C'est la responsabilité des autorités sanitaires." Nathalie Coutinet
"On constate déjà une dimension géopolitique de la course au vaccin. Il est fort probable que la stratégie des Etats-Unis consiste à décrédibiliser les essais chinois." Gérard de Pouvourville. La vaccination contre la COVID-19 en questions - Entretien avec Alain Fischer. Pouvez-vous expliquer le choix de la stratégie vaccinale en France ?
Pourquoi avoir privilégié la vaccination des personnes âgées plutôt que celle des jeunes qui sont pourtant potentiellement des super-contaminants ? Dans un contexte où l’on ignore si les vaccins réduisent la transmission du virus, la France a choisi, comme la plupart des pays, et conformément aux préconisations de la Haute Autorité de Santé, de protéger au plus vite les plus fragiles et les plus exposées, c’est-à-dire les personnes âgées en maison de retraite.
Pour rappel, le risque de mortalité chez les plus de 80 ans est de 8,3 %. Les personnes en maison de retraite représentent environ 900 000 personnes.La plupart des autres pays ont d’emblée choisi de vacciner en priorité les professionnels de santé, et la France elle-même a rapidement élargi, au bout d’une semaine, la vaccination aux professionnels de santé âgés de plus de 50 ans, qui représentent 1,2 millions de personnes en France. Personnes vulnérables -Vaccination des patients vulnérables à très haut risque à compter du 18 janvier. Les patients vulnérables à très haut risque, tels que définis par le conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, pourront être vaccinés de manière progressive, à compter du 18 janvier 2021.
C'est ce qu'a annoncé le Premier ministre lors de sa conférence de presse du 14 janvier 2021. Quelles sont les pathologies concernées ? Comparaison des vaccins. Le vaccin contre le Covid-19 va-t-il nous sauver rapidement de l’épidémie ? ARN messager : l'épopée d'un vaccin. Un mois après l’annonce de la mise au point de deux vaccins contre le Sars CoV 2, les plans de vaccination se mettent en place au pas de course à travers le monde.
Il s’agit de prodiguer dans les plus brefs délais ces vaccins et d’endiguer l’épidémie de Covid 19 qui dure depuis un an. Ces vaccins de BioNTech-Pfizer et de Moderna annoncés en fanfare début novembre, reposent sur une technologie jusqu’alors inédite en matière de stratégie vaccinale : l’acide ribonucléique messager, ou pour faire plus court l’ARN messager. Cette méthode qui n’avait jamais passé la phase 1 des essais cliniques dans la lutte contre d’autres pathologies s’avère cette fois efficace dans le cas du Sars CoV 2.
Pourquoi ? Comment ? ARN messager : l’épopée d’un vaccin, c’est le programme épique pour l’heure qui vient, bienvenue dans la Méthode scientifique. ARN messager : les bases documentaires Retrouvez le thread de cette émission sur le fil Twitter de La Méthode scientifique. L’aventure scientifique des vaccins à ARN messager – Réalités Biomédicales. C’est l’histoire d’un concept scientifique qui a débouché, en un temps record, sur le développement et la production à grande échelle de préparations vaccinales qui seront pour la première fois administrées chez l’homme dans un contexte très particulier, celui d’une maladie infectieuse pandémique.
Des millions de doses des vaccins élaborés par Pfizer/BioNTech d’une part, Moderna d’autre part, sont en effet actuellement produites pour répondre à la demande de nombreux pays. Elles ont commencé à être administrées au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada. Ces vaccins sont constitués d’ARN (ou acide ribonucléique). Plus précisément, ils renferment une molécule d’ARN messager qui renferme le code génétique de fabrication de l’antigène viral qui sera reconnu par le système immunitaire, lequel protégera l’individu vacciné lors d’un second contact avec l’agent infectieux.
“Le consentement au vaccin doit être fait de façon libre, mais surtout éclairée” La liberté est d’abord une notion métaphysique : l’homme est-il libre ou déterminé par des contraintes qu’il ne maîtrise pas ?
S’il est la cause première de ses choix, on dit qu’il possède un libre arbitre. Covid-19 : la stratégie de vaccination. Dans ses recommandations, la HAS avait présenté un calendrier découpé en quatre autres phases, après la première phase consacrée au personnes en Ehpad.
Si la deuxième phase proposée est conforme à celle qu'a présentée le Gouvernement (personnes ayant plus de 75 ans, puis les personnes de 65 à 74 ans ayant une comorbidité, puis les autres personnes de 65-74 ans...), la HAS prévoyait encore trois phases alors que le Gouvernement a choisi d'ouvrir la vaccination à l'ensemble de la population en phase 3. La HAS proposait une troisième phase pour : les personnes ciblées aux précédentes phases n’ayant pas pu être vaccinées ; l’ensemble des personnes de plus de 50 ans et de moins de 50 ans à risque de forme grave ; des professionnels de secteurs indispensables au fonctionnement du pays (éducation et sécurité notamment).
“Je suis en colère contre les ‘antivax’, qui accroissent l’irrationnalisme et l’anti-humanisme” « Je me ferai évidemment vacciner dès que possible.
Et si je suis opposé à l’obligation vaccinale, c’est pour les conséquences contre-productives que cette obligation pourrait avoir – en renforçant la méfiance vaccinale des populations. Sur le principe, je suis pour que tout le monde se fasse vacciner car c’est la condition pour que cela marche. Vaccins anti-Covid : la guerre des labos aura bien lieu. Le remdesivir dans le traitement de la Covid-19 : état des connaissances. Le remdesivir est un antiviral développé par l’entreprise pharmaceutique américaine Gilead.
Aux États-Unis, le 1er mai 2020, la Food and Drug Administration (administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments) a accordé une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA, Emergency Use Authorization) pour ce médicament dans le cadre de la prise en charge de la Covid-19. Une telle autorisation peut être délivrée dans une situation d’urgence en acceptant un niveau de preuve inférieur à ce qui est exigé normalement, lorsqu’il n’existe pas d’alternatives adéquates, approuvées et disponibles. Dans l’Union européenne, le 3 juillet 2020, le remdesivir a obtenu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle (AMM conditionnelle) [1].
Une telle autorisation vise à répondre à des besoins médicaux non satisfaits « sur la base de données moins complètes que normalement requis » [2]. Covid-19 : Pfizer et BioNTech annoncent que leur candidat vaccin est efficace à 95%, selon des résultats complets de leur essai clinique. Le vaccin développé par l'alliance Pfizer-BioNTech est efficace à 95% pour prévenir le Covid-19, selon des résultats complets de leur essai clinique à grande échelle, ont annoncé les deux sociétés mercredi 18 novembre dans un communiqué.
BREAKING: We are proud to announce, along with @BioNTech_Group, that the Phase 3 study of our #COVID19 vaccine candidate has met all primary efficacy endpoints. — Pfizer Inc. (@pfizer) November 18, 2020 C'est mieux que des résultats partiels publiés la semaine dernière et qui montraient "plus de 90%" d'efficacité, et cela conforte les prédictions des autorités américaines selon lesquelles au moins un vaccin pourra commencer à être injecté dans les bras des Américains avant la fin de l'année. Situation de l'avancée sur les vaccins. Pfizer et BioNTech annoncent une efficacité de 90% pour leur vaccin contre le Covid-19. Une annonce fait grand bruit aujourd’hui : les laboratoires germano-américains Pfizer et BioNTech ont annoncé que leur vaccin contre le Sars-Cov 2 serait efficace à 90%.
Avec des actions en bourses qui ont d'ailleurs immédiatement bondi cette après-midi. Le dit vaccin, est un vaccin à base d’ARN messager. L’essai clinique de phase 3 est en cours depuis fin juillet. Il s’agit de la dernière étape qui mobilise 43 000 volontaires un peu partout dans le monde. Covid-19 : les sociétés pharmaceutiques Pfizer et BioNTech annoncent que leur vaccin est "efficace à 90%" Un nouvel espoir dans la lutte contre le Covid-19. Le vaccin développé par l'américain Pfizer et l'allemand BioNTech est "efficace à 90%", affirment lundi 9 novembre les deux sociétés pharmaceutiques, après la première analyse intermédiaire de leur essai de phase 3, la dernière avant une demande d'homologation. La protection des patients a été obtenue sept jours après la deuxième des deux doses et 28 jours après la première, selon les résultats préliminaires. Le vaccin contre la Covid pourra-t-il rester un bien public ?
Coronavirus : un vaccin efficace en 2021 ? Alors que la direction générale de la santé a tiré la sonnette d'alarme concernant la recrudescence de cas de coronavirus en France, le professeur Arnaud Fontanet observe quant à lui "une montée progressive, lente, inexorable, qui est vraisemblablement la cause d'un relâchement un peu généralisé des mesures barrières", estime-t-il sur France 2 samedi 25 juillet. Et de faire part de son inquiétude, car ce relâchement s'observe "dans toutes les classes d'âge", et notamment les personnes plus âgées qui peuvent faire des formes graves. Interrogé sur un futur vaccin, l'épidémiologiste reconnaît "un effort sans précédent".
"Il y a déjà 200 candidats vaccins, 20 testés chez l'homme et trois ou quatre qui vont passer à l'épreuve du feu pour savoir s'ils protègent vraiment les personnes vaccinées contre l'infection", explique Arnaud Fontanet. Les premiers résultats sont attendus à l'automne, mais la prudence reste de mise. Coronavirus : où en est la course au vaccin ? Combien de vaccins en projet ? Covid-19 : les anti-vaccin et vaccino-sceptiques. Si un vaccin contre le covid-19 voyait le jour, un tiers des français ne se feraient pas vacciner en raison d'une crainte due à l'élaboration dans l'urgence de celui-ci ou à scepticisme quant à l'utilité de ce vaccin pour cette maladie. On en parle avec Jeremy Ward sociologue au CNRS, il travaille sur le projet Coconel, des enquêtes hebdomadaires afin d’étudier l’expérience qu’ont les Français de la pandémie.
Affaire Sanofi : la santé est-elle un marché comme un autre ? La santé est un marché libre_Robert Nozick Au plus offrant. C’est grossièrement la logique d’abord adoptée – avant rétractation – par le directeur général de Sanofi : les États-Unis, ayant financé la recherche, seront prioritaires, plutôt que la France ou l’Europe, si le vaccin développé avec cet argent était agréé. Dès le mois de février, l’entreprise pharmaceutique française a en effet conclu un accord avec l’autorité américaine pour la recherche et le développement biomédical, ce que ni la France ni l’Europe n’ont fait. Si Paul Hudson, le directeur général de Sanofi, a ensuite fait marche arrière, plaidant une erreur de communication et assurant que tout le monde, sans exclusivité américaine, pourrait bien bénéficier d’un éventuel vaccin, il reste que sa déclaration a mis en lumière un conflit entre des logiques opposées sur l'accès au vaccin.
“L’État ne peut employer son appareil de contrainte afin d’amener certains citoyens à aider les autres” Vaccin : priorité aux américains ? [C à Vous] Course au vaccin : l’innovation à la rescousse - Ép. 4/4 - Le prix de la santé. Comment met-on au point un vaccin en un temps record ? Peut-on vraiment espérer un vaccin ? Pour répondre à deux types d'articles ou de rumeurs que nous avons vus passer dans la presse ou sur internet ces derniers jours : le premier, qui explique qu'il ne peut pas y avoir de vaccin, parce qu'on ne sait pas vacciner contre les coronavirus, le deuxième affirmant soit qu'un vaccin sera prêt pour l'automne, soit au contraire qu'il arrivera de toutes façons trop tard parce que d'ici 12 à 18 mois, il n'y en aura plus besoin vu que nous serons suffisamment immunisés.
Une chose après l'autre donc. Tout d'abord sur cette question de l'inexistence de vaccins contre les coronavirus. C'est partiellement vrai. Il n'existe pas à l'heure actuelle de vaccin contre les coronavirus humains. Aucune recherche vaccinale contre le SRAS ou le MERS n'a abouti – en partie parce que la faible ampleur de ces épidémies n'a pas nécessité d'aller au bout de ces recherches. En effet, comme je vous l'avais déjà expliqué, le développement d'un vaccin prend du temps. Vaccin BCG : une arme centenaire contre la Covid-19. USA: premier essai clinique en cours pour un vaccin contre le coronavirus.
Un premier essai clinique pour tester un vaccin contre le nouveau coronavirus a débuté lundi 16 mars 2020 aux Etats-Unis, à Seattle, ont indiqué les autorités sanitaires américaines, apportant une lueur d'espoir dans la lutte mondiale contre l'épidémie. "L'essai clinique ouvert va inclure la participation de 45 adultes volontaires en bonne santé âgés de 18 à 55 ans pendant environ six semaines", ont indiqué les Instituts nationaux de santé américains (NIH) dans un communiqué.
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