La hiérarchie des risques perçus. De quoi ont peur les Français ?
Comment pensent-ils qu’ils sont protégés de ce qui leur fait peur par le gouvernement ou les Agences publiques ? Ces craintes et méfiances sont-elles proportionnées aux risques réels ? Les réponses qu’apporte l’édition 2019 du Baromètre de l’IRSN méritent le détour (1). Cette enquête sociologique dont l’intérêt réside notamment dans sa profondeur temporelle – près de 20 ans chaque année pour certaines questions – éclaire l’état de l’opinion publique sur de nombreux sujets facteurs de craintes populaires.
Elle montre également que la prévention des risques technologiques doit composer avec des méconnaissances massives et troublantes. S’arrêter aux premières questions de l’enquête pourrait convaincre que les Français portent un regard peu attentif aux risques technologiques. Dans un commentaire publié par l’IRSN, le sociologue Daniel Boy note les évolutions récentes de la popularité des différentes craintes proposées par les sondeurs. Baromètre IRSN. 4 notions pour comprendre la perception du risque. Le principe de précaution vise à tenir compte des incertitudes scientifiques dans l’évaluation et la gestion des risques.
Il a été annexé au droit international de l’environnement puis à la Charte de l’environnement en 2004 et à la Constitution en 2005. Il permet de s’interroger sur un risque de façon précoce, d’engager des recherches scientifiques sur des domaines inconnus. Le principe de précaution oblige encore plus à s’interroger sur les conséquences de certains progrès. Mais c'est d'abord un principe d'évaluation. Le principe de précaution fait débat dans notre société.
Une fois le risque identifié, le principe de prévention est appliqué Il donne des directives, des prévisions, des réglementations et des mesures de protection envers un risque connu mais dont la probabilité de réalisation est inconnue (risque nucléaire, industries chimiques). Mais souvent il faut risquer malgré les pertes car elles sont négligeables au vu des résultats bénéfiques attendus.
Gestion du risque ou suppression de tout danger ? « Avec la proposition de la Commission [européenne], un perturbateur endocrinien1 pourra être autorisé si “le risque d’exposition de l’être humain est négligeable”.
Cette logique de la Commission est dangereuse et constitue un glissement de l’évaluation du danger vers l’évaluation du risque ». Étrange affirmation d’une députée européenne2. Depuis toujours, c’est bien le risque qui, in fine, doit être géré. Et on voit mal comment il pourrait en être autrement. L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) rappelle que le danger, c’est la « propriété intrinsèque des produits, des équipements, des procédés… pouvant entraîner un dommage ». Personne ne songe sérieusement à supprimer les lions, l’eau, les ouvre-boîtes, le soja ou les vélos. Que signifient alors les campagnes qui cherchent à nous alerter à la moindre présence d’un produit dangereux sans faire référence au risque encouru ?
Gestion des risques. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La gestion des risques, ou management du risque (risk management), est la discipline qui s'attache à identifier, évaluer et prioriser les risques relatifs aux activités d'une organisation, quelles que soient la nature ou l'origine de ces risques, pour les traiter méthodiquement de manière coordonnée et économique, de manière à réduire et contrôler la probabilité des événements redoutés, et réduire l'impact éventuel de ces événements. À ce titre, il s'agit d'une composante de la stratégie d'entreprise qui vise à réduire la probabilité d'échec ou d'incertitude de tous les facteurs pouvant affecter son projet d'entreprise.
La gestion en continu de la grille de risques d'une entreprise suppose vision et vigilance du dirigeant et de ses conseils et cadres, pour la réadapter aux réalités du terrain et des systèmes régulatoires qui s'y appliquent. Entreprises et incertitudes[modifier | modifier le code] Part d'incertitude[modifier | modifier le code] Risque. Le risque est la possibilité de survenue d'un événement indésirable, la probabilité d’occurrence d'un péril probable ou d'un aléa[1],[2],[3].
Le risque est une notion complexe, de définitions multiples car d'usage multidisciplinaire[3],[4]. Néanmoins, il est un concept très usité depuis le XVIIe siècle, par exemple sous la forme de l'expression « courir le risque de »[1],[5],[6],[7], notamment pour qualifier, dans le sens commun, un événement, un inconvénient qu'il est raisonnable de prévenir ou de redouter l'éventualité. La notion de risque est également liée à la gravité des conséquences de l'aléa dont la survenue est probable. Prédire ou prévoir les conséquences des aléas fait partie de l'analyse et la gestion des risques. Ainsi, il est défini, en statistiques descriptives comme la probabilité d'exposition à un danger, à un événement (maladie, décès, accident) pendant un intervalle de temps défini. Les pompiers sont entrainés à la prise de risques. ∑pi = 1 et donc. Incertitude.
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