http://www.youtube.com/watch?v=cejxjT_4GA4
Related: 6.3. Les politiques économiques de l’État et de l’Europe • Hard Skills • ECO 3.2 Le rôle des banques et des marchés financiers • Après le cours • monnaie banque financeLa mission expiatoire de la banque et la finance face à la crise - 2020 La sphère financière peut-elle craquer avec la crise du Coronavirus ? Ou plutôt, comment pourrait-elle ne pas craquer emportant avec elle dans un désastre systémique toute l’économie réelle. Cette peur d’un effondrement fatal est intimement liée à cette conscience que nous avons tous aujourd’hui du talon d’Achille financier. Comment la sphère du pari sur la rentabilité des investissements, sur la capacité à rembourser des agents privés, sur les promesses des nouveaux modèles d’affaires pourrait-elle survivre à la mise à l’arrêt imprévisible et stupéfiante de plus d’un tiers de l’économie marchande sur plusieurs semaines ou mois, qui ruine les promesses de retour sur investissement à travers toute la planète. Imaginer le contraire pourrait même être perçu comme un déni caractérisé.
Coronavirus : ce qui a déjà été fait et reste à faire pour soutenir l’économie européenne En à peine un mois, la vitesse et l’importance des plans de soutien à l’économie pour faire face à la pandémie de Covid-19 donnent le tournis : 1 800 milliards de dollars (1 656 milliards d’euros) aux Etats-Unis ; 1 000 milliards de dollars au Japon. Quant à la Banque centrale européenne (BCE), elle va injecter 1 000 milliards d’euros. Ces chiffres dissimulent une réalité complexe, dont le coût exact ne sera pas connu avant des années.
En France, diverses prestations sociales visent à soutenir le niveau de vie des plus modestes : revenu de solidarité active (RSA), allocations logement, prestations familiales, prime d’activité, etc. Leurs règles d’articulation sont nombreuses et leurs barèmes généralement modulés selon les caractéristiques des ménages. La raison en est simple : redistributives, les prestations cherchent à assurer un niveau de vie minimal tout en s’adaptant aux charges du ménage et en incitant ses membres à participer au marché du travail. Fin 2016, une personne seule, sans enfant, locataire et sans ressource initiale, dispose d’un revenu disponible de 756 euros mensuels grâce au revenu de solidarité active (RSA) et aux aides au logement. Avec un revenu d’activité égal au smic à temps plein (1 142 euros nets), elle dispose de 1 300 euros mensuels, notamment grâce à la prime d’activité.
L'intervention de l'État La place que doit tenir l'État a toujours fait débat : doit-il être interventionniste ou au contraire laisser s'autoréguler le marché ? Aujourd'hui dans notre société d'économie de marché, le débat s'est déplacé vers le degré d'intervention de l'État. En effet, notre société ne remet pas en cause que l'État à son rôle à jouer, mais jusqu'à quel point ? 1. Le débat sur le rôle de l'État INTERVIEWS Vous trouverez sur cette page les interviews des économistes, philosophes, historiens, financiers ou de simples citoyens que nous rencontrons dans notre enquête. Dans l'esprit du site, qui est de vous faire partager la réalisation du film, nous mettons des extraits de nos premiers rushes en ligne, quasiment "bruts de décoffrage". Benjamin Coriat est économiste au Centre d'Économie Paris Nord (Université Paris 13 / CNRS). Il appartient au collectif des "économistes atterrés" et a co-signé "20 ans d'aveuglement - L'Europe au bord du gouffre (Les liens qui libèrent, 2011). A partir de la crise de la dette en Grèce, l'interview cible le contexte institutionnel européen
La Suède, un pays sans cash - 2020 Lorsque Victor déjeune dans un restaurant de Stockholm avec des amis, la question de savoir s’il a assez d’argent ne se pose pas: «Je rembourse ma part par téléphone, avec l’application Swish.» Lorsqu’il achète une friandise, nul besoin de monnaie: «Ma carte sert pour tous les achats, quel que soit le montant… Cela fait six ans que je n’ai pas d’argent dans la poche», avoue-t-il. En Suède, la proportion de paiements par cash dans les commerces est tombée de 40% (2010) à 15% (2016). L’hélicoptère monétaire, le dernier recours des politiques économiques ? La crise sanitaire que nous traversons alerte nombre d’économistes sur la conduite à tenir en termes de politiques européennes et des outils à mobiliser afin d’éviter les erreurs passées. Dans ce contexte, les interrogations sur un éventuel recours à l’hélicoptère monétaire (helicopter money), théorisé dans les travaux de l’économiste libéral américain Milton Friedman en 1970, émergent. Le concept de l’hélicoptère monétaire se rapporte à la distribution aux ménages ou aux entreprises de monnaie directement créée par la banque centrale, sans aucune contrepartie. Il s’agit d’un levier qui n’a jamais été mobilisé jusqu’à présent et, si cette option n’a jamais été aussi discutée dans le débat économique, c’est que les crises offrent l’opportunité d’expérimenter des outils économiques. D’ailleurs, les recours aux différents outils utilisés ces 10 dernières années étaient eux aussi impensables jusqu’à l’irruption des différentes crises ! 2010 : La solidarité européenne à inventer
Les inégalités de salaire restent fortes en France Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 800 euros [1] selon l’Insee (données 2016) [2]. Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 200 euros par mois, les 10 % aux salaires les plus élevés, au minimum 3 600 euros. Ces derniers touchent donc au moins 2 400 euros de plus, soit trois fois plus que les moins bien payés. Tout en haut de l’échelle, le 1 % le mieux rémunéré perçoit au minimum un salaire mensuel de 8 600 euros, plus de sept fois plus que les 10 % les moins bien payés touchent en sept mois. Les inégalités de salaires sont plus élevées chez les hommes que chez les femmes, ces dernières étant beaucoup moins nombreuses à percevoir de hautes rémunérations. Le salaire minimum des 10 % des femmes les mieux rémunérées est de 3 100 euros, contre 3 900 euros pour les hommes, soit 800 euros de moins.
LES POLITIQUES ECONOMIQUES ET SOCIALES I. Comment justifier l’intervention de l’Etat ? L’Etat intervient pour compenser les déséquilibres du marché. Il sert d’amortisseur aux crises économiques (c’est la théorie keynésienne : c’est à dire que l’Etat fait en sorte à ce qu’il y ait plein emploi, il régule le marché pour réduire le chômage). Il intervient aussi pour corriger la répartition des richesses.
La Dette - Etienne Chouard non-censuré (Version inédite) "C’ est le cas pour tous le monde... États-Unis : une ville où l’on paie en bois - 2020 Le concept est assez surprenant : des dollars en bois sont émis par la mairie pour endiguer la crise liée au coronavirus et donner un coup de fouet à l’économie locale. En gros, c’est comme de l’argent liquide. Bien entendu, il y a des restrictions. "Vous ne pouvez pas l’utiliser pour acheter du tabac, un ticket de loterie ou de l’alcool, ce genre de choses. Mais pour les autres produits, ça fonctionne comme de l’argent liquide", indique Chris Hamilton, épicier. Coronavirus : d’où viennent tous ces milliards des plans de relance ? Aurait-on trouvé de l’« argent magique » ? Depuis quelques semaines, une avalanche de milliards est annoncée par les dirigeants du monde pour faire face aux conséquences économiques du Covid-19. Le gouvernement français a déjà annoncé plus de 110 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année, et la facture pourrait encore gonfler. « Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et nos entreprises, quoi qu’il en coûte », a justifié le président Emmanuel Macron.
LES CAUSES DU CHOMAGE Le taux de chômage en France ainsi que le nombre de chômeurs, suit une tendance ascendante depuis plusieurs décennies. 2017 est une année cruciale pour la France car pour la première fois depuis la crise de 2008, la courbe du taux de chômage semble s’inverser. Mais qu’est-ce qui dans la théorie économique explique le chômage ? L’Insee utilise la définition du chômage donnée par le Bureau International du Travail (BIT). Un chômeur est une personne en âge de travailler qui est sans emploi, disponible et qui cherche activement du travail. Ce schéma a été réalisé en collaboration avec la classe de Terminale ES du LFHED (Lycée Franco Hellénique d’Athènes) de l’année 2017-2018. Le taux de chômage en France ainsi que le nombre de chômeurs, suit une tendance ascendante depuis plusieurs décennies. 2017 est une année cruciale pour la France car pour la première fois depuis la crise de 2008, la courbe du taux de chômage semble s’inverser.
Où réduire le poids de la dépense publique ? Télécharger la Note d'analyse "Où réduire le poids de la dépense publique ?" Le gouvernement français ambitionne de réduire le poids des dépenses publiques. Objectif : s’autoriser une baisse des prélèvements obligatoires et garantir la soutenabilité de la dette publique à long terme.