Images / Choix iconographiques. Publicité. Propagande. Hiérarchie de l'information. Censure en Chine. A propos des journalistes. 4 choses que les journalistes peuvent faire pour reconstruire la confiance avec leur public. Par Lisa Heyamoto et Todd Milbourn, conférenciers en journalisme à l'Université de l'Oregon.
Billet originellement publié en anglais sur The Conversation. Sept conseils pour ne pas se faire avoir par les représentations graphiques. Peut-on avoir confiance dans un « camembert » ?
Un axe vertical doit-il forcément commencer à zéro ? A quel point une carte peut-elle être trompeuse ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé La grève des employés de la SNCF est aussi une bataille de communication, dans laquelle chaque élément compte. Et au cours des dernières semaines, il a été fréquent de voir passer des représentations graphiques qui ne respectaient pas les règles élémentaires en la matière, qu’il s’agisse d’erreurs ou d’une volonté de présenter les choses sous un jour particulier. 1. Comment Google modifie les frontières selon le pays de connexion. Vous pensiez obtenir des données objectives lors de vos recherches sur Google ?
Détrompez-vous ! Dans de nombreux cas, Google s’adapte au contexte politique, et donne au lecteur ce qui est conforme à la vision de son pays. Sur cet exemple repéré par l’excellent compte Twitter @Amazing_Maps, le résultat d’une recherche de cartes n’est pas le même selon que l’on se connecte à Google d’Allemagne, d’Inde ou de Chine. How Google keeps everyone happy / Comment Google fait plaisir à tout le monde (Amazing_Maps)
Faut-il faire de l’information positive ? Le « Guardian » lance une série baptisée « half full », « à moitié plein », qui proposera un journalisme « constructif » , centré sur les solutions plutôt que des problèmes.
La guerre, le terrorisme, la corruption et les crises politiques font bien souvent l’ouverture des journaux télévisés et la « une » des sites d’information. On finirait par penser qu’il ne se passe que des choses atroces dans le monde. Or, il se passe aussi beaucoup de choses positives, dont l’impact est peut-être moins immédiat, moins « transformateur » à court terme qu’une crise géopolitique, mais tout aussi essentiel : on repousse des épidémies, on invente de nouveaux médicaments, on apprend peu à peu à dépenser moins d’énergie… De nombreuses études psychologiques ont montré que les gens préfèrent les actualités négatives.
Le circuit d'une dépêche AFP. « 64 % de ce qui est publié en ligne est du copié-collé pur et simple » Doit-on être surpris par de telles estimations ?
Probablement pas. Rythme, intensité, accent : comment les médias formatent la voix. À la radio – c’est là toute sa magie —, la voix est son propre corps : elle incarne et représente totalement l'individu qui la porte.
À la télévision ou au cinéma, la voix est soutenue par l’image d’un corps qui la confirme, l’exalte ou la contredit. À la radio – c’est là toute sa magie —, la voix est son propre corps : elle incarne et représente totalement l'individu qui la porte ; elle contient non seulement sa stature physique, sa physionomie, mais aussi sa culture, le style de ses relations aux autres et toute la profondeur de son histoire personnelle. Ce qu'elle traduit, ce dont elle est la présence, c’est moins un corps que l'expérience même de la vie, l’intelligence de la langue, la faculté d’écouter et le nombre d'heures passées à lire. Mais ce « grain de la voix » peut ne pas être du tout à l’image du corps réel.
Et il en va alors de la voix comme de l’artiste. Une belle voix de radio est une voix dans laquelle se perçoit la fragilité du doute et un certain degré d’incertitude. Réforme de la SNCF : la valse des sondages à gages (Acrimed) Depuis l’annonce du projet de réforme de libéralisation du rail, les sondeurs sont sur le pied de guerre.
Les grands médias se sont empressés de commander « leur » enquête sur la réforme, avec de préférence un résultat tapageur qui garantisse de bonnes « unes »… Quitte à sacrifier rigueur et déontologie. Ou comment les nombreux sondages sur les projets de libéralisation du rail témoignent une nouvelle fois des misères de la sondologie. Les sondeurs sont de sortie : en l’espace de trois semaines (du 27 février au 20 mars), les instituts Odoxa, Harris Interactive, Elabe, Opinion Way ont publié un total de 6 enquêtes en ligne. La concentration des médias menace le pluralisme. Julia Cagé est professeure d’économie à Sciences Po Paris et auteure de Sauver les médias.
Capitalisme, financement participatif et démocratie (éditions du Seuil). On assiste à une concentration exceptionnelle dans le paysage médiatique français. Mais, compte-tenu de la crise dans laquelle sont plongés les médias, est-ce que cette concentration n’est pas inévitable ? Julia Cagé : Il y a deux choses qui sont en train de se passer. D’une part, il y a une reconsolidation des médias et on aurait pu assister à la disparition d’un certain nombre de titres – on a eu très peu de fermetures en France relativement aux États-Unis par exemple. Les médias face à une crise de confiance généralisée (INA, 2017) Si la télévision et Internet sont les médias en lesquels les sondés ont le moins confiance, ils sont pourtant les deux moyens d’information principalement utilisés.
La télévision garde une position de leader écrasante en étant la source principale d’information pour 48 % des Français, malgré une perte de 6 points, suivie par Internet (25 %, +5 points), la radio (20 %, +2 points) et le journal (6 %, -1 point). Sur le net, les sites et applications mobiles des titres de presse sont les plus plébiscités puisque 35 % des utilisateurs réguliers en font leur source principale d’information, suivis des réseaux sociaux, qui progressent de 5 points pour s’établir à 24 % des utilisateurs réguliers d’Internet.
Le baromètre met en évidence un premier paradoxe concernant l’usage des réseaux sociaux. Car s’ils deviennent, en effet, la première source d’information pour de plus en plus d’internautes, 73 % des sondés disent ne pas faire confiance aux informations qui y circulent. Les radios sont unanimes : vive le bipartisme ! À la radio, les matinales ont réellement débuté leur campagne en septembre 2016 en donnant la parole aux membres du Parti socialiste et des Républicains.
Pour les autres, il n’est resté que quelques miettes à se partager. L’élection présidentielle française se déroulera les 23 avril et 7 mai 2017. Pourtant, la campagne dans les médias avait déjà commencé en octobre 2012 dans Le Journal du Dimanche : « Le JDD a refait le match de la dernière présidentielle. Six mois après, Nicolas Sarkozy serait en tête au premier tour et les deux candidats [Nicolas Sarkozy et François Hollande] à égalité au second. » (14 octobre 2012) Cette information inutile n’est que la première d’une longue série. Quatre ans plus tard, en septembre 2016, débute donc la grande rentrée de la campagne présidentielle. Des chiffres accablants Sur ce point, le recensement des invités des tranches matinales de trois radios généralistes les plus écoutées (France Inter, RTL et Europe 1) [1] est sans équivoque. Mathias Reymond. Unfiltered News. Visualiser l'actualité dans le monde sans filtres. Unfiltered News est un incroyable site web qui permet de visualiser ce qui fait l’actualité dans la plupart des pays du monde à travers une carte interactive.
Un outil qui permet de sortir de la bulle dans laquelle nous sommes enfermés par nos centres d’intérêt et surtout par notre situation géographique. Unfilitered News va nous faire prendre un peu de hauteur en nous proposant sur une carte les sujets d’actualité les plus importants dans la plupart des pays du monde ou en tout cas dans tous les pays couverts par Google Actualités. Car c’est avec les données de Google actualités que travaille ce service pour compiler et organiser toute l’information possible à un instant T. L’interface visuelle est une véritable réussite.
Les Français peu satisfaits du traitement médiatique des grands événements (mai 2019) Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab Si les médias d’information connaissent une crise de confiance importante, à l’instar des autres institutions par ailleurs, sa relation avec les citoyens a atteint un niveau de violence rare ces dernières semaines.
[Expo] "D'où vient l'info" (F. Cool) [Expo] Décryptons l'information ! Pourquoi sommes-nous méfiants à l’égard des médias ? [Vidéo] C'est quoi l'information? Accélération de l'information... comment l'infobésité nous a intoxiqué.
Depuis le milieu des années 90, l’accélération de l’information produit de profonds déséquilibres sociologiques, psychologiques ou politiques. Que s’est-il passé ? Et comment y remédier ? 19/11/2019.