prolonger son message. Relisant récemment Edgar Morin et observant les récentes évolutions (ou non-évolutions) de la crise de la zone Euro mais également, outre manche, les secousses sociales (en attendant les répliques) il m’est venue l’idée de revisiter les cinq principes d’espérances du philosophe et sociologue qui figurent en conclusion de son dernier ouvrage « la Voie ». Le premier principe d’espérance qu’Edgar Morin évoque est : le surgissement de l’inattendu et l’apparition de l’improbable.
POPULI-SCOOP, Scoop Populaire, infos et commentaires de citoyens-journalistes A la quatrième journée de contestation, du mardi, l’occupation de la place Zuccotti Park qui a été rebaptisée Liberty Plaza pour la circonstance de cette révolte inédite, continue. Située à une centaine de mètres de Wall-Street désormais qui est considérée comme le fief des escrocs du capitalisme, le lieu est prévu à être occupé pendant longtemps. Non loin de là, près de Broadway et Maiden Lane, des bases arrière non négligeables ont été constatées. De 300 à 500 jeunes se sont rassemblés en des réunions de masse pour discuter la manière de planifier leurs actions. Ils ont commencé à manifester samedi matin.
Nouvelles questions féministes Entretien avec Christine Delphy par Sylvia Duverger Publié sur le blog de Sylvia Duverger – Nouvel Obs plus Première partie d’un entretien avec la sociologue féministe Christine Delphy, auteure de plusieurs textes analysant le sexisme et le racisme qui ont présidé aux lois contre le port du foulard (2004) et du voile (2010). En 2003, elle est l’une des signataires de la pétition « Un voile sur les discriminations » (Le Monde, 17 décembre 2003), et l’une des fondatrices du Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE). En juin dernier, ce collectif a dénoncé les agressions contre les femmes voilées et le silence des autres féministes. Cette première partie a été publiée à :
Plaidoyer pour la démondialisation Une autre critique de La démondialisation a été publiée sur nonfiction.fr ici. Le mot de "démondialisation" a fait irruption dans le débat public français, notamment en raison de sa revendication par Arnaud Montebourg, candidat aux primaires organisées par le Parti socialiste. Mais son emploi de l’extrême-droite à l’extrême-gauche pose la question de la nature du projet associé à ce "mot-obus", selon l’expression utilisée par certains promoteurs de la "décroissance", autre label à la force polémique intacte. D’où l’intérêt de la contribution de Jacques Sapir, chercheur à l’EHESS et auteur de travaux sur l’économie russe et les théories économiques hétérodoxes. Au sein du débat qui anime la gauche de la gauche, il est l’un des principaux contradicteurs des économistes d’Attac.
Arguments anti-féministes (2) "Tu es trop agressive, cela nuit à ton message" Agressive: se dit en particulier d’une féministe avec laquelle on est en désaccord. Étrangement, c’est l’un des arguments les plus difficiles à contrer. Pourquoi? Parce que ce n’en est pas vraiment un. ELOGE DES FRONTIERES Régis Debray Edition de référence : Gallimard, 2010. Cf. Eloge des frontières est une retranscription d’une conférence donnée à la maison franco-japonaise de Tokyo le 23 mars 2010. Au risque de radoter, « la théorie du genre » n’existe pas Ce dimanche 2 octobre, le pape François a accusé les manuels scolaires français de propager un « sournois endoctrinement de la théorie du genre ». Il y a trois ans, sous l’impulsion de la « Manif pour tous », on s’était mis en France à parler de « théorie du genre » pour dire tout et n’importe quoi. Obsession d’une partie de la droite, cette chose indéterminée permet de mélanger le sexe, la sexualité, l’orientation sexuelle et la fin du monde. Définition Les études du genre, « gender studies » en anglais, désignent une approche interdisciplinaire des sciences humaines, qui rassemble des domaines de recherche aussi divers que la sociologie, l’histoire, la linguistique, la médecine, l’architecture, la philosophie, la psychologie ou la science politique.
Florence Montreynaud : comprendre, agir, changer F. Montreynaud qualifie le féminisme d’école de lucidité et d’exigence personnelle, une démarche volontaire, progressive, progressiste et solidaire. Et depuis toujours, souligne-t-elle, une pratique non-violente. Ce qui est d’autant plus admirable qu’elle répond à un système d’une extrême violence. Si le féminisme part le plus souvent d’une révolte individuelle, il peut aboutir grâce à une démarche collective à une révolution au sens politique fort du mot, bouleversant les fondements de violence et d’injustice sur lesquels repose notre monde. Dans son principe, le féminisme ne peut être que révolutionnaire parce qu’il ne change pas seulement les mentalités, mais les structures qui créent l’oppression des femmes.
Faire des Etudes Féministes et de Genre en France – EFiGiES Marine Gilis, en collaboration avec Valentin Gleyze, Marine Rouch et Justine Zeller, a le plaisir de vous présenter la brochure « Faire des Etudes Féministes et de Genre en France », réalisée avec le soutien d’EFiGiES. Cette brochure représente un outil précieux pour tous les étudiant.es en études Féministes, Genre et Sexualités. Elle aidera à se repérer dans la multitude des ressources disponibles pour mener à bien des travaux de recherche tant universitaires que personnels, autodidactes ou encadrés. Elle est téléchargeable ici : Brochure-numérique.oct17 ou consultable ci-dessous. Avertissement : Cette version d’octobre 2017, exclusivement numérique, a vocation à être enrichie par les suggestions et retours de tous et toutes.
L’utopie du travail flexible Raisonner en termes de flexicurité, c’est inscrire dans les têtes que la flexibilité est la caractéristique inaugurale de l’emploi, sa première « qualité ». Le travailleur de demain sera d’abord flexible, instable, avant d’être peintre, pâtissier, fraiseur ou enseignant. Une belle victoire pour les économistes libéraux d’inspiration néoclassique.