Aménager autrement sa salle de classe : une clé de la réussite des élèvesLeWebPédagogique Depuis le début de l’année scolaire, j’ai pris l’habitude de m’exiler dans d’autres salles que la mienne. J’ai enseigné dans la classe de mon collègue d’Arts plastiques, au CDI, en salle informatique, dans la salle polyvalente, dans une prairie surplombant la ville ou dans les couloirs des musées. L’activité menée avec les élèves justifie de changer d’espace de travail. Rester entre les quatre murs de ma classe limite ma pratique professionnelle : les élèves n’ont pas accès à un ordinateur hormis le mien (je reste donc le principal pourvoyeur d’informations), je manque de ressources papiers (dictionnaires, atlas, magazines attendent patiemment au CDI), le seul vidéoprojecteur interactif de l’établissement est en salle informatique et le lot d’IPAD un matériel dont je rêve encore. J’ai la chance d’occuper la même salle tout au long de la semaine. 1. « Ce qui est important: c’est de savoir que la disposition de la salle où va avoir lieu la formation ou l’enseignement, n’est pas neutre.
Îlots, classe inversée, MOOCs : les nouveaux visage de l’autoformation des enseignants Le succès qu’a rencontré l’article du Monde sur l’incompréhension des élites face aux enjeux d’une société numérique est révélateur des forces qui sous-tendent tout débat au sein du monde éducatif français. Des îlots bonifiés à la classe inversée, ces pratiques pédagogiques questionnent les cadres de l’Education nationale. En effet, ils se diffusent comme traînée de poudre d’établissement en établissement sans utiliser aucun canal officiel. Du coup, méfiance généralisée face à cette autoformation spontanée de la part des enseignants. Sans pouvoir contrôler, certains préfèrent discréditer plutôt que d’accueillir avec bienveillance ces pratiques d’autoformation. Entre autonomie et liberté pédagogique prônées dans tous les discours et le contrôle de la formation et des pratiques de classe de fonctionnaires de l’Etat, se dévoile sous nos yeux une institution qui se reconfigure lentement sous la pression du numérique… J'aime : J'aime chargement…
TIC et pédagogie inversée Le concept de pédagogie inversée est de plus en plus populaire actuellement même si cette approche est loin d'être novatrice, comme on le constate dans ce billet d'eSchoolNews consacré au flipped learning. Un certain nombre de contributions en ligne s'en font néanmoins l'écho depuis le début de l'année 2012. Qu'est-ce que la pédagogie inversée ? Cette approche aux contours encore flous repose à l'évidence sur l'usage des outils numériques et vise à éviter la dérive d'un enseignement trop frontal et magistral. Blog, carte mentale et pédagogie inversée Le blog pédagogique de Paul-André Bouchard, professeur en techniques du milieu naturel au cégep de St-Félicien (Québec), s'inscrit dans cette perspective en expérimentant depuis quelques temps l'usage des cartes mentales. Vous trouverez ci-dessous un exemple de carte mis à disposition par l'auteur via la plateforme de partage XMindShare : Innovation et pédagogie inversée D'autres enseignants s'inscrivent aussi résolument dans cette démarche.
L'école inversée, un concept parti «d'en bas» bientôt au top Internet a donné une nouvelle jeunesse et un nouvel élan à l'inversion du temps des devoirs (en classe) et des leçons (à apprendre à la maison). L’innovation est une «vieille» tradition scolaire. Certaines pédagogies sont éternellement «nouvelles», Mais certaines nouveautés vraiment plus nouvelles mérite qu'on s'y arrête. La classe inversée, c’est le temps des devoirs et celui de leçon qui sont intervertis. Au cœur de la méthode, le caractère actif qu’elle donne à l’heure de cours et l’efficacité attendue d’un suivi de la compréhension et des difficultés des élèves pas à pas. Dans un cours magistral traditionnel, un élève qui n’a pas compris aura peut-être peur, ou la flemme de poser une question… On a tous vécu ça. Les élèves peuvent travailler en petit groupe, s’expliquer les choses entre eux, résoudre un problème en collectivement. Alors que donne la classe inversée? David Bouchillon est professeur d’Histoire-Géographie au collège. Idem pour David Bouchillon : Louise Tourret
La discipline positive:pour une relation apaisée avec vos élèvesLeWebPédagogique Pourquoi la discipline positive? Je ne suis pas connu de mes élèves pour m’emporter fréquemment, bien au contraire, mais il arrive parfois que nos chères ouailles puissent nous pousser à bout et mettent nos nerfs à rude épreuve aussi professionnel que l’on puisse être. Aussi je vais m’intéresser aujourd’hui à la discipline positive développée récemment par la psychologue Béatrice Sabaté en France depuis 2012. Elle repose sur 8 points que je vais tenter de vous exposer le plus brièvement possible: Le temps de pause Nous le savons tous, le plus souvent il est inutile d’aller à la confrontation directe et d’exiger coûte que coûte qu’un élève nous obéisse ou s’exécute sur le champs. 2. Là aussi inutile d’épiloguer mais petit rappel des « évidences ». 3. Quoi de pire qu’un enfant qui s’enferme et dont on ne tire plus rien ? 4. Cela peut-être un exercice périlleux! 5. Après toute punition ou sanction il doit être proposé à l’enfant de pouvoir réparer son erreur. 6. 7. 8. Bien à vous,
Les capsules de profs c’est bien… Les capsules d’élèves c’est mieux ! Cet article fait suite à celui-ci (d’où son titre). On voit fleurir de plus en plus de capsules vidéos d’enseignants (je m’inclus dans le lot) et c’est une très bonne chose ! Comme vous le savez sûrement, je regroupe d’ailleurs les miennes sur L’idée est vraiment chouette et nous vient de nos amis Canadiens. La capsule du prof est ludique, visuelle, simple à comprendre, donc un plus pour l’élève mais, on en revient toujours à la même chose : les élèves auteurs, les apprentissages au travers de tâches complexes mais surtout concrètes ! De la même manière que je propose aux élèves de réaliser des webdocumentaires en science et en Histoire, la création de capsules a été systématisée et je leur demande régulièrement maintenant de réaliser de très courtes vidéos qui reprennent des notions de français ou de maths qu’ils étudient. Ils le font en groupe et discutent et argumentent sur leurs choix de présentation. Voici quelques capsules réalisées par les élèves.
Les outils qui rendent possible la classe inversée 1. Introduction à l’infonuagique Quiconque a déjà travaillé avec la vidéo sait à quel point ce média est « lourd » côté informatique. Un enregistrement d’une minute de bonne qualité occupe beaucoup d’espace sur l’ordinateur. C’est pourquoi on a recours à un service comme YouTube. Le fait de déposer un fichier (dans ce cas-ci, un fichier vidéo) sur un service en ligne pour y avoir accès de partout s’appelle l’infonuagique, ou l’informatique en nuage. Il existe d’autres applications de l’infonuagique. 2. Pour la création de capsules vidéo originales, il y a différentes façons de procéder. La méthode « enregistreur d’écran » La première façon d’envisager la fabrication de vidéo est d’enregistrer ce qu’on voit à l’écran, tout simplement. - Application ShowMe (application iPad, gratuite) - Enregistreur vidéo Activinspire (tableau interactif Activboard) - Enregistreur SMART (tableau interactif SMART Board) - Screenr (application Web, durée maximum de 5 minutes) Caméra standard ou webcam 3. Sophia
L'innovation pédagogique en 10 points Depuis 2012, l'Open University britannique publie à l'automne un rapport sur les plus fortes tendances de l'innovation pédagogique repérées au cours de l'année. La publication est fort attendue, compte-tenu de l'autorité dont jouit l'Open U dans le domaine des technologies pour l'enseignement et l'apprentissage, et de son rôle dans de nombreux projets liés aux sciences de l'éducation. Le rapport dans sa version la plus récente consacre dix tendances et dispositifs éducatifs / d'apprentissage, à l'impact potentiel plus ou moins fort, à brève ou moyenne échéance. Il ne s'agit pas de faire un état de l'art des pratiques éducatives, mais bien de se livrer à un exercice prospectif basé sur l'observation d'indices pertinents. Les auteurs du rapport précisent que les tendances observées sont plus pertinentes pour l'enseignement supérieur que pour l'école et l'enseignement secondaire. Les dix innovations pédagogiques de l'année 2013 1- Les MOOCs. 2- Les badges. Nous voici prévenus.
La pédagogie inversée : bouleversons nos manières d'enseigner !LeWebPédagogique La pédagogie inversée ou classe inversée qu’est ce que c’est? Fini le cours magistral ! La pédagogie inversée laisse l’élève préparer le cours à la maison à l’aide de vidéos, de podcasts, de lectures conseillées par le maître. La séance en classe est alors un grand brainstorming de ce qui a été construit ou pour le moins étudié. On travaille en groupe, on bâtit un projet, on s’entraîne autour de tâches complexes. Pourquoi la pédagogie inversée est-elle un GRAND bouleversement ? La pédagogie inversée chamboule les rôles traditionnels à l’école. En effet dans la pédagogie inversée ou classe inversée (« flip classroom » en anglais) la notion est d’abord étudiée seul par l’élève. Il y a donc d’abord transfert de l’information: l’enseignant communique le savoir ensuite l’élève doit être capable de l’assimiler et de le réinvestir ! « Dans la pédagogie inversée, le rôle de l’enseignant devient central, explique Alice Yeager, enseignante en développement de l’enfant. 2. 3. Monsieur Mathieu
Gestion de classes La théorie des intelligences multiples suggère qu'il existe plusieurs types d'intelligence chez l'enfant d'âge scolaire et aussi, par extension, chez l'être humain en général. Cette théorie fut pour la première fois proposée par Howard Gardner en 1983. C’est l’aptitude à penser avec des mots et à employer le langage pour exprimer ou saisir des idées complexes. On la retrouve chez les écrivains et les poètes, les traducteurs et les interprètes. L’intelligence spatiale permet à la personne d’utiliser des capacités intellectuelles spécifiques pour avoir mentalement une représentation spatiale du monde. Les Amérindiens voyagent en forêt à l’aide de leur représentation mentale du terrain.
Formation et nouvelles pratiques d’enseignement Share Tweet Email Daniel Gillard est inspecteur et formateur d’adultes après avoir été professeur d’histoire-géographie en collège et lycée puis inspecteur dans le premier degré ; une expérience complète qui lui permet aujourd’hui d’avoir le recul suffisant pour nous répondre sur la question de la modification des rapports formateurs-formés, avec l’arrivée du numérique. Aujourd’hui, il s’occupe notamment de la formation M@gistère en Gironde qui ne représente pas moins de 7000 enseignants à former. « C’est une formation de “masse“ », décrit-il. « Ce qui est frappant, c’est à quel point l’irruption massive de la formation à distance bouscule les certitudes ». Formateur, nouvelle posture : nouveau métier ? « Nous sommes entrain de passer d’une formation qui était assez descendante, à quelque chose de tout à fait nouveau ». « Alors évidemment, cela bouscule les habitudes, pour les formateurs mais également pour les formés », souligne Daniel Gillard. Savoir s’effacer tout en étant actif
La classe inversée, un véritable bouleversement pédagogique ? #1 Est-ce si nouveau ? Depuis plusieurs mois, les classes inversées s'immiscent dans pratiquement toutes les conversations. Schématiquement, il s'agit de faire travailler les étudiants en amont du cours, pour consacrer le temps où ils sont présents avec le professeur à d'autres activités : approfondissement de certaines notions, réponse aux questions des étudiants, mais aussi mise en commun des productions, échanges et débats. Présentée de la sorte, cette pédagogie n'est pas franchement nouvelle : professeur à l'université catholique de Louvain, Marcel Lebrun, notamment, raconte avoir lui-même eu un enseignant qui pratiquait cette méthode lorsqu'il était étudiant. Comment expliquer un tel engouement ? #2 Est-ce forcément numérique ? Si les enseignants n'ont pas attendu le web, les podcasts et les réseaux sociaux pour expérimenter la classe inversée, les outils numériques en facilitent largement la mise en pratique. #3 Faut-il inverser tous les cours ? "Il faut alterner !
La classe inversée c’est du Freinet 2.0 Le 1er Congrès National sur la classe inversée a eu lieu les 3 et 4 juillet 2015 au lycée Montaigne à Paris. Les enseignants sont venus, très nombreux, de tous les coins de France et même de l'étranger au point que les organisateurs ont été obligés de limiter l'accès à cet évènement faute de place. L'association Inversons la classe créée en 2014, organisatrice de ce Congrès se donne pour objectifs de « diffuser le travail des pionniers, pour que la classe inversée fasse partie de la boîte à outils de chaque enseignant, qu'il souhaite l'utiliser ou non. »Le succès de ce premier congrès ne surprend pas Héloise DUFOUR qui préside l'association. « Pourquoi 99% des enseignants qui se sont lancés dans la classe inversée veulent continuer l'année d'après ? C'est parce que s'il y a des élèves qui n'adhèrent pas, par rapport au nombre d'élèves que l'on perd ou qu'on ne touche pas quand on est dans le face à face, il n'y a pas photo ! On comprend alors le succès fulgurant de l'association.