Quine [1908-2000], la science a la structure d’un oignon : elle comprend des couches profondes, telles que les mathématiques et la logique, et des couches superficielles, telles que la climatologie ou la paléobotanique. Plus une couche est superficielle, plus elle repose sur des couches plus profondes. Lorsqu’on rencontre un fait empirique semblant infirmer notre savoir, il est raisonnable de modifier la théorie la plus superficielle pour en rendre compte, car si l’on fait l’inverse, on doit, en retour, altérer certaines des théories basées sur la couche profonde que l’on vient de modifier. C’est pourquoi face à une nouvelle espèce de salamandre, il ne faut pas réviser la biologie de l’évolution ou la physique ; revoir la classification suffira. Inversement, si une découverte touche directement les couches profondes du savoir, comme ce fut le cas vers 1900 avec le « rayonnement du corps noir » dont il fallut la physique quantique pour rendre compte, alors la face entière de la science change.
Les révisions de la science suivent donc une règle économique : leur coût – les révisions ultérieures qu’elles entraînent dans les couches les plus superficielles – ne doit pas excéder leur bénéfice – ce dont on peut rendre compte grâce à elles.
Accepter la gravitation, une action à distance, était certes coûteux : la physique en fut transformée, et une partie des sciences qui l’utilisaient avec elle ; mais cela fut aussi bénéfique, puisque, ainsi, toute l’astronomie devenait explicable.
Premier manifeste mondial contre les pseudosciences en santé. L’Afis informe de la publication de ce texte intitulé « Premier manifeste mondial contre les pseudosciences en santé : contre les lois qui diffusent ces pratiques dangereuses en Europe ».
Il a été lancé par des organisations et collectifs de plusieurs pays européens : Association pour la protection des malades des thérapies pseudoscientifiques : APETP - Espagne Association des pharmaciens en faveur des preuves scientifiques - Espagne Collectif Fakemed - France Comunidade Céptica Portuguesa : COMCEPT - Portugal Good Thinking Society - Royaume-Uni UNE rouge - Espagne Société pour l’avancement de la pensée critique : ARP-SAPC - Espagne Cercle sceptique d’Espagne - Espagne Healthwatch Royaume-Uni Skeptica - Danemark Les objectifs mis en avant sont de : Rassembler un grand nombre de scientifiques et de professionnels de la santé qui précisent que ni le secteur scientifique ni le secteur de la santé ne soutiennent les pratiques qui sont en contradiction avec les preuves scientifiques.
Références. La « porosité » des universités aux pseudo-médecines : un classement du collectif Fakemed. Le collectif FakeMed est un groupe de professionnels de la santé qui promeut les pratiques médicales fondées sur des faits scientifiquement validés.
Il s’est fait connaître à l’occasion d’une tribune publiée dans Le Figaro le 18 mars 2018 [1] dénonçant des pratiques assimilables au charlatanisme, qui « recherchent la caution morale du titre de médecin pour faire la promotion de fausses thérapies à l’efficacité illusoire ». Les signataires déclaraient se désolidariser de « ces pratiques qui ne sont ni scientifiques, ni éthiques, mais bien irrationnelles et dangereuses ». L’homéopathie était particulièrement visée, même si d’autres formes thérapeutiques étaient aussi mentionnées. On peut penser que cette tribune a contribué à la décision de dérembourser l’homéopathie à brève échéance. Le collectif FakeMed a donc recensé les politiques des diverses facultés de médecine sur le sujet des pseudo-médecines. Liste de pseudo-médecines. Spread the message.
Stop the virus. HandsWash often. Huiles essentielles : la trace du bullshit. Médecine alternatives : inefficaces mais quand même utiles ? La question de l’efficacité des médecines dites « alternatives ou complémentaires » tend de plus en plus à sortir du champ du débat scientifique.
Déjà, en 2005, un éditorial de la prestigieuse revue The Lancet titrait « La fin de l’homéopathie » [1]. Constatant « 150 ans de résultats défavorables » auxquels venaient juste de s’ajouter ceux d’une nouvelle métaanalyse portant sur 110 essais cliniques, le texte concluait que « les effets cliniques de l’homéopathie sont ceux d’un placebo ». Toutes les évaluations réalisées depuis n’ont fait que renforcer cette conclusion, que ce soit celle de l’Agence de santé australienne [2] en 2015 ou celle, très médiatisée en France, de la Haute autorité de santé (HAS) en 2019 (voir l’article de Jean-Paul Krivine, « L’homéopathie jugée inefficace et sans intérêt pour la santé publique »). L’homéopathie n’est pas la seule qui échoue à prouver une efficacité propre.
Homme avec coraux, coquillages, fleurs et un livre, anonyme (XVIIesiècle) Références. La « porosité » des universités aux pseudo-médecines : un classement du collectif Fakemed. Le collectif FakeMed est un groupe de professionnels de la santé qui lutte contre les pratiques médicales non basées sur des faits scientifiquement validés.
Il s’est fait connaître à l’occasion d’une tribune publiée dans Le Figaro le 18 mars 2018 [1] dénonçant des pratiques assimilables au charlatanisme, qui « recherchent la caution morale du titre de médecin pour faire la promotion de fausses thérapies à l’efficacité illusoire ». Les signataires déclaraient se désolidariser de « ces pratiques qui ne sont ni scientifiques, ni éthiques, mais bien irrationnelles et dangereuses ». L’homéopathie était particulièrement visée, même si d’autres formes thérapeutiques étaient aussi mentionnées. On peut penser que cette tribune a contribué à la décision de dérembourser l’homéopathie à brève échéance. Le collectif FakeMed a donc recensé les politiques des diverses facultés de médecine sur le sujet des pseudo-médecines.
Les pseudo-médecines en psychologie. Par Stuart Vyse - SPS n°326 - octobre / décembre 2018 Pauvre psychologie.
Les temps sont durs, dernièrement, pour la psychologie scientifique et pour l’exercice de la psychologie clinique. Il y a d’abord eu la controverse sur la reproductibilité : une récente tentative visant à reproduire indépendamment les résultats de 100 expériences récentes en psychologie a montré que seulement 39 % des résultats pouvaient être confirmés [1]. Cette nouvelle, à laquelle s’ajoutent les dernières annonces de fraude avérée [2], a abîmé l’image de la recherche comportementale et a obligé les psychologues à élever leurs exigences méthodologiques de recherche et d’évaluation par les pairs. 44 arguments infondés contre la médecine scientifique - Médecines alternatives. Par Harriet Hall - SPS n° 311, janvier 2015 Les partisans des médecines alternatives1, ainsi que leurs fournisseurs de remèdes charlatanesques, se font un plaisir de dénigrer la médecine conventionnelle et la science.
Ils répètent en boucle les mêmes arguments éculés. Ce petit guide rassemble les éléments permettant de répondre aux principales critiques de ces accusateurs de la médecine scientifique. Comme ces derniers sont incapables de porter la controverse sur le terrain de la science, leur seul recours est de souligner les imperfections de la médecine scientifique, comme si cela suffisait à prouver la supériorité de leurs méthodes. Un peu comme les créationnistes qui pensent qu’une controverse sur quelques petits détails de la théorie de l’évolution prouve quelque part que « Dieu l’a fait ». 1. L’acteur Dara O’Briain le disait très joliment : « la science sait qu’elle ne sait pas tout, sinon, elle aurait tout arrêté. 2. 3. 4.
Oui, et c’est une bonne chose. 10 techniques de CHARLATANS que vous devez ABSOLUMENT connaitre [Médifact] FakeMed. Médecines alternatives et sophismes dans les médias. #FakeMed : homépathie, acupuncture... une tribune contre les thérapies alternatives secoue la communauté médicale. L'homéopathie ?
L'acupuncture ? Du "charlatanisme", selon les signataires d'une tribune contre les "fake médecines" publiée lundi dans Le Figaro. Parmi les quelques centaines de signataires, 124 médecins qui se sont groupés en un collectif pour dénoncer "des soins sans aucun fondement scientifique. " "Fausses thérapies à l'efficacité illusoire" Ce texte dénonce "des pratiques tolérées par l'ordre des médecins et pourtant en désaccord avec son propre Code de déontologie.
" En conclusion, les signataires interpellent autorités médicales et gouvernement pour "ne plus autoriser à faire état de leur titre" les médecins homéopathes, "ne plus reconnaître" ces pratiques comme "des diplômes ou qualifications médicales", ou encore ne plus rembourser de tels traitements. Des propos "à la limite du diffamatoire" Quant à la question du remboursement, elle est pour Florence Paturel anecdotique : Recherches scientifiques médicales.
Naturopathie. Jeûner. Psychonutrition. Kinésiologie. FakeMed. Charlatans. Relativisme. Pharmacologie. Livres. FakeMed (@fakemedecine)