Une Architecture Engagée selon Fiona Meadows L’architecte Fiona Meadows pourrait passer pour une utopiste, une idéaliste de l’architecture drapée dans sa théorie, qui s’évertuerait à changer le monde sans vraiment y croire. Il n’en est rien. Fiona Meadows est dans le réel, dans l’action. Au cœur même de l’action puisqu’elle forme, tous les ans, les architectes français de demain. Vous avez passé deux ans au Japon juste avant de créer votre agence avec Frédéric Nantois en 1992. Ce séjour a été très important pour moi. Il y a dix ans, en 2002, vous initiez avec la Maison du divorce de Veules-les-Roses — un habitat expérimental à géométrie variable et à petit budget — une réflexion sur les évolutions du logement individuel... C’est le seul et unique projet de l’agence Archi media. J’enseigne à l’école d’architecture depuis mon retour du Japon. Vous défendez une dimension sociale, voire politique de l’architecture ? On est dans une société où les étudiants sont de plus en plus sur l’ordinateur. Et à une architecture économe ?
Le slow blog de Serge InternetActu L’élan collectif (3/5) : Tous co-workers ? Aujourd’hui le collectif s’invite dans le monde du travail. Nous évoquons les nouveaux espaces de co-working où les savoirs et les outils se mettent en commun. Nous questionnons les enjeux et les valeurs de l’économie collaborative. Avec Clément Duroselle et Samuel Rémy, membres du WoMa, atelier de fabrication numérique, Antony Ferretti et Valentin Martineau du Collectif BAM (designers, graphistes et architectes). Aujourd’hui, l’élan collectif est encore une fois rattaché à un espace et à des outils. Antony Ferretti est chercheur en design, co-fondateur du collectif BAM. Vers 16h45, pour la rubrique Au singulier, nous avons demandé à de nombreuses personnes de réfléchir à des moments de bascule. Programmation musicale : - Gnu Quartet, Undisclosed Desires - Ghost Culture, Lying - The Chordettes, Mr SandMan
Serge Abiteboul : Sciences des données, de la logique du premier ordre à la Toile Comment les moteurs de recherche sont-ils devenus des bibliothèques numériques à l’échelle de la planète ? Comment l’interaction, hommes, machines, informatique et bases de données construit une « intelligence collective » ? « Juxtaposition de milliards d’individus », le web permet « à chacun d’apporter sa contribution personnelle au patrimoine ». « Après les réseaux de machines, les réseaux de contenus, nous atteignons les réseaux d’utilisateurs. » Comment donner du sens aux documents en ligne, comment construire un web sémantique ? Comment allons-nous vers une vraie « Toile des connaissances » ? Aujourd’hui, nous explorons les métamorphoses du World Wide Web, que l’on peut voir, en ce nouveau siècle, « comme une gigantesque base de données distribuées », selon la formule de l’informaticien Serge Abiteboul, quand il inaugure la Chaire annuelle d'Informatique et sciences numériques en 2011. Web perso: serge.abiteboul.com Blog: abiteboul.blogspot.fr Blog: binaire.blog.lemonde.fr Intervenants
Numérique - France Culture Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Collectif Bam Santé : ce que préparent les géants du numérique Le big data engendre une révolution qui va aussi bouleverser notre système de santé, transformer les méthodes de soins et aura à terme une influence sur notre politique de santé publique. La multiplication des dispositifs médicaux connectés, conjugués aux quelques 150 000 applis de santé, ou de bien-être, que l’on télécharge sur notre smartphone, permet d’accumuler des volumes considérables de données qui retracent nos comportements. L’exploitation de ce « big data » de la santé conjuguée à des algorithmes, ouvre des perspectives extraordinaires que Cédric Cartau, le responsable de la sécurité informatique du CHU de Nantes, explique. "On saura faire du prédictif, on saura que telle pathologie survenue à l’âge de 25 ans et qui était soignée par tel protocole, a plus ou moins de chance de provoquer, soit une rechute, soit une autre pathologie 20 ans plus tard. On ne sait le faire que si on a des masses énormes de données à analyser. Un risque : le piratage de données