En Hongrie, la dérive autoritaire continue. Les pleins pouvoirs ont à peine été votés à Viktor Orbán par le Parlement hongrois que le Premier ministre nationaliste et conservateur en abuse déjà.
Alors que l’état d’urgence en vigueur jusqu’à une date encore inconnue permet au gouvernement de légiférer par décrets et de suspendre des lois en vigueur, il a tenté d’introduire une nouvelle disposition législative tard dans la nuit de mardi à mercredi. Au motif de rendre plus efficace la lutte contre le coronavirus, elle prévoyait de réduire l’autonomie politique des maires. Sous l’état d’urgence, les maires peuvent prendre leurs décisions seuls, sans consulter les assemblées municipales, ce qui renforce normalement leur pouvoir. Mais le texte du gouvernement proposait de soumettre toutes leurs décisions à un comité local de défense, qui aurait eu cinq jours pour les entériner ou les rejeter.
A lire aussi Les villes libres réclament des subventions européennes pour combattre les populismes. Orbán, l'opportuniste qui s'appuie sur le coronavirus à des fins politiques. Temps de lecture: 6 min En une décennie aux affaires, Viktor Orbán s'est méthodiquement appliqué à saper les fondamentaux de l'État de droit en Hongrie.
Loi restrictive sur les médias, refonte du système électoral avantageant sensiblement le Fidesz, Constitution controversée sacralisant l'union homme-femme, monopolisation des manuels scolaires et législations anti société civile ont été validées faute d'opposition assez forte. Aujourd'hui, une «loi coronavirus» adoptée ce lundi 30 mars fournit désormais la possibilité au dirigeant magyar ami de Trump, Erdoğan et Poutine de gouverner par décrets pour une durée illimitée. Coronavirus : pour plus d'un Français sur quatre, le Covid-19 a été créé en laboratoire, selon une étude. Identitaires, RN : comment l'extrême droite veut tirer profit du coronavirus. A l'extrême droite, la pandémie est réutilisée pour servir un discours identitaire qui rejette la faute sur «l'invasion migratoire» et demande une fermeture pérenne des frontières.
Depuis qu’il est confiné chez lui à cause du coronavirus, Damien Rieu a le tweet encore plus frénétique que d’habitude. Lundi, il a posté une photo de jeunes assis sur un banc à discuter en attendant le bus, casquettes, capuches, l’un portant un masque de protection. Les types dessus n’ont pas l’air méchants, mais ils ont l’air d’être maghrébins. Commentaire de Rieu : «Le confinement des dealers, c’est pas gagné». La photo est partagée des centaines de fois. Sur Twitter, Damien Rieu (ou plutôt Lefèvre, son vrai nom) est suivi par 62 000 comptes.
Mardi, Rieu postait une vidéo de nuit, prise (comme la photo du banc) derrière la vitre d’une auto. Coronavirus : les chaînes info contaminées par l’extrême droite - Télévision. « L’OMS parle d’une pandémie !
D’une pandémie ! Le coronavirus, vecteur de propagande anti-migrants - Les dessous de l'infox, la chronique. Publié le : 13/03/2020 - 13:12Modifié le : 13/03/2020 - 13:12 Depuis que la Turquie menace de laisser passer en Europe les migrants réfugiés sur son sol, la crainte d’une crise migratoire semblable à celle de 2015 en Europe se réveille.
Sur les réseaux sociaux, tout est bon pour justifier le rejet des nouveaux arrivants. À grand renfort d’infox, les ultra-nationalistes agitent les peurs, y compris celles liées au Covid-19. Nantes Révoltée - CORONAVIRUS : L'EXTRÊME DROITE A VOTÉ LES MESURES ANTI-SOCIALES DE MACRON. – Rappel utile – Dimanche 22 mars 2020, les députés ont adopté définitivement le « projet de loi ordinaire sur les mesures d’urgence liées à la crise du Coronavirus ».
Une batterie de mesures anti-sociales et liberticides. Le gouvernement, dans son cynisme habituel, profite du choc provoqué par l’épidémie pour faire passer des attaques gravissimes contre les droits des travailleurs : Semaine de 60HRéduction des congés payésRTT imposésCadeaux mirobolants aux entreprises Le RN, Marine Le Pen et le reste des députés d’extrême droite … ont voté pour. Sur le plan social, lors des débats sur la Loi Travail les sénateurs du RN Ravier et Rachline avaient ainsi proposé des amendements encore plus libéraux, visant notamment à faciliter les licenciements, tout comme leurs collègues de l’Assemblée nationale Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen. Erdogan présage les éventuelles transformations du monde à cause du coronavirus. International 09:34 19.03.2020(mis à jour 12:10 19.03.2020) URL courte Sputnik France Sputnik En rappelant que les épidémies et leurs conséquences avaient déjà contribué à des métamorphoses au niveau international, le Président turc a prédit des changements dans la sphère politique, sociale et économique du monde à cause du coronavirus.
Lors d’une conférence de presse donnée à Ankara, Recep Tayyip Erdogan a prédit d’éventuelles transformations du monde à cause de la propagation de la pandémie de coronavirus. «Nous entrons dans une nouvelle époque qui sera probablement marquée par des changements majeurs dans les structures globales économique, politique et sociale», a annoncé le Président turc, cité par l’agence Anadolu. Indignation après la décision de Salvini d'évacuer des migrants d'un village en Italie. Trouver un port qui veuille bien les accueillir: c'est l'espoir de plus de 1.800 personnes à bord d'un paquebot, dont 42 dans un état grippal, qui navigue au large du Pérou au moment où l'Amérique du Sud se referme par crainte du coronavirus.
Le Zaandam, battant pavillon néerlandais et exploité par Holland America (groupe Carnival), a quitté Buenos Aires le 7 mars. Coronavirus: Bolsonaro fait presque aussi fort que Trump en ne respectant aucune consigne. Coronavirus : Au Brésil, Jair Bolsonaro rejette le confinement qui menace, selon lui, de ruiner le pays. Identitaires, RN : comment l'extrême droite veut tirer profit du coronavirus. Coronavirus : Jair Bolsonaro refuse le confinement qui menace selon lui de ruiner le Brésil. Au Brésil, des voix s’élèvent pour demander la destitution de Bolsonaro. La légèreté avec laquelle le président brésilien gère la crise du coronavirus ainsi que son déni de la gravité de la situation énervent la classe politique et l’opinion.
Des députés ont déposé une demande en destitution, alors que Bolsonaro continue de parler du Covid-19 comme d’une “petite grippe”. “La seule issue, c’est l’impeachment” de Jair Bolsonaro, titrait le 20 mars dans le journal El País Brasil un professeur d’université de São Paulo. Trois députés “combatifs”, comme les qualifie l’auteur, ont déposé le 18 mars au Parlement une demande de destitution (impeachment) à l’encontre de Jair Bolsonaro.
Et cette demande est relayée par “des organisations de la société civile, appuyées par plus de 100 000 signatures”, ajoute-t-il. Bresil-les-partisans-de-bolsonaro-manifestent-en-depit-du-coronavirus-15-03-2020-2367243_24. Etats-Unis. Comment l'extrême-droite tire parti du COVID-19… dans l'ombre de Trump. James Wesley Rawles, le fondateur du mouvement séparatiste et survivaliste le «Réduit Américain» Par Jason Wilson L’extrême droite américaine a accueilli la pandémie de coronavirus de la même manière que tout autre événement: par la désinformation, les conspirations et la recherche de boucs émissaires.
Coronavirus : au Brésil, des chercheurs alertent sur la réalité du nombre de cas. Avec le coronavirus, incidents racistes et xénophobes se multiplient dans le monde. Alors que l’épidémie de coronavirus continue de se propager en Chine et dans plusieurs pays du monde, elle répand avec elle un sentiment xénophobe et raciste contre les Asiatiques, et parmi eux, les Chinois. Dernière manifestation en date : un restaurant vietnamien à Prague a interdit d’entrée les clients chinois, sous prétexte de protéger la « santé publique » à la suite de l’épidémie de coronavirus, provoquant une vague de critiques ce jeudi 6 février. « Pour protéger la santé publique, le restaurant n’acceptera pas temporairement les clients chinois », déclarait une affichette accrochée à la porte de l’établissement, selon une photo publiée sur la page The Prague Geezer sur Facebook. « Merci de votre compréhension », a ajouté le restaurant sur cette annonce en tchèque, en anglais et en chinois.
Selon les médias tchèques, l’annonce est restée accrochée seulement pendant quelques heures et aucun client chinois ne s’est présenté pendant ce temps. Brésil : Jair Bolsonaro limoge son ministre de la Santé qui défendait la distanciation sociale pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Ce divorce n'est pas une surprise tant les deux hommes avaient des divergences de vue dans la gestion de la crise en cours. Après des semaines d'affrontements et de provocations par déclarations interposées, le couperet est finalement tombé. Le président brésilien Jair Bolsonaro a fini, jeudi 16 avril, par limoger Luiz Henrique Mandetta, son ministre de la Santé.
Et ce, en pleine épidémie du coronavirus. >> Coronavirus : les dernières informations sur la pandémie dans notre direct "Le président Jair Bolsonaro vient de m'annoncer que j’étais démis de mes fonctions de ministre de la Santé", a tweeté Luiz Henrique Mandetta après une rencontre avec le chef de l'Etat au palais présidentiel de Planalto. Coronavirus : au Brésil, Bolsonaro de plus en plus isolé face à sa gestion de la crise sanitaire. Et soudain, Jair Bolsonaro a tenté d’enfiler les habits d’un chef d’Etat. « Nous sommes face au plus grand défi de notre génération.
Au Brésil, des chiffres de coronavirus totalement dépassés. Le nombre de cas de coronavirus au Brésil est 15 fois plus élevé que les chiffres officiels, selon des chercheurs qui estiment que plus de 300.000 personnes ont été infectées et qui redoutent une hécatombe dans les prochaines semaines. Le ratio est de 296 personnes testées pour 1 million.