Avec la pandémie le trafic des trésors culturels explose sur internet. Le trafic de biens culturels, activité hautement lucrative, a explosé sur internet ces derniers mois, le patrimoine devenant une victime collatérale de la pandémie de Covid-19, alertent des experts, au moment même où l'Unesco célèbre les 50 ans de la convention de 1970 visant à prévenir ce fléau.
En 2019, Athar Project (Antiquities Trafficking and Heritage Anthropology Research) recensait 90 groupes Facebook consacrés aux transactions de biens culturels, soit quelque 300.000 utilisateurs. À La Rochelle, des photographes amateurs laissent leurs traces dans les quartiers et font tomber les barrières. "Traces urbaines", c'est le nom d'une exposition éphémère qui se tient sur les murs de plusieurs quartiers de La Rochelle.
Pour une fois, ce sont des artistes amateurs qui créent l'événement. À La Rochelle, l'exposition Traces urbaines guide les curieux à travers un parcours insolite dans les quartiers de la ville. Des photos en grands formats mais aussi des poèmes ponctuent la déambulation. À l'origine de ce projet, le photographe algérien Houari Bouchenak et l’écrivaine Josyane de Jésus-Bergey qui ont invité les habitants à participer. Le résultat est étonnant et donne à voir différentes facettes de la ville. 150 photos s'affichent dans quatre quartiers de la ville. Au cours de cette narration photographique et littéraire, on découvre sur les façades des immeubles un autre visage de La Rochelle. Une statue de l'explorateur Christophe Colomb retirée à Mexico pourrait ne pas être remise en place après restauration. La maire de Mexico Claudia Sheinbaum a laissé entendre qu'une fois restauré, le monument pourrait ne pas être remonté sur l'avenue, où il avait été installé en 1877.
Œuvres d'art spoliées : l'Etat va restituer trois toiles d'André Derain aux héritiers d'un marchand d'art juif, suite à une décision de justice. Paris il y a un siècle : la Cité de l'architecture expose les magnifiques autochromes d'Albert Kahn. 80 ans de Lascaux : le paléontologue Yves Coppens et le maire de la commune favorables à une réouverture de la grotte pour quelques personnes chaque année.
Découvert le 12 septembre 1940, le site abritant des peintures et gravures préhistoriques est interdit au public depuis 57 ans.
"Je pense que la grotte pourrait être entrouverte pour quelques personnes, deux fois par an, par exemple", estime Yves Coppens interrogé par France Bleu Périgord à l'occasion des 80 ans de la découverte de Lascaux. L'accès au public y est interdit depuis 1963 pour éviter les dégradations, mais pour le paléontologue "il y a moyen de contrôler les dégâts", et il faut, selon lui, "d'autres paires d'yeux, d'autres regards que les nôtres professionnels, sur les parois, sur les peintures, sur les gravures.
Il faut que des témoins puissent dire en effet que la grotte est en merveilleux état et qu'elle est bien conservée.Yves Coppens, paléontologueà France Bleu Périgord Yves Coppens estime notamment nécessaire que des journalistes puissent visiter l'authentique grotte préhistorique faisant "l'heureux intermédiaire entre les publics et nous-même. À Marseille, un voyage photographique émouvant au cœur de la Syrie antique avant la destruction de ses sites. Le photographe Michel Eisenlohr présente au Musée de la Vieille Charité à Marseille ses photos en noir et blanc prises à partir de 2002 lors d'un long périple en Syrie.
Des images rares des villes antiques avant leur destruction par Daech. De Damas à Alep en passant par la cité antique de Palmyre, le photographe Michel Eisenlohr livre un regard sensible sur la Syrie détruite par la barbarie. Ses photos en noir et blanc accrochées sur les murs du musée archéologique de Marseille sont à découvir à la Vieille Charité jusqu'au 24 janvier 2021. "Sublime, généreuse, inondée de lumière et parfois secrète... Statues controversées : "Je ne suis pas pour l'occultation de l'histoire", affirme Christiane Taubira. "Si on décide de ne choisir qu'une partie de l'histoire, de ne représenter dans l'espace public qu'une certaine catégorie de personnes, il ne faut pas s'étonner que, de temps en temps, il y ait une baffe qui parte", a estimé Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice, vendredi 11 septembre sur France Inter, à propos du débat autour du déboulonnage de statues de personnages liés à l'histoire de l'esclavage.
Selon elle, s'il y a des "revendications" de la part d'associations ou d'activistes anticolonialistes, "c'est parce qu'il y a le choix, dans l'espace public, d'une part de l'histoire". "Il y a des figures qui ne sont pas du tout dans l'espace. Donc, quand on choisit la France, on choisit la France avec toute son histoire. On choisit la France avec y compris ses ambiguïtés, y compris ses ambivalences, y compris ses défaillances", a insisté l'ex-garde des Sceaux, qui sort son premier roman, Gran Balan, aux éditions Plon où elle évoque la Guyane. "Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo à Eugène Viollet-le-Duc" : la Crypte archéologique rouvre avec une exposition hommage à la cathédrale. Fermée depuis l'incendie de la cathédrale, la Crypte archéologique de l'île de la Cité a rouvert mercredi 9 septembre.
L’idée vient au lendemain de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, explique Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet-Histoire de Paris et de la Crypte archéologique. Elle est formulée par Delphine Lévy, ancienne directrice de Paris Musées, décédée en juillet dernier. Tony Garnier... Et maintenant ? Conférence / débat - Patrimoine - tous publics Tony Garnier...
Et maintenant ? Vers un classement au patrimoine mondial de l'Unesco ? Le vendredi 25 septembre de 18h30 à 20h00 - bibliothèque de la Part-Dieu. Tony Garnier… Et maintenant ? En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies à des fins statistiquesJ’accepteDésactiver les cookies Accueil A propos Visites guidées Bibliographie Infos pratiques Crédits Tony Garnier… Et maintenant ?
L'œuvre bâtie de Tony Garnier à Lyon 9 bâtiments emblématiques Zoom sur les villas. Le British Museum va rendre à l'Irak une rare plaque sumérienne volée. Les origines floues de la plaque avaient attiré l'attention de la police britannique, qui a alors fait appel à l'expertise du célèbre musée londonien.
Le British Museum a aidé la police britannique à identifier une rare plaque sumérienne prétenduement vieille de 4 000 ans volée en Irak, et qui sera bientôt rendue à son pays d'origine, a annoncé le musée ce lundi. Les origines obscures de cette pièce rare, proposée aux enchères en ligne en mai 2019 comme étant une tablette akkadienne d'Asie centrale, avaient attiré l'attention de la police britannique, qui a alors fait appel à l'expertise du British Museum. La tablette, sculptée dans de la roche calcaire et représentant une grande figure masculine portant une jupe typiquement sumérienne, provient en réalité d'une plaque murale votive datant de 2 400 avant JC. Les "Ruines" de Josef Koudelka à la BnF : un travail monumental en panoramique noir et blanc. La BnF expose 171 images panoramiques de ruines prises par Josef Koudelka sur des sites antiques autour de la Méditerranée.
Un projet qui a occupé le photographe franco-tchèque pendant une trentaine d'années. Josef Koudelka a poursuivi ce projet pendant près de 30 ans, dans 200 sites antiques d'une vingtaine de pays autour de la Méditerranée, où il est allé, retourné et retourné encore en quête du maximum que son appareil photo, la lumière du lieu et son regard pouvaient donner sur les Ruines.
Faut-il déboulonner les statues du passé ? La directrice de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage préfère "l'explication" à la destruction. "Je crois que la chose doit être examinée au cas par cas, dans chaque territoire", a estimé Dominique Taffin. Une statue de Christophe Colomb décapitée à Boston, une autre du roi Léopold II déboulonnée en Belgique, deux statues de Victor Schœlcher renversées en Martinique par des militants hostiles à l'héritage colonial… Ce genre d'actions se multiplient dans la foulée du mouvement antiraciste relancé aux États-Unis par la mort de George Floyd. Certaines associations, comme le Cran, (le Conseil représentatif des associations noires de France), appellent à déboulonner d'autres statues, comme celle de Colbert, auteur du Code noir, devant l'Assemblée nationale. Invitée de franceinfo jeudi 11 juin, la directrice de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage, Dominique Taffin, a estimé que ce travail d'"examen du passé" et de "réévaluation de ces personnages" devait se faire "au cas par cas, dans chaque territoire", mais que "l'explication" devait primer sur la destruction.
Les digues géantes de Venise mises en service pour la première fois. #AlertePollution Rivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ? Cliquez ici pour nous alerter ! C'est un projet que les Vénitiens n'attendaient plus. Le système Mose ("Moïse" en italien), un vaste ensemble de digues mobiles, a été activé pour la première fois ce week-end à Venise.