Éducation nationale : déployer une démarche de prévention durable à grande échelle. Comment le déploiement du dispositif de prévention des RPS a-t-il été pensé ?
Il s’agit à la fois de transférer la méthode de prévention, des éléments de conduite de projet et des repères pour le déploiement jusqu’au niveau local. En s’appuyant sur les retours d’expériences de 6 académies pilotes, nous avons construit avec la DGRH du ministère un ensemble d’outils et de méthodes destiné à permettre à d’autres académies de passer à l’action, à savoir : Éducation nationale : expérimenter une démarche de prévention des RPS. Quel est le point de départ de ce partenariat entre l’Anact et l’Éducation nationale ?
Le point de départ, c’est la volonté des ministères concernés (Éducation nationale et enseignement supérieur) d’inciter les académies et universités à inscrire les risques psychosociaux dans le document unique et à agir en prévention primaire. Plutôt qu’une démarche descendante, c’est une approche au plus près du terrain qui a été conçue avec l’appui du réseau Anact-Aract. Avec deux objectifs : installer des démarches durables adaptées aux spécificités de l’Éducation nationale,et permettre aux acteurs d’agir en autonomie.
C’est dans ce cadre qu’en 2016, une expérimentation a été mise en place au niveau de six académies pilotes (Caen, Clermont-Ferrand, Guyane, Grenoble, Orléans-Tours et Strasbourg). Quelle méthode de prévention a été adoptée ? Une académie, c’est en moyenne 20 à 50 000 agents, avec une grande diversité de métiers. Comment le dispositif a été conduit dans les académies pilotes ? Comment analyser le travail avec la méthode « situation-problème » La méthode « situation-problème » prévoit l'analyse, par un groupe de personnes représentant plusieurs fonctions de l'entreprise (salariés, chefs d’équipe, préventeurs, représentants du personnel, RH...), de problèmes concrets jugés collectivement comme significatifs : non-qualité, retards, débordements, tensions, impasses...
Elle peut être utilisée dans différentes démarches : prévention des risques professionnels, amélioration de la qualité de vie au travail (QVT), conception de nouvelles organisations du travail. La force de cette méthode est de chercher à comprendre collectivement ce qui pose problème dans le travail et d'y apporter des propositions d'action. Le numérique est-il facteur de risques psychosociaux (RPS) ?
Découvrez notre nouveau guide « 10 questions sur la prévention des risques psychosociaux (RPS) » Ce nouveau guide sur la prévention des RPS en 2019 n’est pas exactement le même que celui que nous aurions pu écrire au début des années 2000 lorsque la question émergeait et que les démarches de prévention commençaient tout juste à se structurer.
En 10 questions opérationnelles, il tire les enseignements des actions mises en œuvre par les entreprises – de leurs réussites mais aussi leurs limites - et propose des éclairages sur de nouveaux enjeux en lien avec les RPS : numérique, évolutions managériales, qualité de vie au travail. Prévention des suicides, prévention des RPS : qu’est-ce qui a changé ? Que retient-on de la situation de France Télécom au milieu des années 2000 ?
Le cas France Télécom présente des spécificités mais rappelons-nous qu’au même moment, dans le courant des années 2000, d’autres grandes entreprises sont également confrontées à des séries de suicides. Les contextes sont similaires : un environnement hyperconcurrentiel, des réorganisations et restructurations imposées, des évolutions rapides des métiers avec comme conséquences pour les salariés une perte de sens et de repères, la dissolution des collectifs de travail, l’anxiété face à l’avenir professionnel, une intensification du travail… Cela doit nous inciter à rester vigilants car le rythme des mutations que vivent les entreprises n’a pas faibli. Est-ce à dire que rien n’a changé depuis 20 ans ? Risques psychosociaux. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La catégorie des risques psychosociaux (RPS) relève des modes de qualification et d'évaluation des conditions de travail apparus au cours des années 2000. Ainsi, 47 % des salariés en France déclarent éprouver souvent du stress au travail (source CSA/Liaisons sociales) et un tiers des salariés présente des difficultés psychologiques (source IFAS). L'usage de la catégorie de stress et son entrée dans la logique du risque ont pour corollaire une logique d'évaluation économique : une étude de l’université de Bourgogne évalue le coût du stress en France et parmi les chiffres avancés, le coût médical serait évalué à lui seul à 413 millions d’euros et l’absentéisme à 279 millions d’euros. Risques et troubles psychosociaux[modifier | modifier le code] Risques psychosociaux, en parler pour en sortir. Cette offre à destination des salariés et des managers (chefs d’entreprise, encadrements, ressources humaines…) vise trois objectifs : Inciter les salariés à parler des risques psychosociaux et les orienter vers les acteurs de prévention terrain.
Donner aux managers les clés de compréhension pour agir en prévention des risques psychosociaux. Interpeller les salariés et les managers sur les RPS au travers de 7 idées reçues sur les RPS (Un peu de stress, c’est motivant ; Les risques psychosociaux, ce n’est pas si grave ; Le stress, ça fait partie du métier ; Le stress, c’est dans la tête ; Les risques psychosociaux, ça ne concerne pas l’entreprise ; Les risques psychosociaux, ne pas en parler évite les problèmes ; Le stress au travail, c’est toujours la faute du chef).
Le ton utilisé dans l’ensemble des supports est délibérément positif, il s’agit de faire en sorte que les risques psychosociaux ne soient plus tabous dans les entreprises. Stress et travail. Prévention santé. La souffrance au travail. Suicide au travail. Facteurs de risque. Éducation nationale.