OGM : comment une étude bidonnée par Monsanto a été validée par les autorités sanitaires Avant d’être commercialisés, les OGM sont-ils vraiment évalués avec la plus grande rigueur scientifique, comme leurs promoteurs le prétendent ? Toute entreprise sollicitant une autorisation de mise sur le marché de son OGM doit produire une évaluation censée démontrée que sa semence transgénique est inoffensive. Ces analyses sont réalisées par des laboratoires que les entreprises de biotechnologie rémunèrent directement. Les autorités sanitaires qui étudient ensuite le dossier, comme l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA [1]), ne disposent ni de temps ni de crédits pour pratiquer leurs propres analyses. Elles se contentent donc de lire le dossier de l’entreprise et la littérature scientifique sur le sujet. Que doivent évaluer les experts ? Concernant son maïs Mon810, Monsanto a affirmé en 2007 : . Affirmer que » est donc une extrapolation sans preuves irréfutables. Dans son rapport intitulé , l’association Inf’Ogm a ainsi pris le parti d’éplucher le dossier du Mon810.
Comment informer de façon neutre sur les OGM ? Le 19 septembre dernier, le Nouvel Observateur publiait en exclusivité une étude scientifique menée dans le plus grand secret par l'équipe du chercheur en biologie moléculaire Gilles-Eric Séralini. Pendant deux ans, des rats ont été nourris au maïs OGM NK 603 et les résultats montrent un nombre très important de tumeurs. Cette étude est la première de si grande ampleur et pourtant les critiques ne se sont pas faites attendre. De gauche à droite : Jean-Claude Jaillette, Mariette Darrigrand et Sylvestre Huet Mathias Mégy © Radio France Pour répondre à ces questions : - Sylvestre Huet, journaliste scientifique à Libération depuis 1995 et actuel président de l'Association des journalistes scientifiques - Stéphane Foucart, journaliste au Monde, chargé des sciences de l'environnement - Jean-Claude Jaillette, rédacteur en chef à Marianne, service société - Franck Mathevon, correspondant de Radio France à Londres Avec le commentaire de la sémiologue Mariette Darrigrand :
Les OGM sont de véritables poisons selon une étude financée par Auchan et Carrefour Les OGM sont de véritables poisons selon une étude française Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l’industrie OGM.C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" – une référence en matière de toxicologie alimentaire – en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié. Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. Nom de code In Vivo Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Pathologies lourdes, tumeurs mammaires
EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! (Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Lourdement toxique et souvent mortel Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !" Nom de code In Vivo Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Pathologies lourdes, tumeurs mammaires
Liste des aliments contenant des OGM -- Santé et Bien-être Depuis 1998, Greenpeace édite et actualise ce guide pour pallier les insuffisances de l'étiquetage et donner aux consommateurs une information leur permettant de choisir une alimentation sans OGM. Pour le réaliser, Greenpeace envoie un questionnaire aux industriels de l'agroalimentaire afin de savoir s'ils utilisent des produits élaborés à partir d'animaux nourris aux OGM. Selon leurs déclarations, ces produits sont classés dans l'une de ces trois catégories : Vert : le fabricant garantit ne pas utiliser de produits issus d'animaux nourris aux OGM. Orange : le fabricant affirme avoir entamé une démarche pour exclure les OGM mais ne peut pas encore garantir qu'il n'en utilise plus du tout. Rouge : le fabricant ne garantit pas que la fabrication de ses produits se fait hors de la filière OGM ou bien n'a pas répondu au questionnaire. N'oubliez pas : le pouvoir est dans le caddie ! Aliments pour bébés Produits diététiques Aliments pour animaux de compagnie Oeufs Poissons Biscuits apéritifs Soupes
270.000 fermiers bio se lèvent contre Monsanto Près de 300 000 agriculteurs biologiques ont porté plainte contre le « géant » agricole Monsanto qui a, ces dernières années, écrasé méthodiquement l’agriculture bio indépendante. Le 30 mars, l'équivalent de 270.000 plaignants ont intenté un procédure judiciaire pour tenter de garder une part du marché mondial à l'alimentation bio indépendante. La plainte provient de près de 60 fermes familiales, d'entreprises semencières et d'organisations agricoles biologiques. Ce collectif mené par OSGATA - Organic Seed Growers et Trade Association - enjoint Monsanto de ne pas contaminer les exploitations par les OGM de colza Genuity® et Roundup Ready®. Ces agriculteurs bio disent que leurs cultures de maïs, coton, betteraves à sucre ainsi que d'autres ont été contaminées par les OGM Monsanto, et que même si la contamination fut largement naturelle et involontaire, Monsanto persiste à poursuivre des centaines d'agriculteurs pour violation de brevet.
L'étude qui remet en cause l'avenir des 46 OGM autorisés en Europe - Scandale sanitaire C’est la première étude indépendante de cette ampleur : une recherche menée en secret depuis 2008 pour évaluer les éventuels effets nocifs des aliments transgéniques. Les résultats, publiés par le Criigen, sont plus qu’alarmants. Les rats nourris avec un OGM de Monsanto développent des tumeurs et connaissent une mortalité précoce. Cette étude mettra-t-elle fin à l’omerta sur la recherche scientifique concernant les OGM ? C’est une première mondiale. Une étude pour évaluer la toxicité – ou non – des OGM a été menée depuis 2008 dans le plus grand secret, sous l’égide du professeur de biologie moléculaire Gilles-Eric Séralini et du Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique). On connaît les problèmes de contaminations d’autres cultures par les OGM, ou les transformations que ces organismes provoquent chez certains nuisibles, devenant plus résistants encore aux pesticides. Omerta sur la recherche 46 OGM autorisés en Europe Tumeurs et mortalité précoce