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Persée : recherche RC

Persée : recherche RC

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La montée des incertitudes 1 S’inscrivant dans la poursuite de la réflexion engagée en 1995 dans Les métamorphoses de la question sociale, le dernier ouvrage de Robert Castel, La montée des incertitudes, est un recueil de textes parus entre 1995 et 2008 et retravaillés pour certains par l’auteur en vue de cette publication. L’avant-propos, intitulé « Une grande transformation » (en référence à l’ouvrage de Polanyi publié en 1944), est une contribution originale qui synthétise en une cinquantaine de pages la réflexion et l’analyse du sociologue sur la grande transformation qu’a connue le salariat depuis une trentaine d’années et esquisse des pistes d’action pour réduire cette montée des incertitudes. 2La montée des incertitudes est un ouvrage engagé ; l’auteur s’invite dans les débats actuels (sur les politiques de diversité, le RSA, la sécurité sociale minimum garantie...) et son analyse se veut délibérément inscrite dans la sphère politique.

La représentation des usagers en psychiatrie : une représentation sans contenu La représentation des patients en psychiatrie a été structurée progressivement de façon aussi neutralisée que possible. Si en 1997, le fait en soi que des usagers siègent dans des instances médico-psychiatriques était à soi seul une révolution, depuis les années 2000 la très ample majorité des représentants d’usagers en psychiatrie et en santé mentale ont confondu ce seul fait de siéger, avec l’essentiel de leur mission, considérant que représenter les usagers dans le système de santé c’est essentiellement siéger, point. Paris, le 4 juin 2015. Cet article a été publié en août 2015 dans le n°17, juin 2015, des Cahiers de santé publique et de protection sociale. Fondation Gabriel Péri. Sur l'auteur, note [2] en bas de texte.

La grande transformation du capitalisme Quelques mois avant les grandes grèves et manifestations de novembre-décembre 1995, le sociologue Robert Castel publiait un ouvrage qui, sans doute mieux que tout autre, permettait de comprendre ce à quoi, au-delà de la seule réforme de la sécurité sociale, commençaient de s’opposer avec force un grand nombre de Français. Chronique généalogique du salariat sur très longue période, Les Métamorphoses de la question sociale proposait aussi un premier bilan des effets sur le travail de la profonde mutation du capitalisme qu’on désigne, depuis le milieu des années 70, comme « la crise ». Ce livre est vite devenu un classique pour les chercheurs en sciences sociales mais aussi pour des citoyens engagés, syndicalistes notamment, qui refusaient « la casse de l’Etat social » et assumaient, dans le même temps, leur réformisme.

Stigmatisation et discrimination des banlieues La discrimination négative, du sociologue Robert Castel, analyse certains mécanismes de la discrimination raciale en France aujourd’hui et donc la façon dont peut fonctionner la discrimination dans un Etat de droit où elle est interdite par la loi. Loin d’être le fait de quelques racistes, la stigmatisation et discrimination raciale apparaît comme un segment d’une structure qui, en-deçà de la loi (ce qui ne signifie pas que les lois et institutions sont exemptes de tout fondement et contenu discriminatoires), organise un certain niveau des relations sociales. Considérer uniquement les lois ou l’Etat et dire que la discrimination raciale n’existe pas en France revient à privilégier une approche institutionnelle et juridique de la discrimination favorisant la fiction républicaine. Or, cette idée ne résiste pas à l’établissement des faits : certains groupes subissent une discrimination différente de ce que serait la discrimination d’Etat.

« La discrimination négative » le dernier ouvrage de Robert Castel : à lire absolument .Un ouvrage déjà largement commenté… « La discrimination négative », le nouveau livre de R. Castel édité par la République des idées (Seuil), bénéficie d’une forte couverture médiatique. Discussion avec Robert Castel (3)… amour et désaffiliation La référence littéraire est le plus souvent rare en sociologie ; et pourtant Robert Castel va avec elle nous dessiner comment il entend l’acte clinique au moyen duquel l’individu fabrique la réalité du lien social et se fabrique comme sujet tout en la produisant. Disons plus simplement : il part d’une situation justement hors social, d’une situation de désafiliation radicale, pour mettre en lumière la fonction de tiercéité qu’occupe celui qui vient à accueillir en société ces êtres qui en font la marge. Il nous commente le mythe de Tristan et Iseut. Rappelons brièvement.

Robert Castel (2) et Super Nanny Il y a peu… enfin peut-être l’espace de quelques générations, quand des parents calaient sur l’éducation de leurs enfants, ils allaient interroger la grand-mère ou la belle-mère s’ils s’entendaient bien avec… Aujourd’hui, ils font appel à Super Nanny ! Rien de dramatique ; au fond, cela ne fait qu’illustrer les propos de Robert Castel en y ajoutant une précision bien actuelle : la dimension sociale des médias qui semblent prendre – sans vraiment en avoir conscience - une place dans les transmissions des savoirs et des connaissances. « … la désinstitutionnalisation de l’ordre familial… Il est significatif que s’opère à partir du milieu des années 1960 une transformation fondamentale des relations familiales dans le sens de leur contractualisation, selon une chronologie voisine de celle qui affecte les institutions du travail,... Vous en une ligne Dr en psychologie, j'exerce la psychanalyse et la pratique sociale à Paris et à Dakar, deux lieux où je réside.

Discutons avec Robert Castel J’ai lu avec grand plaisir le dernier livre de Robert Castel : La montée des incertitudes. En conclusion, il rassemble ses idées jusqu’à leur point d’aporie. « Je défendrai le caractère fondateur pour constituer une sociologie de l’individu, à savoir qu’il n’y a pas d’individus sans supports, et il n’y a pas d’individu sans Etat….. pour être positivement un individu, il faut être affilié ou réaffilié, c’est-à-dire que l’individu doit pouvoir disposer de points d’appui sur la base desquels il peut assurer son indépendance sociale. Dans la première modernité, la propriété a constitué ce support nécessaire lorsqu’il n’y en avait pas d’autre, à preuve la condition de la « classe non propriétaire » dont le prolétaire que je viens d’évoquer représente un paradigme. Il a pu être pleinement un individu lorsqu’il est devenu propriétaire de droits sociaux (droits du travail, protection sociale) qui lui ont donné les conditions de base de son indépendance. Vous en une ligne

La société du précariat En pleine crise du travail, pour garantir les droits sociaux et la protection des individus, il devient impératif d’articuler la mobilité à la protection des travailleurs. Entretien vidéo. Entretien réalisé par Marc Bessin, sociologue, membre du comité de rédaction de Mouvements, Thomas Lacoste, rédacteur en chef du Passant Ordinaire et co-coordinateur de l’Autre Campagne et Jade Lindgaard, journaliste, rédactrice en chef de Mouvements. D’une actualité brûlante et récurrente, la question sociale est pourtant l’une des thématiques relativement absente de la campagne électorale. Si l’on a beaucoup parlé du travail, de l’heure à laquelle il fallait se lever pour y aller, peu de choses par contre n’ont été dites sur les protections sociales qui lui sont adossées. On assiste en effet à un changement du statut de l’emploi.

La fin du travail, un mythe démobilisateur S’interroger sur la centralité du travail, c’est dans une large mesure porter un diagnostic sur le devenir et l’avenir de la société salariale. C’est en effet dans ce type de formation sociale que le travail, sous la forme de l’emploi salarié, a occupé une position hégémonique. Non seulement parce que l’emploi salarié était largement majoritaire.

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