Vu d’en Haut, On Dirait Un Ours Endormi, Mais Regardez-le De Plus Près… Incroyable L’art de l’origami remonte au 17e siècle. Bien qu’il soit le plus souvent associé au Japon, on trouve ses traces partout dans le monde. L’origami consiste au pliage du papier dans des formes simples, et parfois complexes. Nous avons tous plié le fameux cygne en nous ennuyant au fond de la classe, mais beaucoup de gens oublient que l’art de l’origami peut être d’une beauté époustouflante.
Le laid dans l’art Il n’est pas rare de trouver sur internet des séquences portant sur le monstrueux. Bien souvent, il est demandé aux élèves de réaliser un autoportrait hideux ou effrayant. « Vous devez créer un visage monstrueux à partir de votre propre portrait en utilisant une ou plusieurs techniques vues précédemment. On ne devra plus vous reconnaître, mais on doit tout de même reconnaître un visage, même si il est monstrueux » Edumoov My soup Au Louvre, la petite salle de la Chapelle accueille en ce moment Le papier à l'oeuvre une exposition de dessins d'une espèce un peu particulière qui se propose de montrer le papier comme "acteur à part entière de l'oeuvre". Les commissaires ont pris le parti d'une structure non chronologique, préférant présenter le papier comme matière à penser le dessin plutôt que de mettre en évidence son histoire en tant que matériau, à travers les étapes qui ont mené de son invention en Chine à sa propagation en Europe, au fur et à mesure des découvertes et des inventions qui ont ponctué ses processus de fabrication. L'oeil du visiteur est immédiatement surpris par les cadres, inhabituels : dans des boîtes américaines, libérées de leur passe-partout, simplement posées sur une feuille blanche, les oeuvres donnent à voir toute la matérialité de leur support, ses aspérités, son épaisseur ou sa finesse, sa coloration, son grain, ses accidents, son opacité, sa transparence.
L’art et la laideur Claudine SAGAERT – Docteur en sociologie, professeur de philosophie au lycée Ernest Hemingway, Nîmes. « (…) certaines choses peuvent être assez connues sans pour autant qu’on les reconnaisse dans toute leur signification, toute leur ampleur. Tel est le cas du laid. Depuis un siècle, les cultures européennes ont élaboré et largement répandu la théorie des beaux-arts, les règles du bon goût, la science de l’esthétique, mais le concept du laid, bien qu’il ait été effleuré partout, [est] resté relativement loin en arrière ».[1] Introduction
Esthétique de la laideur : le cas du portrait Contrepoint du beau, le laid est lui aussi relatif à une époque, une culture, un milieu social selon les variations des critères du jugement esthétique et moral. Le laid donne l'impression de désagréable, inspire le dégoût, la répulsion, voire le rejet dans une connotation morale. D'où vient l'impression de laideur ? La femme dans l’art La femme n’a pas toujours été admise dans le champ artistique comme « artiste » à part entière. Pourtant, déifiée, représentée en héroïne durant la Préhistoire et l’Antiquité, c’est assez tardivement qu’elle s’est hissée au rang de créatrice à l’égal de l’homme. L’art du textile était par exemple une de ses activités songeons à Pénélope. C’est au XIX ème siècle qu’elle rentre dans la scène artistique avec une poussée bien revendiquée au XXème siècle. Longtemps, elles ont travaillé dans l’anonymat avec parfois des hommes qui reprenaient leurs oeuvres.
7 œuvres d’art qui ont fait scandale 3. Marcel Duchamp, Fontaine, 1917Considéré comme l’objet le plus polémique du siècle dernier, la Fontaine de Marcel Duchamp a durablement bouleversé la création et continue d’influencer l’art contemporain. En 1917 à New York, lors de l’exposition de la Society of Independant Artists qui se veut « sans prix ni jury », l’artiste compte tester l’ouverture d’esprit de l’événement. Comment c'est !? Librement divagué à partir de : un reste de nourriture… – 930°c de Chaim van Luit et Atelier sketches de Hreinn Fridfinnsson (Galerie MSSNDCLRCQ, Bruxelles) – Kader Attia, Continuum of Repair : the Light of Jacob’s Ladder (Bozar, Bruxelles) – Claude Louis-Combet, Bethsabée, au clair comme à l’obscur, Editions Corti, 2015 – Elodie Antoine, Deliquescence, Aeroplastics contemporary, Bruxelles – Le bord des mondes, Palais de Tokyo… Le nez dans les reliefs. Un morceau de porc, viande et bout de gras, deux ou trois choux de Bruxelles fondants, défaits, et quelques chanterelles confites, l’ensemble enrobé d’un jus teinté de piment d’Espelette, sauce à peine défigée par le passage au four. Ce sont des restes, modestes, et les regardant et humant, il convoque les saveurs d’hier et leurs préliminaires.
Les Vanités Dans l'histoire culturelle occidentale, les Vanités tiennent une place particulière doublement centrée, dans l'espace sur la Hollande, et dans le temps sur les années 1630-1650, avec des débordements réduits sur le reste de l'Europe occidentale, et le reste du XVII° siècle. Il est donc légitime de s'interroger sur cette spécificité des Vanités. Mais d'abord qu'est-ce qu'une Vanité ? Pour démarrer sur un exemple simple, cette vanité attribuée à Philippe de Champaigne nous confronte avec brutalité au "memento mori" : la nature est belle (la tulipe), mais souviens-toi que tu es mortel, et que passe le temps (le sablier)
» andré du bouchet Ambo[¡]Lati André du Bouchet avril 14th, 2011 § § permalink Quand j’habitais Dieulefit, me plaisais, plus jeune, de savoir que j’habitais entre deux poètes, entre deux pays de langue : Truinas et Grignan, André du Bouchet et Philippe Jaccottet. Je l’avais d’ailleurs fait savoir à Jaccottet, qui eut un temps l’amabilité de bien vouloir répondre à mes lettres sans intérêt. Nature morte et nouvelles vanités Petit résumé historique Introduit dans la peinture au XVIIe siècle, le terme de « Nature morte » désignait alors la représentation d’objets et de simples modèles inanimés. Dans les écoles d’Art de l’époque, la peinture était hiérarchisée en canons bien définis où le summum était occupé par la scène historique d’inspiration biblique (pour tendre vers l’immortalité), venait ensuite le portrait et enfin la représentation du vivant.
André du Bouchet, dossier et liens La parution, en juin 2007, des deux riches volumes de la revue L’Étrangère consacrés à André du Bouchet est à saluer et offre une belle occasion de regrouper au sein de ce nouveau dossier l’ensemble des ressources présentes sur remue.net. En écho à la publication de la revue L’Etrangère, François Rannou, qui a coordonné l’édition de ces deux volumes, a proposé à remue.net un riche dossier composé d’articles et de photographies. Qu’il en soit vivement remercié.