Manager en télétravail : une confiance réciproque ? - DigitalRecruiters. « Le télétravail oblige les managers à questionner le travail.
Ils lâchent le management par le contrôle et passent à un management par la confiance et la responsabilisation. […] Corinne Derboeuf, directrice diversité, inclusion et QVT de Schneider Electric Les entreprises ont mis du temps à accepter d’intégrer le télétravail dans l’entreprise parce qu’elles craignaient le manque d’engagement des collaborateurs. Dans l’article suivant, découvrez si manager à distance ne relève pas plutôt d’un devoir de confiance réciproque. 1) Manager en télétravail : la confiance à distance se construit entre le manager et les collaborateurs Avant le confinement, 51% des répondants n’avaient pas mis en place de télétravail par manque de confiance envers son efficacité (infographie « Travail à distance, l’avènement de la confiance » Usine Nouvelle et Bodet Software, 2020)
Les Archives du Monde - 28 décembre 2020 - consultez tous les articles en ligne. Les dispositifs publics de soutien à l'innovation séduisent les entreprises. Coronavirus : la France plus que jamais championne des dépenses sociales. Forte crispation sur l'insertion professionnelle des apprentis. Télétravail et productivité : ce que disent les premiers travaux des économistes. Les dettes de l’entreprise - Créer, Gérer, Entreprendre. Les dettes de l’entreprise sont ce qu’elle doit.
Il en existe plusieurs types : financières, fiscales, sociales et fournisseurs, c’est-à-dire liées à l’exploitation de l’entreprise. Elles se trouvent au passif dans le bilan comptable annuel et figurent également en annexe dans un état détaillé. Les dettes financières Les dettes financières sont celles que l’entreprise a vis-à-vis des banques ainsi que des associés.
En supprimant 92 postes, le groupe Rossignol veut limiter la casse. Les banderoles ont été brandies tout autour de Sallanches, en Haute-Savoie.
La tension monte au site historique de Rossignol. La direction du leader du ski rencontre, jeudi 1er octobre, les membres du Comité social et économique réunis au siège de Saint-Jean de Moirans (Isère) pour débattre du « plan social ». « Beaucoup de gens se disent que c’est l’avant-dernier plan. La prochaine fois c’est pour nous annoncer la fermeture… C’est une mort à petit feu. » Cyrille Cherpin, élu non syndiqué de la marque de skis Dynastar (groupe Rossignol), semble résigné. Le leader du ski compte licencier la moitié des cent vingt-quatre salariés de son site de Sallanches, et ce n’est même pas la faute du contexte économique lié à la pandémie de Covid-19 : face à une baisse de ses ventes de skis ces dernières années, Rossignol souhaite réduire ses effectifs. « La production ne pourra plus jamais être comme avant, c’est un massacre », souffle une source syndicale.
Suppression de l’ISF : un échec politique. Editorial du « Monde ».
Depuis le premier jour du quinquennat d’Emmanuel Macron, la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) n’aura cessé de nourrir un débat qui peine à trouver sa conclusion. En s’attaquant à une disposition si fortement symbolique, le président de la République a prêté le flanc à la critique. « Cadeau fait aux riches » pour les uns, indispensable rééquilibrage de la fiscalité du capital, favorable à l’emploi et à l’investissement pour les autres, la question fait toujours l’objet d’interprétations diamétralement opposées, deux ans après la mise en œuvre de la mesure.
Et le comité d’évaluation des réformes de la fiscalité reconnaît sa difficulté à trancher entre les deux, dans son deuxième rapport, publié jeudi 8 octobre. PMA actualité. Loi bioéthique: Rassemblements contre la « PMA sans père » dans plusieurs villes de France. Samedi, des manifestants opposés au projet de loi bioéthique se sont rassemblés dans plusieurs villes de France pour protester notamment contre l’ouverture de la PMA à toutes les femmes.
Répondant à l’appel du collectif d’associations Marchons Enfants, dont la Manif pour tous, les manifestants étaient 1.700 selon les organisateurs à Versailles, plusieurs centaines à Paris, Toulouse, Lille, Rennes, Bordeaux, Lyon ou encore Clermont-Ferrand. Avant l’examen du projet de loi au Sénat A Paris, place Vendôme, devant le ministère de la Justice, les opposants ont scandé « Macron, ta loi on n’en veut pas », ou encore « PMA et GPA, on n’en veut pas. En France l’humain ne se vend pas ». L’enseigne Celio prévoit la fermeture de 102 magasins en France, 383 emplois menacés. Le couperet est tombé.
L’enseigne de prêt-à-porter masculin Celio, qui avait été placée en procédure de sauvegarde fin juin, prévoit la « fermeture de 102 magasins en succursales et la suppression de 383 postes » dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté mercredi 28 octobre aux représentants des salariés. En tout, « 344 emplois en magasin et 39 dans les fonctions support » sont concernés, selon un communiqué de la direction précisant que la consultation du comité social et économique (CSE) « s’étendra jusqu’au premier trimestre 2021 » et que les magasins resteront ouverts « pour la période de Noël, à l’exception de quelques-uns dont les baux arrivent à échéance ».
Lire aussi Celio demande à être placé sous procédure de sauvegarde. Avec la crise sanitaire, la construction de logements est en plein marasme. Les statistiques de la construction publiées mercredi 28 octobre sont inquiétantes.
Sur les neuf premiers mois de 2020, malgré un rebond au troisième trimestre, le nombre des mises en chantier, à fin septembre, cumulées sur les douze derniers mois, est, à 386 500, en recul de 5,6 % par rapport à la même période de 2019. Celui des permis de construire délivrés, à 393 300, en recul de 10 %. Dans l’hôtellerie, étudiants et écoles en quête de chemins de traverse. Sixième employeur de France, avec 960 000 actifs, l’hôtellerie-restauration peine en général à trouver suffisamment de jeunes pour répondre à l’incessant besoin de bras (et de têtes) du secteur.
La pandémie a changé la donne. Si presque toute l’économie a été touchée par la raréfaction des offres d’emploi au deuxième trimestre, leur chute a été vertigineuse (– 54 %) dans le domaine du tourisme au sens large, dont les CHR (cafés, hôtels, restaurants) représentent 70 % des salariés (un tiers a moins de 30 ans). Et la deuxième vague, qui a entraîné la fermeture des bars et restaurants, ne va pas arranger les choses. Les Echos. Le gouvernement cherche à améliorer la couverture chômage des indépendants. Le gouvernement cherche à mieux protéger les travailleurs indépendants qui sont – ou vont être – privés d’emploi à cause de la crise.
C’est Alain Griset, le ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises, qui a récemment exprimé cette intention. « Il faut qu’on arrive à mettre en place une assurance-chômage » pour cette catégorie d’actifs, a-t-il déclaré, le 8 décembre, au Salon des entreprises SME Online, précisant qu’il formulera des « propositions dans les prochaines semaines ». Sollicité par Le Monde, M. L’impact variable du télétravail sur la productivité. Travailler à distance permet-t-il de travailler mieux et, au final, cela contribue-t-il à l’amélioration de la productivité des salariés ?
Sur le terrain, la question est loin d’être tranchée. « Lorsque les collaborateurs sont présents, rien qu’en faisant le tour des bureaux le matin, je règle dix problèmes », témoigne Raymond Dorge, président du cabinet d’expertise-comptable GMBA. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Télétravail : neuf mois de réflexion et un accord accouché dans la douleur « Depuis que je travaille de chez moi, je perds beaucoup moins de temps, ne serait-ce qu’en transports ou en réunions », rétorque, sous couvert d’anonymat, Bernard, un cadre expérimenté du secteur bancaire. « Pour les jeunes recrues qui ont besoin d’être formées et accompagnées, le télétravail est une catastrophe », ajoute Raymond Dorge.
La littérature économique n’apporte pas de réponse plus claire. Emploi : vers la mise en place d’une « garantie jeunes universelle » Pour soutenir les moins de 25 ans en situation de grande précarité, il faut donner plus d’envergure aux dispositifs qui donnent des résultats. C’est au nom de ce principe que la ministre du travail, Elisabeth Borne, a réaffirmé, vendredi 8 janvier dans un communiqué, son intention de bâtir la « garantie jeunes universelle ». Des propos tenus vingt-quatre heures après qu’elle a reçu un rapport sur le sujet, de la part du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ).
Le gouvernement cherche ainsi à promouvoir une solution qu’il juge préférable à la création d’un revenu de solidarité active (RSA) pour cette catégorie de la population. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Chômage des jeunes : le gouvernement tente de limiter la casse Lancée à la fin 2013, la garantie jeunes est destinée aux 16-25 ans qui ne sont ni scolarisés, ni en formation, ni au travail – les « NEET », en anglais (« neither in employment nor in education or training »). Le soutien de l’Etat permet de retarder la vague des faillites d’entreprises en France. « Il y a quelques mois, j’avais prédit un tsunami de défaillances.
Je me suis trompé : aujourd’hui, nous avons toujours peu de dossiers. C’est comme la drôle de guerre… » Depuis, son département, spécialisé dans le restructuring, Me Philippe Druon, avocat associé chez Hogan Lovells, est partagé entre incrédulité et inquiétude. « Certains secteurs, particulièrement touchés, souffrent d’une façon incroyable de la crise. Pourtant, ça tient… » Lire aussi Les défaillances d’entreprises au plus bas, mais l’inquiétude au plus haut. « Le télétravail ne peut être imposé, mais doit reposer sur le volontariat du salarié et la situation de l’entreprise » Tribune. Le monde du travail est à l’aube d’une nouvelle ère. La crise sanitaire a provoqué de tels bouleversements qu’il semble désormais impossible de revenir en arrière. Elle a été, entre autres, un accélérateur du télétravail. Avant le confinement, 8 % des entreprises avaient développé le télétravail pour plus de 25 % de leurs salariés. Avec le confinement, elles étaient 84 % !
Télétravail : faut-il allumer la caméra ? Droit social. Le développement du télétravail a conduit à la multiplication de réunions professionnelles en distanciel. L’employeur peut-il exiger que tout participant à une visioconférence ouvre sa caméra, ou le salarié peut-il légitimement le refuser au motif d’une éventuelle atteinte à la vie privée ? L’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales énonce que « toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile ». L’article 9 du code civil proclame que « chacun a droit au respect de sa vie privée ». L’article 226-1 du code pénal punit d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende l’atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui notamment « en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé ».
Les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes cadres. En 2019, le salaire médian des femmes cadres s’élevait à 46 200 euros brut par an contre 52 200 euros pour les hommes, soit un écart de 13,5 %. En 2015, cet écart était de 12,6 %, selon une étude publiée la semaine dernière par l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), une association accompagnant et conseillant les cadres. La moitié de la population gagne plus que le salaire médian, l’autre moitié moins. L’Apec explique que « cet écart de salaire s’explique en partie par des différences de profil et d’emploi occupé ». Selon l’association, « les femmes cadres sont en moyenne plus jeunes et donc moins expérimentées que les hommes cadres.