Et si l’innovation se trouvait dans la remise en cause de la posture magistrale ? Une fois de plus, j’étais l’heureux invité, parmi d’autres, du colloque organisé chaque année par le conseil départemental des Pyrénées-Atlantique. En cette fin janvier 2018, c’était en Pays basque, à Bayonne, dans le cadre, l’après-midi pour les ateliers, du magnifique collège Marracq, voir ci-dessus. La dixième édition donc du colloque Eidos64, avec un thème original « Innover en classe : la résistance est-elle (f)utile ? » et une volonté « promouvoir l’engagement des enseignants vers une démarche de recherche, une ouverture sur les apports de la science et des technologies couplée à une attitude réflexive sur le travail mené en classe et les besoins des élèves, qui les amènent à chercher, seuls ou en équipe, de nouvelles façons d’enseigner ». D’innovation, on en a beaucoup parlé le matin. Beaucoup.
(Re)Penser les espaces physiques d'apprentissage .. Et si nos salles de classe nous permettaient enfin de mieux faire apprendre ? (Re)Penser les espaces physiques d'apprentissage .. L’enseignant se retrouve souvent seul avec ses désirs de perfectionnement de sa pratique pédagogique et confronté à des problématiques multiples : des salles de classe souvent inadaptées à des scénarii de pédagogie active,les contraintes du présentiel (espace, temps, nombre d’étudiants…),les freins liés aux cours à distance (suivi, restaurer une interaction riche pour tous…),des équipements numériques insuffisants (infrastructures et services),peu ou pas d’accompagnement à la transformation des pratiques à l’ère du numérique,une gouvernance peu au fait de la conduite du changement et du support nécessaire. Une mission, à l’initiative de Didier Paquelin (Chargé de mission « commission des usages numériques de la CUEA »), avec le soutien de la FIED et de la Région Aquitaine a été réalisée du 5 au 9 mai 2014.
Architecture scolaire et numérique : Comment les apparier ? Comment permettre le développement des usages numériques dans les bâtiments scolaires ? La Mission Ecoter, une association regroupant collectivités territoriales et entreprises, organisait le 17 mai un colloque réunissant spécialistes, élus, universitaires et architectes. Bien au delà des questions techniques, le colloque a abordé les questions pédagogiques avec en toile de fond l'idée que l'architecture scolaire pouvait changer la façon d'apprendre. Le numérique va-t-il réellement changer nos salles de classe ? Une école qui résiste
Des espaces et des pédagogies - Prim à bord Le pôle éducatif Molières des Mureaux, situé dans l’académie de Versailles, est une école ouverte sur le quartier qui permet de mutualiser les espaces et de favoriser la polyvalence des locaux. Ce projet intègre entièrement les possibilités pédagogiques suggérées par le développement des nouvelles technologies. Les nouvelles perspectives suscitées par le numérique et la mobilité des outils invitent l’école à repenser ses espaces et à concevoir de nouvelles organisations matérielles. Les classes se transforment pour offrir des espaces plus modulables, flexibles qui permettent de répondre aux différents scénarios d’apprentissage. L’agencement d’une classe se repense en fonction de l’intention pédagogique à privilégier. Aujourd’hui, plusieurs situations pédagogiques peuvent avoir lieu au sein d’un même espace d’apprentissage :
Penser la qualité des espaces comme facteur de réussite scolaire Cet article est publié en partenariat avec la revue « Le magazine de l’Education » du laboratoire EMA-TechEduLab de l’Université de Cergy-Pontoise. Pour les spécialistes de la relation entre l’enseignement, la formation et l’apprentissage, de Brousseau à Altet, de Lieury à Houdé, la réussite scolaire est affaire de situations, d’environnement d’apprentissage (milieu didactique) et de métacapacités à gérer les interactions en classes pour les pédagogues ou encore de mémoire de connaissances ou de capacité du cerveau à inhiber les automatismes de pensée pour permettre de réfléchir, de résoudre des problèmes, apprendre et répondre au contrat didactique imposé par le système éducatif pour les psychologues cognitivistes. Et si l’acoustique, la qualité de l’air, la lumière, l’espace, la lutte contre la sédentarité étaient aussi corrélés à la réussite scolaire ?
GENERATION ALPHA: une génération née dans le numérique – Culture Crunch La « génération alpha », baptisée ainsi par le sociologue et démographe australien Mark McCrindle, englobe les personnes nées après 2012. Bien qu’encore très jeune, cette nouvelle génération aux comportements et aux caractéristiques inédits concentre déjà toutes les attentions des marques qui vont être forcées de repenser entièrement leur offre et leur stratégie de communication. Nés selon la formule de Mark McCrindle « DANS et non avec le numérique », leur manière de jouer, de s’instruire, et d’interagir avec le monde extérieur s’annonce inédite. Rappelons que plus de trois quarts des enfants américains de 2 ans ont déjà testé des jeux vidéos ou des applications sur un smartphone. Plus d’un tiers des 3 à 4 ans et la moitié des 5-7 ans vont sur YouTube.
10 bonnes raisons de disposer une salle de classe en îlots (Source de l’image : le blog de Claire Lommé « Pierre Carrée ») Quatre tables accolées permettent de disposer de plus de place. Deux tables individuelles offrent plus d’espace qu’une table de deux. Et en prime, ça fait huit bords de table en moins pour faire tomber des trucs.Les élèves n’étant plus face au tableau mais sur le côté, cela les incite à moins le regarder s’ils ont à le faire et leur permet d’exercer davantage leur mémoire courte.Quand quatre élèves discutent entre eux, ça fait moins de bruit quand ils sont face à face que s’ils se trouvent les uns à côté des autres. Qu’ils parlent du travail ou d’autre chose.La disposition en îlots offre une certaine intimité aux élèves et leur donne l’impression d’être en petit effectif.
Catherine Becchetti-Bizot : Changer l’Ecole par le numérique ? Faire entrer l'École dans la culture numérique : voilà pour tous un enjeu majeur, que Catherine Becchetti-Bizot, Inspectrice générale de lettres, porte depuis des années. Elle mène actuellement une mission nationale d'étude des « pratiques mobilisant des pédagogies actives liées à l'utilisation des outils et ressources numériques ». A l'occasion du colloque écriTech'7 qui vient de se tenir à Nice autour des nouvelles pratiques d'écriture, elle fait un point d'étape sur ses observations et réflexions : qu'est-ce qui change en profondeur avec le numérique ? Quelles sont les pratiques qui lui semblent les plus neuves et les plus intéressantes ? Comment les diffuser au mieux dans les classes sans enfermer « les initiatives foisonnantes dans des cadres contraints » ?
Bruno Devauchelle : Espaces scolaires et numérique : au-delà des murs... - Café pédagogique Voilà donc qu'arrivent nos fameuses salles dites nouvelles (cf. l'expérience du Learning lab Idea de l'EM et Central Lyon) qui depuis deux ans maintenant s'organisent autour d'un réseau de ces lieux expérimentaux (Learning-Lab Network). Premier constat, l'effet "node", du nom du fameux siège à roulette de la société Steelcase. Il suffirait de remplacer les chaises d'une salle de classe par ces nouveaux sièges, d'y ajouter un tableau blanc interactif pour que l'on puisse claironner que l'on a un "learning lab". C'est ce qui est en train de faire boule de neige dans l'espace éducatif, secondaire et supérieur en particulier. Plusieurs questions méritent d'être soulevées pour y voir un peu plus clair. Faire évoluer les pratiques pédagogiques ou donner de nouveaux moyens d'apprendre ?
Les pratiques collaboratives dans l'éducation Paris Innovation Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ? François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques. Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes. Bright Mirror : Comment apprendra-t-on en 2050 Comment apprendra-t-on demain ? Y aura-t-il toujours des écoles ? Les profs seront-ils remplacés par des robots ? Les écoliers seront-ils toujours des enfants, où les adultes retrouveront-il le chemin de l’apprentissage ? Voici les questions qu’ont explorées les participants de la dernière soirée Bright Mirror, qui s’est déroulée le 24 juillet 2018 au Liberté Living Lab, et dont les Echos START étaient partenaires. à lire aussi
La philosophie danoise de l’architecture scolaire L’architecture scolaire n’a pas souvent été vue comme une priorité. L’important est d’être fonctionnel et d’offrir un cadre où les enfants peuvent apprendre. Ni plus ni moins. Par exemple, il s'agit de l'approche québécoise jusqu'à récemment. Le numérique un remède à la pédagogie On demande souvent au numérique de faire la démonstration de sa pertinence en pédagogie. Et s'il s'agissait plutôt à la pédagogie de faire la preuve qu'elle peut se passer du numérique ? On n'a pas pu le faire pour l'imprimerie, il serait étonnant qu'on puisse le faire pour le numérique.