"Viril" ou la catharsis féministe de Virginie Despentes, Béatrice Dalle et Casey Lumières aveuglantes, guitare électrique et musique qui martèle comme pour nous plonger en transe... Dès les premières minutes, le public est sous tension. On n'est pas là pour s'amuser, on va en prendre plein la figure. Et c'est le but. Béatrice Dalle ouvre le bal. Magistrale et majestueuse...
Femen partout, féminisme nulle part, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, 12 mars 2013) «Les musulmans semblent éprouver un sentiment de puissance virile à voiler leurs femmes, et les Occidentaux à les dévoiler », écrivait l’essayiste marocaine Fatema Mernissi dans Le Harem et l’Occident (Albin Michel, 2001). L’engouement des médias français pour des figures comme les Femen ou Aliaa El-Mahdy, l’étudiante égyptienne qui, en 2011, avait posé nue sur son blog (1), offre une nouvelle confirmation de la justesse de cette observation. On a pu voir sur France 2, le 5 mars, un documentaire consacré au collectif d’origine ukrainienne implanté en France depuis un peu plus d’un an (2), et un autre intitulé Aliaa, la révolutionnaire nue sur La Chaîne parlementaire (LCP) pour le 8 mars, Journée internationale des femmes. « Si tu montres tes nichons,je reviens avec mon photographe » Femmes, vous voulez vous faire entendre ?
Parler crûment de l'intimité fait-il partie du combat féministe? Jusqu’ici tabou, l’intime féminin ne se cache plus, s’expose sans filtre et les mots choisis pour en parler sont cash. Pour se faire entendre et avancer dans le combat féministe, faut-il parler cru? Dimanche 18 septembre sur le tapis rouge des Emmy Awards, à la question “Que portez-vous ce soir?”, l’actrice Amy Schumer répond qu’elle porte une robe Vivienne Westwood, des chaussures Tom Ford et… un tampon O.B.. En octobre, le groupe La Femme sort une chanson sobrement intitulée Mycose. Judy Chicago’s The Dinner Party (by Jane Davila) I’m going to do my best with a work and artist who is near and dear to June’s heart. Feel free to jump in, June and anyone else, with more and better insights. The work is permanently installed at the Brooklyn Museum and is now open to the public. The description of the exhibit:
'The Riot Grrrl Collection' spreads girl germs of the '90s movement - latimes Image from the book "The Riot Grrrl Collection." (Feminist Press ) "What we do is secret." That motto is scrawled more than once in the fanzines assembled in "The Riot Grrrl Collection," this first-ever collection of writings and artwork from Riot Grrrl, the early '90s punk-based feminist movement whose critique of boy-centrism in music and art circles was co-opted by the Spice Girls, then resurrected by Pussy Riot. Riot Grrrl – Subcultures and Sociology History The band Bratmobile playing live in 1994. Photo credit: Wikipedia Riot Grrrl, a group mainly comprised of white females that identified as “punk-feminists,” emerged in the early 1990s in Washington, D.C.and Olympia, Washington (Downes 2012).The term Riot Grrrl stems from Allison Wolfe and Molly Neuman, members of the feminist punk band Bratmobile, who coined the phrase “girl riot.”
Docteure Duchesne : sorcière en gynécologie – Poulet Rotique Habituellement, Docteure Caroline Duchesne se déplace en camion. L’année dernière, cette alter gynécologue a acheté un vieux camion de pompier, l’a retapé et en a fait le « TransUtérus Cruising Agency » : un cabinet de consultation mobile, doublé d’une bibliothèque qui regorge de trésors et d’une collection de plantes médicinales. Mais hier, à l’évènement de lancement du tout frais collectif féministe Brigade du Stupre, qui se tenait au squat (on dit « maison de quartier ») L’Amour, elle s’était aménagé un petit cabinet de fortune, douillet et soigneusement fermé. Ce personnage – en combinaison bleue ornée d’un dessin de l’appareil génital féminin à échelle 1 – était d’abord pour l’artiste et performeuse Poussy Draama (son vrai nom, elle l’assure) endossé sur scène.
Le test de Bechdel-Wallace Deux jeunes femmes passent devant un cinéma de New York. L’une dit à l’autre : – « Tu veux voir un film et te faire un pop-corn ? – Hum, je sais pas… J’ai une règle, tu vois : je ne regarde que des films qui répondent à trois exigences. Un : qu’il y ait au moins deux femmes ; deux : qu’elles aient droit à un dialogue ; trois : qu’elles parlent d’autre chose qu’un homme. – Plutôt strict, mais l’idée est bonne. Men, if you really think you’re a feminist here’s what to do when a woman says you’re being sexist There’s a conversation I’ve had with men more times than I care to recount and it goes a bit like this: Me: “Hey, that’s a sexist thing to say.” Man: “ME? I said something sexist? I’m not sexist, I’m a feminist. I think you’re being sensitive.
Césars : «Désormais on se lève et on se barre», par Virginie Despentes TRIBUNE. Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. sans titre Dans une tribune publiée par "Libération", la romancière, victime d'un viol dans son adolescence, salue le départ d'Adèle Haenel en pleine cérémonie. Elle dit "avoir envie de chialer de rage et d'impuissance". La romancière Virginie Despentes publie une tribune, lundi 2 mars, dans Libération, pour apporter son soutien à l'actrice Adèle Haenel, qui a quitté la cérémonie des César après la remise du prix de la meilleure réalisation à Roman Polanski. Elle salue en ce geste, "la plus belle image en quarante-cinq ans de cérémonie". "Ton corps, tes yeux, ton dos, ta voix, tes gestes tout disait : oui on est les connasses, on est les humiliées, oui on n'a qu'à fermer nos gueules et manger vos coups, vous êtes les boss, vous avez le pouvoir et l'arrogance qui va avec mais on ne restera pas assis sans rien dire, écrit Virginie Despentes.
sans titre Nul n’est censé l’ignorer : depuis la déferlante #Metoo, la parole des femmes en France s’est libérée. Les inégalités sont plus largement dénoncées, les revendications, mieux entendues. Grâce aux témoignages, et malgré une route encore longue, la prise de conscience face aux discriminations s’est accrue. Mais où se situent les hommes dans le combat féministe ? Redoutent-ils toujours ce mot, longtemps caricaturé par des «mâles dominants» craignant de voir leur privilège s’envoler ? Le soutien masculin est-il nécessaire ? Interview - Suzy Rojtman : « Si les femmes s’arrêtaient de faire ce boulot quotidien, la société ne fonctionnerait plus » - Charlie Hebdo Le mot d'ordre de la grève féministe lancée par les associations regroupés sous le nom « On arrête toutes » et soutenue par des syndicats entend démontrer le rôle essentiel des femmes dans le fonctionnement de la société et dire stop au patriarcat. Entretien avec Suzy Rojtman, porte-parole du Collectif national des droits des femmes (CNDF). Charlie Hebdo : Pourquoi et comment a été lancée l’idée d’une grève des femmes pour le 8 et 9 mars ?