Avec Calico, Google veut s'attaquer à la vieillesse et à la maladie
Le géant de la recherche sur Internet veut repousser les limites de l'espérance de vie, même si les détails de son projet sont encore flous. Google a annoncé mercredi 18 septembre le lancement de Calico, une entreprise s'attaquant au défi "de l'âge et des maladies associées", a annoncé l'entreprise dans un communiqué. L'entreprise sera dirigée par Arthur Levinson, l'ancien patron de Genentech, un des pionniers des biotechnologies. "Ces problèmes nous affectent tous, de la diminution de notre mobilité et de notre agilité mentale qui surviennent avec l'âge, jusqu'à des maladies mortelles qui font payer un lourd tribu aux familles. Et même si c'est clairement un pari à long terme, nous croyons pouvoir faire de très bons progrès dans des délais raisonnables", a expliqué Larry Page, le patron du géant de Mountain View, sur sa page Google+. "Google peut-il résoudre la mort ?"
Dépassement du corps à l’ère numérique
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Hervé Morin L’annonce récente de la première transplantation d’un cœur artificiel par des équipes françaises suscite l’espoir chez les personnes en insuffisance cardiaque. Mais au-delà, le grand public s’est passionné pour la perspective de disposer d’un cœur immortel.
Singularité technologique
Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou « supraintelligence » qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une « explosion d'intelligence » créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l'intelligence humaine[1],[2],[3]. Le risque serait que l'humanité perde le contrôle de son destin[4]. L'auteur de science fiction Vernor Vinge est même convaincu, dans son essai La venue de la singularité technologique, que la singularité signifierait la fin de l'ère humaine[3], la nouvelle superintelligence continuant de s'améliorer et d'évoluer technologiquement à une vitesse incompréhensible pour les humains[5]. Cette notion de singularité technologique aurait été envisagée par John von Neumann dès les années 1950[6] et ses conséquences ont été débattues dans les années 1960 par I. J. Good.
Hors-Série - Des entretiens filmés avec de la vraie critique dedans
L'émission Dans le mythe, c'est la zone de rêve de Hors-Série : l'endroit où nos esprits quittent leur rationalité bien quadrillée pour s'aventurer dans des contrées imaginaires. Non pas pour "s'enfuir" ou "se divertir", mais pour saisir notre époque par d'autres outils que ceux de l'argumentation consciente. Après les "Anges de la vengeance", et les Sorcières, on a décidé d'explorer cette fois l'imaginaire du Cyborg. Pas tout à fait un mythe, puisque c'est une réalité avérée, mais si puissamment inspirante pour les artistes modernes qu'il paraît certain qu'il y a là une matrice mythologique méritant d'être interrogée. La chose intéressante est que sur son versant imaginaire, le Cyborg est omniprésent, et nous inspire d'affreux cauchemars : c'est essentiellement dans le sens du pire que nous nous figurons sa venue, sa prolifération et son triomphe...
Programme Darpa : bienvenue dans un nouveau paradigme transhumaniste
Par Thierry Berthier. Darpa ou le futur augmenté La Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency) est l’agence américaine en charge des projets de recherche avancés de défense. À l’origine de technologies de rupture à usage militaire et d’avancées majeures à impact mondial, l’agence fait figure aujourd’hui de grand précurseur de l’innovation. On lui doit en particulier le développement du réseau ARPANET qui est devenu l’internet actuel et le programme Transit en 1958, ancêtre du système GPS.
La CNIL se prononce sur l'éthique des algorithmes et de l'intelligence artificielle
Les algorithmes, des boîtes noires dont les enjeux nous dépassent ? La question se pose aujourd'hui au niveau national. Pas plus tard qu'en mai 2017, ils ont joué un rôle crucial dans l'élection présidentielle française, sous l'angle du big data et des réseaux sociaux. Ils interviennent aussi dans l'orientation de milliers de bacheliers, ainsi que l'a montré l'emblématique exemple d'Admission Post Bac (APB) en octobre 2016.
Les transhumanistes rêvent d’immortalité
Cet article est le quatrième volet d’une série en quatre épisodes. Il suit « Mort, on pollue encore », « Après la mort, devenir un arbre » et un entretien avec Tanguy Châtel, « L’écologie naît d’une conscience de la mort : en maltraitant la planète, on se conduit à notre fin ». Jamais l’espérance de vie de l’être humain n’a été aussi élevée. Dans la guerre qui l’oppose à la vie, la mort fait de la résistance, mais cède chaque jour un peu plus de terrain. Les chiffres sont sans appel : début 2014, la France comptait plus de 20.000 centenaires. Ils pourraient être dix fois plus nombreux à l’horizon de 2060.
L’histoire de la superintelligence et la question de l’éthique des machines – Intelligence Artificielle et Transhumanisme
Publié in Marianne Celka et Fabio La Rocca (dir.), Transmutations, Esprit Critique, Revue internationale de sociologie et sciences sociales, vol. 24, n° 1, été 2016, p. 43-57. Par Vincent Guérin, Docteur en histoire contemporaine. Résumé : Ce texte a pour objet d’analyser, chez les transhumanistes, le couplage de l’éthique des machines avec les risques inhérents à la superintelligence. La première favorisant l’émergence de la seconde.
«Black Mirror»: Les scientifiques nous confient leurs pires cauchemars pour le futur
La saison 4 de Black Mirror est diffusée sur Netflix à partir du 29 décembre. A la réalisation des six épisodes, on trouve des stars telles que Jodie Foster, Toby Haynes, John Hillcoat. Pour l’occasion, 20 Minutes a décidé de plonger dans l'actualité du cauchemar technologique. La saison 4 de Black Mirror débarque sur Netflix le 29 décembre prochain.
Des chercheurs présentent le premier homme bionique
Vendredi 18 octobre 2013 5 18 /10 /Oct /2013 07:42 Robot composé à 50% de tissus humains, "L'incroyable homme bionique" sera présenté aux téléspectateurs américains ce dimanche. Retour sur la création étonnante d'un groupe de chercheurs de l'université de Zurich. Déjà présenté en août par le Smithsonian Magazine, "l'homme qui valait un million de dollars" consiste en une création constituée à 50% de tissus et d'organes humains. L'homme bionique possède ainsi des prothèses et un système circulatoire extrêmement sophistiqués mais aussi un cerveau, un squelette, la capacité d'éprouver des émotions et d'exprimer des sentiments (voir vidéo). Un nouveau documentaire va être diffusé ce dimanche en avant-première mondiale sur la chaîne américaine Smithsonian Channel et attire déjà la curiosité, voire l'inquiétude des observateurs perplexes face à l'évolution de la "machine".